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Fiers R.
111 abonnés
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4,0
Publiée le 14 novembre 2023
Lisa Azuelos est passé par toutes les strates qualitatives possibles. En gros, elle est capable du pire comme du meilleur. Si « LOL », la version française bien sûr, était jusque-là son film le plus réussi et sympathique, c’est désormais « La Chambre des merveilles » qui lui dame le pion et ce, haut la main. Et elle rattrape le coup, par la même occasion, suite à son ignoble dernier film tourné aux Etats-Unis, le ridicule et raté « I love America » avec Sophie Marceau. Un film gênant et indigne d’elle. Difficile d’avaler d’ailleurs que c’est la même personne qui a réalisé ces deux long-métrages sur la forme comme sur le fond. Ici elle livre une adaptation bouleversante du best-seller de Julie Sandrel publié il y a cinq ans.
C’est l’histoire d’une mère qui va essayer de réaliser la to-do list de son jeune fils dans le coma suite à un accident. Celle de ses rêves d’enfants avant une hypothétique fin du monde comme il l’a écrit. Ce n’est pas l’énergie du désespoir comme il est souvent coutume de le dire qui inonde l’écran ici mais plutôt l’énergie de l’espoir qui irradie ce beau film. « La Chambre des merveilles » est tout autant une ode à la vie qu’un message d’amour d’une mère à son fils. Un amour généralement si fort et inconditionnel qu’il supporte tout. Et ce film le montre bien, aidé en cela par la belle composition d’Alexandra Lamy décidément aussi à l’aise dans le registre dramatique qu’elle l’a été pendant des années dans celui plus comique. Difficile de retenir ses larmes, que ce soit au début du film de par la perte d’un fils, lors du final forcément déchirant mais aussi dans toute la partie du milieu, lorsque cette mère réalise ces vœux improbables par amour pour son fils. Chacune des étapes donne des frissons et bouleverse, donne envie d’aimer la vie. Et pour autant, ce n’est ni mielleux et encore moins larmoyant dans le mauvais sens du terme, l’équilibre n’étant pas toujours facile à trouver.
« La Chambre des merveilles » peut ainsi se voir comme une feel-good-movie car on sort de là avec du baume au cœur. Le film bénéficie en outre d’un montage resserré qui empêche une quelconque seconde de lassitude ou d’ennui, chose que les mélodrames ont parfois du mal à « comprendre », leurs réalisateurs pensant à tort que plus c’est long, plus c’est bon (ou triste). Il y a aussi quelques notes d’humour bienvenues grâce à des seconds rôles bien campés comme Muriel Robin en maman incrédule ou l’infirmière qui ne sait pas conduire incarnée par Martine Schambacher, découverte dans « Les Invisibles ». En plus de cela, Azuelos peaufine une réalisation de toute beauté pour un film de ce genre, loin de toutes les compositions tout juste illustratives de ses débuts (« Comme t’y es belle » par exemple). Une belle surprise, une bouffée d’air frais, un film qui fait chaud au cœur et du bien à l’âme que cette chambre des merveilles vraiment merveilleuse. Nos yeux mouillés s’en souviennent encore.
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Je pense que j’aurai plus apprécié cette adaptation si je ne venais pas de terminer le roman La chambre des merveilles de Julien Sandrel parce qu’il y a quand même beaucoup de différences avec le récit même si le thème de fond est le même, c’est à dire l’amour et le dévouement d’une mère pour son fils.
Je vous avoue que je n’ai pas compris pourquoi les scénaristes ont choisi d’effectuer tous ces changements.. Odette qui ne suit pas Thelma au Japon, Louis qui est passionné de skate au lieu de football, Thelma qui ne travaille pas à Hégémonie mais dans un entrepôt, Louis qui n’est plus surdoué,.. Le cahier des merveilles est de la partie mais la plupart des défis sont différents. Nous avons la dédicace de son skate par KGI au Japon, s’excuser auprès d’Amara (on ignore pourquoi), skater sur la Balinaise, nager avec les baleines ou encore manger des champignons hallucinogène. En fait il y a que l’accident de Louis, l’histoire avec son père, le concept autour des défis, l’amour infini d’une mère pour son fils et la fin ouverte qui est totalement respecté. Et je pense que c’est suffisant pour en faire un joli film pour ceux qui n’auraient pas lu le livre ou du moins qui l’auraient lu mais il y a longtemps. Seulement moi les nombreuses différences m’ont perturbé. Néanmoins, Alexandra Lamy est une actrice que j’affectionne beaucoup et je l’ai trouvé touchante en maman désespérée. De même pour Muriel Robin qui m’a fait sourire en mamie un peu loufoque.
Un film magnifique ! Très émouvant du début à la fin, surtout pour des parents, qui plus avec de jeunes enfants comme moi. On s'identifie immédiatement à Thelma, qui se retrouve impuissante au chevet de son fils unique dans le coma. Alexandra Lamy est juste tout au long du film. Elle ne surjoue jamais l'émotion, et ça rend le film encore plus réaliste et plus émouvant. Une très bonne surprise
Petite pépite française pour les plus émotif d'entre vous! ou l'ont retrouve une Alexandra Lamy à la hauteur du film "Après moi le bonheur" touchante sincère et singulière dans un rôle parfaitement interprété, remplis d'inspirations ou le sujet de la perte d'une moitié peut provoquer tellement de force, de dépassement de soit et l'espoir! belle leçon de moral! Courageux et beaucoup d'intensité ce film résume ces mots.
Je suis toujours étonnée que certains se plaignent du manque de réalisme. Évidemment que cela n'est pas réaliste. C'est un film qui veut apporter du rêve. Si vous voulez du réalisme, allez voir un documentaire sur les patients en état végétatif ou regardez un film des frères Dardenne. Ceux qui ont gardé leur âme d'enfant ou qui regrettez le temps de l'insouciance, courrez voir ce film et laissez vous entraîner dans cette merveilleuse chambre.
Adaptation du roman, ce drame plein d'espoir, est basé sur les émotions et les sensations. On ne peut qu'être saisi par cette histoire qui permet le dépassement de soi et qui montre combien la vie est précieuse. Un beau rôle de mère courage pour A. Lamy et, pour la touche plus légère, l'excellente M. Robin. Un joli film même si le final nous laisse avec des interrogations.
L'ensemble est un peu surfait mais le film reste de très bonne saveur. Alexandra Lamy nous emporte dans de magnifiques endroits autour du monde et rencontre des personnes qu'elle n'aurait pas en temps normal côtoyé. Les images sont belles, l'émotion est présente et spoiler: le happy end aussi. Il manque un peu de crédibilité à ce film qui reste très plaisant à regarder. Muriel Robin est spoiler: dispensable.
Alexandra Lamy n'arrive même pas à nous tirer une larme. Malgré une très belle idée, le film va dans le pathos, on arrive pas à s'attacher aux personnages et on s'ennuie.
On a adoré le film. On avait lu tous les deux le livre, on a rencontré l'auteur qui était fier de nous dire de regarder l'adaptation. Pas de regret. J'ai même trouvé la fin bien meilleure que dans le bouquin, mais ça c'est mon avis personnel, évidemment ❤️ Touchant, bouleversant, remise en question, amour... Tout y est. ❤️
Belle découverte avec une Alexandra LAMY tout en finesse. spoiler: La fin est un peu tirée par les cheveux (on parle de débrancher son fils et il revient à la vie)
« La vie, c'est comme un encéphalogramme, quand c'est tout droit, c'est mort. » Après un accident qui a plongé son fils dans le coma, Thelma décide de ne pas se laisser abattre. Comme lui dit une infirmière : "C'est un marathon qui commence." Comme une course de fond durant laquelle on se fixe de petits objectifs au cours du parcours, Thelma décide de faire la liste des choses à faire que son fils avait prévu. Une façon pour elle de se raccrocher à quelque chose et de s'occuper l'esprit. Elle pense aussi que cela pourrait l'aider à se réveiller... Avec cette liste, on se doute bien qu'il s'agit d'un scénario à prétexte pour mettre le personnage d'Alexandra Lamy dans différentes situations et ça fonctionne. Ce voyage finalement très personnel est dépaysant et permet des rencontres avec des personnes au grand cœur. Le scénario est vraiment très léger, mais l'émotion finit par prendre le dessus. Bref, un joli et émouvant petit film porté par une attachante Alexandra Lamy.