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Yan Danker
13 abonnés
61 critiques
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3,0
Publiée le 16 mars 2023
Mitigé. De jolis moments, de très belles scènes bien filmées et arborant une superbe photographie ; là où d'autres peuvent souffrir de vrais défauts de réalisation laissant ainsi le spectateur confus et en retrait, l'extirpant ainsi de son voyage initiatique.
Alexandra Lamy y apparaît touchante, dans le juste ton. Elle amène une réelle présence et tient le film sur ses épaules. Muriel Robin - jouant de son image - est plutôt convaincante et drôle. Le reste du casting en revanche se montre plutôt faible et en deçà.
Un sujet lourd plutôt bien traîté malgré une fin particulière qui laisse sur sa faim. Certes tiré d'un écrit, ce long-métrage aurait gagné à être moins consensuel dans son dénouement.
En résumé, un joli voyage porté par la grâce de son actrice mais parsemé de quelques embûches qui lui enlèvent de sa splendeur.
Que c'est beau ! "La chambre des merveilles" est un film lumineux, réjouissant et terriblement émouvant. On emboîte le pas à Thelma, une mère désœuvrée et courageuse, déterminée à sauver son fils et ce, par tous les moyens possibles. Il n'y avait que cette actrice géniale, Alexandra Lamy, pour endosser ce rôle avec autant de justesse et de charisme. Et je n'en démordrai pas : Alexandra est une grande actrice de drame. Elle mériterait bien plus de reconnaissance que ce dont elle a droit. Elle se fait tantôt bouleversante, tantôt inspirante, sans jamais perdre une once de charme et de légitimité. Sans doute son plus beau rôle au cinéma. Bien que moins connus, les acteurs de second-plan (l'infirmière, le jeune médecin, le voisin, la portugaise...) épaulent Thelma dans son périple et apportent une dose de fraicheur et d'humour bienvenue. Lisa Azuelos confirme son talent et prouve que le cinéma français n'est pas qu'un milieu d'hommes. Alors oui, "La chambre des merveilles" est un peu clichée par moments et parfois même invraisemblable quant à la réalisation des rêves, mais la magie gomme tout et le charme opère. Il n'y a pas de longueurs ou de scènes inutiles et le rythme est parfaitement équilibré. C'est une ode à la vie, à l'espoir, à l'amour, aux femmes et surtout aux mères. Celles qui nous portent et se battent, celles qui donnent et insufflent la vie. Car dans tous les rêves, le plus beau et le plus simple, c'est sans doute "Dire "Je t'aime" à Maman".
J'avais lu le livre à sa sortie. Le film reprend toute l'émotion de cette histoire et le duo LAMY et ROBIN est une vrai réussite ! Merci pour ce très bon moment !
J'avais adoré le roman de Julien Sandrel, dont est tiré ce film, un livre puissant et émouvant, écrit avec beaucoup d'amour et d'humanité. Alors, évidemment, j'ai voulu découvrir le film. Un seul mot : dommage. Non que le film ne soit pas bon, mais on est loin, très loin de la simplicité enchanteresse et de la magie poétique de l'œuvre littéraire. Déjà, dans le roman, l'auteur fait parler l'enfant un chapitre sur deux, du moins il exprime ce qu'il pense dans son coma et cest yeuffe de beaucoup de notes d'humour, humour quasi absent dans le film. Le film n'a pas suivi cette option. Et c'est quoi cette manie qu'ont les films de prendre des libertés ahurissantes avec les livres qu'ils sont censés adapter, donc respecter ? La profession de l'héroïne a été changée, sans que ça n'apporte rien de plus à l'histoire, si ce n'est d'ajouter inutilement une misère sociale à un drame déjà fort. De même, les rapports mère-grand-mère ne sont pas ceux du livre, pas plus que ne l'est le comportement de l'infirmière. Quand on a pour base un livre aussi beau, pourquoi s'en éloigner ? Et puis cette manie qu'ont les films actuels de nous mettre de la musique à tout bout de champ, comme si les auteurs voulaient masquer les trous du scénario ou des dialogues. Il y a de la musique quasiment à chaque chaque scène dans ce film, à tel point que l'effet mélo escompté se dissipe. Trop de musique dans un film tue la musique et parfois le film avec. Et puis le casting n'est peut-être pas le plus judicieux, notamment la grand-mère. A la lecture du livre, je n'aurais pas imaginé cette distribution. Bref, il est regrettable en effet que le film ne soit pas à la hauteur d'un si beau livre.
« La vie, c'est comme un encéphalogramme, quand c'est tout droit, c'est mort. » Après un accident qui a plongé son fils dans le coma, Thelma décide de ne pas se laisser abattre. Comme lui dit une infirmière : "C'est un marathon qui commence." Comme une course de fond durant laquelle on se fixe de petits objectifs au cours du parcours, Thelma décide de faire la liste des choses à faire que son fils avait prévu. Une façon pour elle de se raccrocher à quelque chose et de s'occuper l'esprit. Elle pense aussi que cela pourrait l'aider à se réveiller... Avec cette liste, on se doute bien qu'il s'agit d'un scénario à prétexte pour mettre le personnage d'Alexandra Lamy dans différentes situations et ça fonctionne. Ce voyage finalement très personnel est dépaysant et permet des rencontres avec des personnes au grand cœur. Le scénario est vraiment très léger, mais l'émotion finit par prendre le dessus. Bref, un joli et émouvant petit film porté par une attachante Alexandra Lamy.
Film que j'ai découvert grâce à l'avant première aux Sables d'Olonne. Magnifique histoire adaptée d'un roman. On voyage, beaucoup d'émotions avec une très belle interprétation d'Alexandra Lamy.
Un film plein de bons sentiments d’une naïveté et d’une niaiserie assez confondante… C’est constamment ridicule cet empilement de scènettes censées le réveiller….. pourtant Lamy est sympa comme actrice
Voilà un film qui m'a vidé de toutes les larmes de mon corps. Bien pleuré face à cette belle histoire d'une mère qui va exaucer un par un les souhaits de son fils dans le coma. Alexandra Lamy tout en justesse dans ce long métrage poétique véhiculant un fort message d'espérance et de persévérance. La bande musicale accompagne parfaitement l'ensemble. Film qui transpire d'humanité et dégage beaucoup de positivité malgré la gravité de son sujet.
“Rêver pour les autres, c’est se pardonner à soi-même. Lisa Azuelos revient de loin pour illuminer un récit, porté par une Alexandra Lamy rayonnante. Le road-trip de son personnage est empreint d’espoir et d’amour, quand vient l’heure de rendre des comptes à ce monde où le temps défile plus vite que nos rêves.“
“Aborder la gravité de l’incident avec trop de légèreté nous détache peu à peu des exploits de la « bucket list ». De même, ce concept aurait sans doute mérité plus de suspense avant le dénouement, émouvant et séduisant. Néanmoins, La Chambre des Merveilles établit qu’il n’y a pas d’âge pour accomplir les rêves d’enfants, qui constituent un certain remède à la culpabilité de Thelma, qui se donne les moyens d’aller jusqu’au bout de ses rêves.”
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Un enfant dans le coma , sujet pas drôle au depart. Heureusement , ce n'est pas déprimant grace a quelques traits d'humour meme si l’émotion reste très présente. Histoire pas très credible d'accomplir si facilement les envies de l'enfant mais on suit quand meme cette quête avec attention grace au comédiens pas mal.
Sans grande surprise, un film bon enfant sur une quadragénaire dont le fils est dans le coma. Un film que je vais sans doute vite oublier mais Alexandra Lamy est pertinente dans ce rôle et d'une fraîcheur appréciable.
Adaptation du roman, ce drame plein d'espoir, est basé sur les émotions et les sensations. On ne peut qu'être saisi par cette histoire qui permet le dépassement de soi et qui montre combien la vie est précieuse. Un beau rôle de mère courage pour A. Lamy et, pour la touche plus légère, l'excellente M. Robin. Un joli film même si le final nous laisse avec des interrogations.
Un film magnifique sur un thème grave mais qui parle d'espoir et de combat. Le film est plutôt triste dans l'ensemble et nous surprend par son final. Le film pose une question compliquée : quand une personne est dans le comas depuis 6 mois et qu'elle entre dans un état végétatif, est-ce qu'on choisit de la débrancher ou on attend encore ? Sans oublié que ce film est porté par une Alexandra Lamy au top prêt à tout pour sauver son fils.
Un film touchant avec des moments magiques. La fin est superbe et triste malgré tout. Bien trouvé et sans être trop « nian-nian » on assiste à une belle démonstration d’amour. Un film qui fait du bien !