Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Naughty Doc
910 abonnés
432 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 12 décembre 2023
Un très très bon film d'animation, à la fois drôle, touchant, triste, émotionnel et mature. Cela commence en enchainant les gags situationnels, dans ce NY 80's ultra vivant peuplé d'animaux anthropomorphiques, où un chien décide de s'acheter un robot comme compagnie de vie. Mais lorsque cette amitié profonde se brise, c'est face à une surprenante réflexion sur le deuil, le regret et la nécessité d'avancer dans d'autres relations qui font de ce Robot Dreams une grande réussite à multiples niveaux de lecture (sur n'importe quel type de relation). Le tout dopé par une très belle animation, un excellent sound design et surtout un usage du muet sur l'entiéreté du métrage qui convoque la quintessence même du storytelling (avec des idées de mise en scène et des easter eggs cinéphiles bien sentis).
La référence au Magicien d’Oz revient plusieurs fois dans le film et l’on ne peut s’empêcher de faire le lien entre cet attachant robot et le bûcheron en fer-blanc avec qui se lie Dorothée dans le célèbre roman (adapté au cinéma par Victor Fleming en 1939). Et ce parallèle entre les deux œuvres est tout à fait pertinent. On se souvient que, dans le roman, le bûcheron réclame à Oz un cœur – qu’il va finir par obtenir, un cœur très "aimant" (sic). Le Lion poltron obtiendra son courage, l’épouvantail son cerveau. Et Dorothée, outre le fait de rentrer chez elle ? Ce qu’elle gagne de ses aventures dans la Cité d’Emeraude, ce sont des amis. Et l’amitié est bel et bien au cœur de ce film d’animation singulier, sans paroles, au trait simple mais à l’univers graphique foisonnant et coloré, évoquant remarquablement le fameux "melting-pot" new-yorkais des années 80-90. Mais il faut préciser que l’amitié est un sentiment qui n’est pas traité ici de manière simpliste ou de façon édulcorée. La force du film, tout en s’adressant aux enfants, est de montrer des situations où les relations entre les personnages sont complexes (n'oublions pas que DOG achète son ami qui est et reste un robot), parfois marquées par la séparation. Le réalisateur a, de plus, pris soin de laisser quelques "zones blanches" que le spectateur aura tout le loisir de combler par sa propre interprétation, notamment dans un final qui vient parfaitement rehausser ce film délicat et intelligent, en plus d’être visuellement très réussi.
C'est très sympathique et moins tourné vers les jeunes enfants que ne le laisse penser sa bande-annonce. D'ailleurs il y a de nombreuses références aux années 80 et à des films pour adultes, comme Psychose par exemple. Le style graphique fait penser à pas mal de séries d'animation d'adulte swim. C'est riche et souvent poétique. Une jolie histoire sur la solitude et l'amitié.
Un joli dessin animé tantôt triste tantôt rigolo mais surtout très long de par son absence de paroles et également un peu plat malgré son inventivité. Un sentiment mitigé.
Pour rompre la solitude de son appartement new-yorkais trop propet, un chien anthropomorphe prénommé DOG commande un robot prénommé ROBOT. Une amitié profonde naît progressivement qui se termine sur la plage de Coney Island où ROBOT a imprudemment accompagné DOG dans une joyeuse baignade qui a grippé tous ses rouages. Un concours de circonstances malheureux – la fermeture de la plage aux touristes, l’hiver qui vient – oblige DOG à abandonner ROBOT sur cette plage jusqu’au printemps.
Pablo Berger est un réalisateur espagnol surdoué – "Blancanieves", film muet, en noir et blanc, est pour moi l’une des plus grandes claques de la décennie passée. À soixante ans, il signe son premier dessin animé. Il adapte le roman graphique de Sara Varon publié en 2007. Son action se déroule dans le New York joyeusement bigarré des années 80, dominé par la haute silhouette des "Twin Towers".
Son titre français niaiseux (l’original "Robot Dreams" est beaucoup plus convaincant) et son affiche bon enfant ont failli me dissuader d’aller le voir, le croyant réservé aux moins de dix ans. J’aurais raté l’un des meilleurs films de l’année (passée). Car "Mon ami robot" est un bijou.
C’est un bijou de réalisation. Par l’économie de moyens qu’il déploie. Un graphisme 2D loin des sophistications et des surenchères auxquelles Pixar et les studios Ghibli se sentent désormais obligés de se livrer. Des couleurs pastel. Pas une ligne de dialogue. Un scénario où s’intercalent des séquences oniriques et qui reste pourtant d’une parfaite lisibilité. Des références ludiques qui réjouiront les cinéphiles à "Yoyo" de Pierre Etaix, au "Magicien d’Oz" ou à "Shining".
Et surtout un message profondément universel, qui touchera les petits comme les grands. On craignait par avance une fin téléguidée. Pablo Berger évite cet écueil et nous surprend comme le dernier quart d’heure de "La La Land" (ce qui, sous ma plume, est un sacré éloge !). Son film parle de la séparation, amoureuse ou amicale, de la fidélité à ses promesses, mais aussi du temps qui passe et de la vie qui continue. Si vous avez envie de commencer l’année aussi bien que je l’ai achevée, courez le voir !
"Mon ami robot" récompensé au European Film Awards et au festival d'Annecy est un film d'animation espagnol très intelligent. En effet le réalisateur Pablo Berger livre aux spectateurs une histoire très actuelle décrivant l'isolement, la solitude des individus dans nos sociétés occidentales avec une histoire d'amitié entre un chien et un robot qui touchent au cœur et qui m'a émut parfois aux larmes, pour moi c'est le meilleur film d'animation de l'année.
Un excellent film d'animation où le travail du son est mémorable.
Mon ami robot, dont le titre anglais "Robot Dreams" donne une meilleure idée de ce que le film peut nous proposer, est un film quasiment sans dialogue qui brille par son utilisation de la musique "September" de "Earth Wind & Fire". La qualité visuelle n'est pas à négliger non plus, vu il y a maintenant plus de 6 mois, j'en garde un excellent souvenir. Une histoire sincère, dans un New-York coloré, qui sera en toucher plus d'un! Dont le seul défaut peut-être serait certains passages qui traînent sur la longueurs, mais le film reste mémorable, et un agréable moment que je recommande fortement!
Un film d'animation pour petit et pour les grands ! Une amitié qui bouleverse et qui nous fait réfléchir sur nos propres relations humaines. De l'émotion, beaucoup d'émotion, que des émotions... on a envie de pleurer, de rire, et de pleurer de nouveau. Un film qui transcende. Pas de voix, mais beaucoup de chose à retenir de ce film...
Dog vit à Manhattan et la solitude lui pèse, jusqu’au jour où il décide d’acquérir un robot avec lequel ils deviendront les meilleurs amis du monde. Inséparables, ils profitent des joies de New York et de ses environs quand, après une journée à la mer, Dog est contraint d’abandonner Robot sur la plage, jusqu’à sa réouverture la saison suivante…
L’Espagnol Pablo Berger s’essaie pour la première fois au film d’animation en adaptant la bande dessinée américaine "Robot Dreams" de Sara Varon. Cette dernière étant dépourvue du moindre dialogue, c’est donc en toute logique que l’on se retrouve devant un film… quasi muet.
Mon ami robot (2023) est une adorable et sympathique fable mélancolique, sublimée par une très belle animation minimaliste aux couleurs foisonnantes où fourmille d'innombrables détails et autres clins d’oeil cinéphiliques. Si comme moi, vous avez déjà posé un pied à New York, vous ne pourrez qu’adhérer à cette reproduction fidèle des nombreux quartiers de la grosse pomme (Manhattan, East Village, Chinatown, la Cinquième Avenue, Central Park ou encore Coney Island).
Une jolie histoire, dénuée de dialogue et de superflu, qui aborde avec brio la solitude et l’amitié, tout en évitant le pathos, le tout, sur une agréable et entêtante B.O. pop & jazz.
Dans une version de New York des années 80, peuplée d'animaux, Dog se sent terriblement seul. Un jour il achète et monte un robot en kit, qui deviendra son meilleur (et seul) ami. L'extase commence, jusqu'à un jour fatidique à la plage qui les chamboulera tous les deux. Si l'affiche peut laisser penser que l'on a à faire à un film simplet pour enfants, détrompez-vous. D'ailleurs je ne recommanderai pas vraiment le film aux plus petits. D'abord sur l'animation, "Robot Dreams" est assez recherché. Les expressions apparaissent simples mais offrent beaucoup de subtilité. Tandis que les décors fourmillent de détails qui rendent l'univers immersif. Marques réelles, mini gags, référencent cinéphiles pertinentes... Mais c'est évidemment sur le fond que le film se démarque. "Robot Dreams" aborde de manière très adulte et fouillée les thématiques de la solitude, de l'amitié... et du deuil. Le film trouve le bon équilibre, ne restant jamais trop longtemps dans le feelgood, ne sombrant pas non plus dans le tire-larme. Pablo Berger sait doser les émotions, alternant entre des moments joyeux, et d'autres plus amers ou tristounet... comme dans la vraie vie. Le tour de force étant que "Robot Dreams" ne contient aucun dialogue. Les expressions faciales et les situations suffisant amplement à faire passer les expressions des personnages, et à développer ses thèmes élaborés.
Formidable pari que celui mené par Pablo Berger : faire un film d'animation pour adulte d'1h42, sans parole, mettant en scène un chien et un robot.
Franchement, sur le papier, on ne donne pas cher du résultat. Et pourtant, le film fonctionne parfaitement bien : on est d'abord intrigué, puis surpris et amusé, avant d'être au final ému.
La réussite du film tient au talent du réalisateur espagnol. Sa mise en scène regorge en effet d'effets amusants et de trouvailles visuelles, qui exploitent parfaitement les ressources de l'animation. L'histoire est ensuite particulièrement subtile, décrivant des sentiments complexes et "adultes" (la solitude, la mélancolie, l'attachement, le deuil, la reconstruction), tout en suscitant chez le spectateur de multiples interrogations, dont une m'a semblé particulièrement intéressante : il n'est pas facile de déterminer si le sentiment qui unit Dog à Robot est de l'amitié ou de l'amour.
Cela n'a pas une énorme importance, me direz-vous, mais je pense que c'est le premier film dans lequel je me pose cette question aussi clairement. Je signale enfin que les décors New-Yorkais sont de toute beauté et que la musique est formidable.
Mon ami robot est un donc un divertissement idéal, et l'un des meilleurs films d'animation de l'année.
Un pépite de film d’animation au charme rétro et d’une silencieuse simplicité sur la bromance vibrante et hyper attachante entre un chien et un robot dans le NY des 80´s. 3,75
Mon Ami robot est un film très mignon et portant un message profond. Le tout fourmille de petites idées très drôles. Cependant, le fait que les personnages nuit au rythme du film et à l'empathie ressentie pour les protagonistes.
Un film d’animation qui dénote, parfaitement silencieux, une ode à l’amitié et au modernisme, beaucoup de poésie mais aussi beaucoup de tristesse, nostalgie et mélancolie. Une touche de folie pour emmener ce film au Panthéon des chef-d’oeuvres que l’on n’avait pas vu venir.