Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ramon Pascal
1 critique
Suivre son activité
5,0
Publiée le 27 mars 2024
Un film tout simplement, sublime, émouvant,l’ Amour ! la compassion, l’altruisme, toutes ces choses importantes qui disparaissent aujourd’hui peu à peu de nos vies .
Pour moi, une vraie pépite. Je ne m’attendais ni à une telle histoire, ni à trouver Adam Sandler dans un tel registre et je dois dire que j’ai été agréablement surpris par les deux. Quelle originalité, quelle émotion. Ce n’est pas un film sur l’espace mais un film sur l’amour que nous nous portons, sur ce qui compte vraiment, le tout servi par des couleurs incroyables et une bande son sublime, s’intensifiant au fur et à mesure qu’on se laisse porter par l’aventure. Une vraie bonne surprise.
Quel drôle de film. J'avais envie de SF, mais je voulais surtout m'endormir devant un film, donc pas de panpan-shwingshwing qui n'allaient pas de me réveiller en sursaut toutes les 20 secondes. Je lance le film sur mon PC, le son pas trop fort, sait-on jamais que ça commence soudain à dézinguer de l'alien par palettes. Puis j'augmente le son, un peu, pour que ça reste intimiste. Et je plonge doucement dans cette rêverie. Celle d'un homme torturé et son for intérieur. Une descente lente dans les méninges torturés d'un exceptionnel Adam Sandler qui brille par sa justesse et son implication dans ce film qui en rebutera plus d'un. Si je ne devrais retenir qu'une phrase, ce serait celle-ci : pourquoi tenir un engagement qu'il est si facile de défaire ? Toute la complexité des relations humaines...
C'est original, soit on aime soit on aime pas. Adam Sandler est très convaincant dans ce film. Pour une fois que c'est un film sans violence je dit pas non.
Il est intéressant de noter que cette production américaine a décidé de conserver les noms, l’environnement (terrestre) et les références culturelles du roman original tchèque : ce n’est pas si fréquent et confère un léger côté absurde à ce qui traite quand même d’un programme spatial qui cherche à aller plus loin que l’homme ait jamais été, au-delà de Jupiter. En réalité, ‘Spaceman’ n”évoquera qu’en surface cette odyssée spatiale et observera plutôt l’homme dans la capsule, Jakub, astronaute éteint, dépressif et désabusé, qui a peut-être sauté sur cette opportunité pour fuir, une fois de plus, ses responsabilités vis-à-vis de sa femme et de son enfant à naître. A mesure qu’il s’enfonce dans le vide galactique, Jakub se rapproche en pensée de ses manquements, de ses erreurs et de ce qu’il a laissé derrière lui. Ok. Tarkovski, quelqu’un ? Sauf qu’il n’y a pas de planète Solaris à l’horizon pour envoyer des illusions mais un visiteur de l’espace arachnéen qui souhaite étancher sa curiosité vis-à-vis de l’espèce humaine et se prépare à rompre sans le vouloir la solitude et les blocages émotionnels de Jakub. C’est pas mal comme idée, à vrai dire : les dix premières minutes, malgré les évidentes ressemblances avec la science fiction psychanalytique et philosophique de l’éminent cinéaste russe, on se dit qu’après tout, pourquoi pas, ça vaut sans doute le coup de vérifier ce que l’exercice pourrait donner cinquante ans plus tard. Le problème, c’est qu’un film pareil est fragile, très fragile : le moindre faux-pas et l’introspection vire à la farce. C’est malheureusement ce qui se passe avec ‘Spaceman’, qui se tient plus ou moins dans les premiers échanges entre l’homme et l’alien mais se vautre lamentablement lorsqu’il se pique d’embrasser des considérations plus complexes ou abstraites, et anonne des généralités pseudo-poétiques sur la vie, l’univers et le reste comme un Terrence Malick des mauvais jours. D’autre part, le choix d’une entité réelle (ou irréelle, en tout cas dotée d’une matérialité physique à l’écran) comme déclencheur à cet crise de conscience obéissait sans doute à une volonté de rendre le propos plus accessible mais s’avère sacrément contre-productive en pratique. Les grands yeux mouillés de la créature ou son obsession pour le pot de beurre de cacahuète cherchaient peut-être à la rendre attachante mais transforment surtout ‘Spaceman’ en une décevante pantalonnade.