C'est un énième film de série B ou un père va partir à la rescousse de sa progéniture pour la sauver, ici la gamine d'un ancien soldat d'élite de l'armée italienne qui verra sa fille kidnappée et qui se chargera lui-même de la retrouver.
D'habitude j'aime bien ce type de production dont je suis assez friand, mais parfois cela ne se passe pas et c'est le cas avec La Bête. Si les premières minutes fonctionnent assez bien, rapidement je suis rendu compte que je n'allais pas être forcément happé par ce film.
Le réalisateur reste sur des sentiers battus, nous ressortant le coup du traumatisé de guerre (avec quelques flashbacks nous montrant le père sur le terrain et torturé par des terroristes), puis ce que je regrette surtout ce sont des scènes d'action manquant de nerfs, les combats au corps-à-corps sont filmés avec des ralentis qui donnent une impression de lenteur dans le mouvement des personnages.
L'ensemble manque tout simplement de hargne et de tension, de plus le père trouve trop facilement la piste des ravisseurs alors que les policiers rament.
Tout n'est pas mauvais, dans l'ensemble c'est bien joué mais je suis resté sur ma faim et je me suis presque ennuyé par moment, on sent un film que se veut sombre et violent mais qui n'y parvient pas. Durant les années 70, le cinéma italien a produit des séries B tellement plus jouissives que celle-ci.