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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un beau film avec Jérémie Rénier (impérial comme à l'accoutumée) qui présente la société et le monde du travail tels qu'ils sont, mené par une mise en scène sereine qui traduit bien l'état d'esprit du héros, ou plutôt de l'anti-héros, avec ses angoisses et ses doutes. Un film à voir absolument.
Bien, très bien même. Un film réaliste, mais dont la morale n'est peut être pas si objective que cela. Le réalisateur ne laisse pas son personnage principale expliquer son évolution (à partir des 2/3 du film), d'où cette fin surprenante à laquelle on ne s'attend pas. Toutefois pour avoir côtoyer quelques jeunes consultants, je crois que la description est exacte. Malheureusement, ils ne sont pas aussi nombreux à se poser les questions existentialistes du jeune héros !
Voilà un document réaliste et humain sur les méfaits au quotidien des excès du libralisme auxquels notre société est quotidiennement soumise... Le jeu des acteurs est tellement bon qu'on se croirait sur les lieux de travail et, même retraité j'ai éprouvé le malaise et les etats d'âme de tous les acteurs de ce drame. Le ton est juste, le cas est terriblement concret, bref un "document" au sens noble du terme... A voir.
Excellent. Sur un sujet delicat et actuel, Jean-Marc Moutout, nous livre ici un long-métrage qui ressemble presque à un documentaire tellement le jeu d'acteur est talentueux. Sans prétention, la réalisation a le mérite d'être efficace, et l'on ne s'ennuie pas une seconde. Dommage, ce film ne fera pas beaucoup d'entrées ! C'est la loi du marché... En tout cas si vous vous intéressez au monde du consulting, de l'économie, ce long-métrage dénonce les "magouilles" des décideurs et la manipulation infligée aux ouvriers lors des restructurations. A voir !
Le cinéma, dans ses réflexes infantiles, ne dispose souvent que de deux visions du monde. L'une enjolive les couleurs, exalte les sentiments. C'est cette vision qui ne supporte rien d'autre que le happy end. L'autre est sombre, fataliste au possible, dans cette vision, les personnages semblent téléguidés, tout du moins lentement menés vers - au choix - leur déchéance, leur mort, ou leur corruption. C'est un peu le problème de ce film. Caricatural au possible, opposant ouvriers et cadres, pauvres gens et capitalistes sans scrupules, opposant deux camps parmi lesquels il semble impératif de faire son choix, Violence des échanges semble presque perdre son propos en se focalisant autour de lui. AU rayon positif, on notera les scènes finales, très prévisible (en ce qui concerne le fond), mais plutôt subtil (dans la forme). On regrette aussi que le jeu des acteurs soit aussi inégal, notamment celui de Jérémie Renier, parfois très juste, parfois pathétique et démonstratif au possible.
Le sujet m'intéressait : l'audit prétexte à un rachat et une restructuration d'entreprise. Malheureusement, j'ai trouvé l'interprétation des acteurs pas toujours très convaincante. Le rythme du film m'a paru mou. Je ne révèle pas la fin, mais là le scénario frappe juste. Bref, du bon et du moins bon. Deux étoiles. On aurait dû faire un audit pour virer quelques acteurs, dialoguistes, cadreurs et monteurs ;-)
Très beau film dans la ligne de "Ressources Humaines", étant moi même ingénieur et ayant commencé dans la vie active, le début du film est on ne peut plus fidèle, et mes souvenirs concordent avec le film. Sur l'aspect final de ses cabinets moulant, endoctrinant des cadres superieurs, c'est clair que c'est malsain... Mais c'est la realite du monde de l'entreprise et de la société capitalistique. A faire refléchir sur le social et le besoin d'agir et de défendre son travail.
Film très très intéressant, je suis présidente d'une association ratachée à la fac d'éco, et nous avons projeté ce film à Nantes avec un débat animé par le responsable grand ouest d'un grand groupe de consulting et un professeur spécialisé dans l'organisation ! Ceci nous a permis d'avoir une vision exterieure sur le métier de consultant... Et cela remet peut être en cause des perspectives de carrière chez les jeunes étudiants...
Rien à dire sur le jeu des comédiens! Dans son role de petit-jeune-qui-débute et qui se demande peu à peu ce qu'il est venu faire là tant il est tiraillé par sa consience, Rénier est trés bon. Tout comme Lucas dans son personnage à la "world Company", froid, cassant, ne se souciant que de chiffres et dont l'on devine trés vite qu'il ne fera aucun cadeau! L'ange vendra-t-il son ame au diable? C'est presque le mythe de Faust revisité par la terrible actualité du moment.
ce film m'a vraiment decu: on m'avait dit "sttyle ken loach" mais alors c'etait nul.Le realisateur aborde plein de theme (amour, travail, changement de vie) mais rien n'est aprofondit. Les sentiment ne passent pas et le film non plus...
bof : un peu caricatural, pas très prenant, les deux acteurs principaux pas très convaincant, c'est pas totalement raté mais pas marquant du tout. Ca rappelle les téléfilms un peu mou sans être déplaisant... Si le sujet vous intéresse, il y a "Ressources humaines" qui m'avait passionné et que j'ai trouvé bien plus riche