Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Son film est d'un calme maîtrisé dans le style qui rehausse la rage rentrée du propos, d'une luminosité visuelle qui contraste avec la noirceur de l'histoire. Violence du fond en forme tempérée.
En filigrane, Violence des échanges... est un film aussi politique qu'humaniste, suggérant avec une calme certitude que - comme Alberto Moravia puis Bernardo Bertolucci l'ont montré pour l'Italie des années 1930 - derrière le conformisme, c'est le fascisme qui rampe.
La critique complète est disponible sur le site Aden
Familier et/ou étranger : dualité qui définit l'aliénation dont le langage est le symptôme. Le film ne prétend pas guérir celui-ci, mais la question qu'il pose n'épargne personne, ni le consultant, ni le patron, ni l'employé, ni vous, ni moi : comment se comporter dans un monde sur lequel on n'a plus prise ?
Moutout, contrairement à Cantet, n'offre pas plus d'échappatoire romantique au spectateur qu'à son héros, et ne le berce d'aucune illusion idéologique. Ce n'est pas drôle, assez désespéré, mais ni défaitiste ni complaisant.
Violence... est une si brillante, troublante et émouvante réussite, qu'on mettra ces balbutiements cinématographiques sur le compte de l'angoisse des débuts... Et on attend impatiemment la suite !
L'esprit de corps effarant du monde des consultants, le portrait du boss théoricien (l'excellent Laurent Lucas) renvoient aux croquis à vif de Mickael Moore. Dans le champ de la gestion et du travail (le corps même du récit), le film est offensif. Percutant.
Si Moutout évite l'écueil moraliste, il bute sur la caractérisation de certains personnages. (...) Une facilité qui n'enlève rien aux qualités de cette fine observation des rappors humains en milieu... tempéré.
Surtout, ce qui fait la force de Violence des échanges..., c'est sa précision extrême : image tirée au cordeau, dialogues d'une efficacité redoutable, progression dramatique minutée. Une précision de dynamiteur.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Chronique plurielle sur les vicissitudes de la vie, le scénario s'intéresse en fait aux contrariétés de plusieurs personnages. S'il peut sembler étrange, le titre rend parfaitement justice à un propos qui tend à montrer comment, dans notre monde apparemment civilisé, les rapports humains sont déshumanisés et âpres.
Fortement "tempérée" par ces scènes calmes, la "violence" du titre s'amoindrit au gré d'une certaine mollesse scénaristique. Parti pour réaffirmer l'acuité de la lutte des classes, Moutout court le risque de l'émousser en la posant comme une force aveugle.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
En dépit d'une interprétation convaincante et d'une observation assez fine des mécanismes de sélection sociale, la nature manichéenne et instrumentale de ce choix restreint la portée d'un film dont on salue cependant l'ambition.
De plus en plus convaincant au fur et à mesure que l'intrigue avance, Violence des échanges en milieu tempéré souffre cependant d'un manque de finesse dans sa représentation des deux camps en présence.
(...) cette oeuvre sombre, véritable réquisitoire sur l'aliénation par le travail, nous apprend beaucoup sur ce milieu dont le vocabulaire et les actes se rapprochent de l'art de la guerre.
Les Inrockuptibles
Son film est d'un calme maîtrisé dans le style qui rehausse la rage rentrée du propos, d'une luminosité visuelle qui contraste avec la noirceur de l'histoire. Violence du fond en forme tempérée.
Aden
En filigrane, Violence des échanges... est un film aussi politique qu'humaniste, suggérant avec une calme certitude que - comme Alberto Moravia puis Bernardo Bertolucci l'ont montré pour l'Italie des années 1930 - derrière le conformisme, c'est le fascisme qui rampe.
Cahiers du Cinéma
Familier et/ou étranger : dualité qui définit l'aliénation dont le langage est le symptôme. Le film ne prétend pas guérir celui-ci, mais la question qu'il pose n'épargne personne, ni le consultant, ni le patron, ni l'employé, ni vous, ni moi : comment se comporter dans un monde sur lequel on n'a plus prise ?
Le Figaro
Voir la critique sur www.lefigaro.fr
Libération
Moutout, contrairement à Cantet, n'offre pas plus d'échappatoire romantique au spectateur qu'à son héros, et ne le berce d'aucune illusion idéologique. Ce n'est pas drôle, assez désespéré, mais ni défaitiste ni complaisant.
MCinéma.com
Violence... est une si brillante, troublante et émouvante réussite, qu'on mettra ces balbutiements cinématographiques sur le compte de l'angoisse des débuts... Et on attend impatiemment la suite !
Positif
L'esprit de corps effarant du monde des consultants, le portrait du boss théoricien (l'excellent Laurent Lucas) renvoient aux croquis à vif de Mickael Moore. Dans le champ de la gestion et du travail (le corps même du récit), le film est offensif. Percutant.
Première
Si Moutout évite l'écueil moraliste, il bute sur la caractérisation de certains personnages. (...) Une facilité qui n'enlève rien aux qualités de cette fine observation des rappors humains en milieu... tempéré.
Studio Magazine
Voir la critique sur www.studiomag.com
Synopsis
Sobrement, sans pathos, Jean-Marc Moutout fait la somme des petits renoncements qui nourissent la cruauté économique de notre société.
Télérama
Surtout, ce qui fait la force de Violence des échanges..., c'est sa précision extrême : image tirée au cordeau, dialogues d'une efficacité redoutable, progression dramatique minutée. Une précision de dynamiteur.
aVoir-aLire.com
Chronique plurielle sur les vicissitudes de la vie, le scénario s'intéresse en fait aux contrariétés de plusieurs personnages. S'il peut sembler étrange, le titre rend parfaitement justice à un propos qui tend à montrer comment, dans notre monde apparemment civilisé, les rapports humains sont déshumanisés et âpres.
Chronic'art.com
Fortement "tempérée" par ces scènes calmes, la "violence" du titre s'amoindrit au gré d'une certaine mollesse scénaristique. Parti pour réaffirmer l'acuité de la lutte des classes, Moutout court le risque de l'émousser en la posant comme une force aveugle.
Ciné Live
Voir la critique sur www.cinelive.fr
L'Express
Voir la critique sur www.lexpress.fr
Le Monde
En dépit d'une interprétation convaincante et d'une observation assez fine des mécanismes de sélection sociale, la nature manichéenne et instrumentale de ce choix restreint la portée d'un film dont on salue cependant l'ambition.
Le Point
Voir la critique sur www.lepoint.fr
TéléCinéObs
De plus en plus convaincant au fur et à mesure que l'intrigue avance, Violence des échanges en milieu tempéré souffre cependant d'un manque de finesse dans sa représentation des deux camps en présence.
L'Humanité
(...) cette oeuvre sombre, véritable réquisitoire sur l'aliénation par le travail, nous apprend beaucoup sur ce milieu dont le vocabulaire et les actes se rapprochent de l'art de la guerre.