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    Bad Luck Banging or Loony Porn
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    Antoine
    Antoine

    31 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Une petite pépite, pleine de bons moments, ode à la résistance, à la mémoire, fable post-moderne où la dignité fait front. Super rafraîchissant!
    Ferdinand Fassot
    Ferdinand Fassot

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Je ne connaissais pas Radu Jude avant d'aller voir ce film et j'ai complétement été séduit. Ce découpage en trois parties formellement très différentes est une idée merveilleuse de réalisation. C'est un film exigeant pour le spectateur et qui forcément nous fait réfléchir (politiquement et cinématographiquement) une fois sorti de la salle. Je suis impatient de découvrir le reste de sa filmographie mais il est, pour moi, rien qu'avec ce film, le cinéaste roumain le plus talentueux du moment.
    Geraldine Light
    Geraldine Light

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 janvier 2022
    VU LA CRITIQUE PRESSE ULTRA POSITIVE ET ÉBLOUIE j ai été voir le film mais voici ma critique à moi :
    Le fellini roumain nous a pris pour des voyeurs pervers et non des spectateurs. Il a noyé ces réflexions dans du X comme on noie son chagrin dans un vilain verre d alcool. Il en ressort plus de X que de réflexion, comme il ressort au buveur plus de migraine que de consolation. Il n as pas réussi à déshabiller la société et dépeindre ses travers sans déshabiller et malmener ses propres comédiens. Il accuse la société dans laquelle il git lui même comme monstre principale apportant un film dans le cinéma d auteur qui aurait du être réservé au cinéma X des bas quartiers. Voilà puisque le réalisateur ne m as pas épargnée je ne l ai pas épargné. Et j ai été encore gentille:-) .
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Un film confus fait de la juxtaposition de plusieures parties vaguement loufoques et toujours incohérentes. Et bien sûr la sempiternelle diatribe contre les réseaux sociaux accusés de tous nos maux par ceux qui justement s'en delectent
    pierre A
    pierre A

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2022
    Une enseignante, suite à la publication d'une vidéo porno sur internet la mettant en scène, est victime d'un procès public par l'établissement qui l'emploie. L'ensemble des parents partcipant au procès sont sensés représenter un panel sociologique...Mise en scène avec une pointe d'absurde et de dérision qui donne au film un caractère atypique, humoristique et frappant à la fois.
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    Trois parties très inégales pour traiter des sujets qui pouvaient être passionnants : les désordres de la société roumaine, l'absurde hiérarchie des références morales, l’hypocrisie de la bien-pensance, la menace de la pensée conspirationniste - capable de laminer la vérité, l’abandon du vivre ensemble. Mais l’intention ne suffit pas à faire un bon film, pas plus que l'originalité du montage : celui-ci est désagréable à regarder, volontairement choquant, long, nihiliste… mauvais en somme !
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    Emi est enseignante d'histoire dans un lycée de Bucarest. La petite quarantaine, elle a une vie sexuelle active avec son mari qui filme leurs ébats pour les pimenter. Pas de chance : une video se retrouve sur les réseaux sociaux, postée par le réparateur de l'ordinateur familial.
    Des parents d'élèves l'apprennent et obtiennent la convocation d'une assemblée générale. Emi se retrouve sur la sellette.

    Dans la nouvelle Vague roumaine, extraordinairement riche et stimulante, Radu Jude a trouvé sa place bien à lui : celle d'une vigie intellectuelle, mauvaise conscience d'une Roumanie trop prompte à oublier ses vieux démons. Son précédent film, "Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares", évoquait une page sombre et méconnue de l’histoire européenne : ces quelques années où la Roumanie, vaincue par Hitler, s’est alliée avec l’Allemagne nazie sous l’autorité du maréchal Ion Antonescu, un « Pétain roumain » et s'est rendu coupable durant l’opération Barbarossa, sur le front de l’Est, de crimes de guerres et de génocide comme à Odessa en octobre 1941.

    "Bad Luck Banging or Loony Porn" a un titre presqu'aussi long que ce film-là. Un titre à semer la confusion au moment de passer à la caisse du cinéma : "Bonsoir, je voudrais une place pour.... le film porno roumain !" Son sujet est simple : c'est celui que j'ai résumé ci-dessus. Son traitement est plus tarabiscoté et contient trois parties d'inégale longueur.
    La première est un prologue (je n'ose parler d'amuse-bouche) : il s'agit de la courte vidéo tournée par les deux amants. L'image est granuleuse, le cadrage imprécis, le son crachotant. Il s'agit de porno amateur, très cru, qui filme sans détour un sexe en érection, pas vraiment ragoûtant, une fellation et un coït. Pas de quoi étonner les abonnés à Jacquie et Michel, mais assez surprenant au MK2 Beaubourg. Suffisamment en tous cas pour justifier une interdiction en France aux moins de seize ans.
    La deuxième partie est plus longue - et moins pornographique. On suit Emi dans une longue déambulation durant laquelle on comprend, à travers ses conversations téléphoniques hachées, qu'elle se rend à sa convocation. Elle traverse Bucarest, une métropole embouteillée dont les habitants excédés multiplient les incivilités.
    Troisième partie sous forme de parenthèse godardienne : Radu Jude met en image quelques concepts politiques (colonialisme, sexisme, maltraitance infantile, pollution....)
    Il faut attendre la dernière partie pour enfin arriver au cœur du sujet : la confrontation entre la professeure et la meute de parents d'élèves, tous plus agressifs et primaires les uns que les autres, qui entendent obtenir son éviction.

    La situation du film aurait soulevé en droit administratif français une question délicate dont la réponse n'est pas certaine. L'article 25 de la loi du 13 juillet 1983 fait obligation aux fonctionnaires d'exercer leurs fonctions avec dignité.
    Au milieu des 90ies, une gardienne de la paix avait été révoquée pour avoir tourné dans des films X. La cour administrative d'appel de Paris avait considéré que de tels faits étaient "contraires à l'obligation de dignité qu'on est droit d'attendre d'un fonctionnaire de police" et constituaient "une faute de nature à justifier une sanction disciplinaire" ; mais, considérant qu'aucune référence ni mention n'avait été faite dans les films litigieux à la profession de la policière municipale et que par ailleurs, la fonction policière n'avait été, en aucune façon, dans lesdits films mise en cause ni tournée en dérision, le juge avait estimé que la sanction de l'exclusion était excessive eu égard aux faits commis (CAA Paris, 9 mai 2001, Ministre de l’intérieur contre Slujka, n° 99PA00217).

    Quelle décision le juge administratif français aurait-il rendu ? Aurait-il considéré que le fait de tourner dans un film pornographique est contraire à l'obligation de dignité qu'on est en droit d'attendre d'un fonctionnaire de l'éducation nationale, notamment d'un enseignant en contact permanent avec des enfants mineurs ? Pas sûr. Sans doute l'aurait il fait sans guère d'hésitation dans l'hypothèse où, comme dans l’affaire Ministre de l’intérieur contre Slujka précitée, ledit enseignant savait que ses ébats feraient l'objet d'une diffusion publique. Mais la circonstance que leur enregistrement n'avait pas vocation à être diffusée, qu'elle était réservée aux seuls amants dans l'accomplissement de leurs fantasmes, pourrait être regardée comme la vidant de tout caractère fautif. La question me semble très indécise.
    À supposer qu'une faute ait toutefois été retenue, le juge administratif aurait, en tout état de cause censuré une sanction trop sévère - telle que l'exclusion - et aurait validé non sans hésitation un avertissement voire un blâme.

    On me reprochera - et on aura raison - une longue disgression juridique, bien loin du film que je suis censé critiquer.
    C'est que "Bad Luck Banging or Loony Porn" pêche par son manichéisme en mettant face à face deux arguments simplistes : Emi : "J'ai le droit à ma vie privée" vs. les parents d'élèves : "Vous avez des mœurs dépravées".
    Le réalisateur lui-même ne sait pas comment conclure et nous propose trois fins alternatives, la dernière n'étant pas la moins loufoque ni la moins hilarante.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2022
    3 chapitres dans ce film, Ours d'or à la Berlinade 2021, avec une chanson de Bobby Lapointe pour passer d'un chapitre à l'autre, sur fond d'écran rose. Commençant par 5 minutes de porno explicite, la première partie suit ensuite dans Bucarest les pérégrinations d'Emi, la femme de la sex tape, une femme d'une petite quarantaine d'années. Cette promenade un peu trop longue présente toutefois l'intérêt de montrer un pays sous l'emprise de la COVID, un pays où la population est agressive, un pays où les gens ne cessent de s'insulter, le plus souvent avec un langage ordurier à connotation sexuelle. Et puis aussi, on comprend petit à petit qu'Emi a des problèmes à cause de la diffusion par un tiers de la sex tape sur Internet. La deuxième partie peut faire penser au cinéma de Jean-Luc Godard, le film égrenant une sorte de dictionnaires avec images et citations. La troisième et dernière partie nous amène au cœur du problème rencontré par Emi : Emi est prof d'histoire dans un lycée huppé de la capitale et, suite à la diffusion de la sextape sur Internet, on la retrouve au centre d'un procès populaire dont le jury est composé de parents d'élèves. A-t-elle causé du tort au lycée ? Est-il imaginable qu'elle y reste ? L'occasion est belle pour Radu Jude de montrer que le pornographie existe ailleurs que dans la diffusion d'images à caractère sexuel, qu'elle peut aussi se trouver dans des positions racistes ou négationnistes, dans des propos misogynes ou autre affirmations de classe dominante. Ouvertement provocateur, ce film de Radu Jude est loin d'être parfait mais également loin d'être inintéressant.
    cc De Polignac
    cc De Polignac

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    1 ere scene du film très crue, ensuite 40 min a voir la protagoniste marcher dans la rue avec des scenes banales., au supermarché et dans les.lieux publics. ensuite 30 min de diapos , decorellées du thème.
    et une fin en trois version, rappellant que ce film esr "un blague" dixit la réalisation.
    aucun intérêt et un vide magistral
    Bostan Crud
    Bostan Crud

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2021
    Ce film est un veritable chef d'ouvre, finalement un réalisateur a le courage de prendre position et raconter le réel, le vrai.
    Jacquot
    Jacquot

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    Excellent film et découverte de ce réalisateur roumain que je ne connaissais pas.
    Une critique acerbe de la laideur qui envahit la vie quotidienne, des comportements qui pourrissent tout, et de leurs répercussions destructrices.
    Et un film avec beaucoup de séquences très drôles, et de magnifiques plans séquence de Bucarest.
    Joe Dredd
    Joe Dredd

    46 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 décembre 2021
    Un film un peu coquin sur les déboires d'une enseignante qui voit sa sextape diffusée accidentellement sur internet promettait d'être sympa... surtout s'il était présenté comme un comédie. En fait...non.
    Le film commence par une scène de pornographie d'une rare laideur et d'une infinie vulgarité. S'ensuit une déambulation interminable et sans intérêt dans un Bucarest mal filmé. Les rares dialogues sont agressifs et laids. La seconde partie est une succession d'images plus ou moins immondes. La troisième est une engueulade. Lamentable de tourner des films pareils.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2021
    Bad Luck Banging or Loony Porn est, sans doute, l'un des films les plus barrés de l'année. Découpé en trois parties distinctes, le dernier film de Radu Jude à qui l'on doit l'excellent Aferim, est totalement iconoclaste. La première partie suit l'errance d'une enseignante, dont la sextape a fuité sur internet, dans les rues de Bucarest. Lent et contemplatif, cette partie présente Bucarest comme une ville en ruines, la seconde, montage très godardien d'images et d'aphorismes sur la politique, la religion ou encore l'antisémitisme est une forte charge critique à l'égard de la Roumanie et de son gouvernement, la troisième qui présente le procès de l'enseignante par les parents d'élèves poursuit cette veine dénonciatrice sous le mode de la farce avec un final d'un mauvais goût assez réjouissant. Très drôle malgré la gravité de son propos, bad luck banging or loony porn , même s'il frôle l'exercice de style, est une oeuvre conceptuelle assez folle notamment dans sa manière presque documentaire d'y introduire la pandémie de covid 19. Bref, réjouissant, politique et décalé, l'un des films de l'année.
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    7 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2021
    Difficile de ne pas attribuer à ce film la note parfaite en dépit de quelques maladresses évidentes de réalisation. Il a en effet deux mérites exceptionnels : celui de capter parfaitement notre époque (ne cherchez pas, vous ne verrez pas un film plus juste sur une grande ville européenne en 2021), et celui d'exploser la structure narrative pour faire du cinéma un prodigieux outil interactif d'exploration du monde. En prime, on découvre la Roumanie contemporaine, si proche et si ignorée. Cinq étoiles donc, hop, à ne surtout pas rater.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    Je connaissais le roumain Radu Jude au travers ses derniers films que j’avais particulièrement aimés. « Aferim », sorti en 2015, sorte de western valaque, reprise de l’éternel thème du chasseur de primes à la poursuite du fugitif …Dans la Roumanie du 19e siècle, deux hommes à cheval, le père brigadier et son fils, sont à la recherche d’un esclave gitan qui a commis l’erreur fatale de céder aux avances de l’épouse du boyard, son maître et propriétaire. Chemin faisant, le père fait l’éducation du fils à grand renfort d’aphorismes, de lieux communs et de proverbes, tous fortement teintés de racisme, de misogynie, de xénophobie, le tsigane est un corbeau, mais le summum dans la bouche d’un prêtre orthodoxe rencontré en chemin est le juif, rangé au rang des sous-hommes !!...Ensuite il y a eu « Peu importe que l’histoire nous considère comme des barbares », sorti en 2019. Et où Radu Jude se penchait sur une histoire occultée celle du massacre des juifs d’Odessa par l’armée roumaine. Et des massacres qui ont suivi sous la direction du maréchal Antonescu, dictateur d’une Roumanie fasciste, allié de l’Allemagne nazie. Et c’est une phrase attribuée au maréchal « Peu m’importe si l’Histoire nous considère comme des barbares » que Radu Jude a repris comme titre de son film. Et déjà, ce film fort et prenant laissait peu d’espoir sur la possibilité d’un pays de partager une histoire commune et de regarder en face les zones d’ombre du passé. C'est une thématique souvent reprise par Radu Jude...mais on pouvait regretter que son film ne soit présenté que dans deux cinémas à Paris. Avec « Bad Luck Banging or Loony Porn » c’est pire, une seule salle dans Paris Intramuros, et 3 en banlieue…. Déjà ce titre qui n'a rien de roumain et que l’on peut traduire approximativement par « baise malchanceuse ou porno déglingué » peut surprendre… Le film a pourtant reçu l’Ours d’Or à la dernière Berlinade de 2021 et je m’en étonne…tant le film détonne …est-ce une provocation ou une farce comme le réalisateur le suggère en fin de film….
    À Bucarest, une enseignante risque sa carrière à cause d'une sextape tournée par son mari et qui a fuité sur les réseaux sociaux…. Les premières images ont justifié l’interdiction du film au moins de 16 ans…Le film est curieusement construit, d’emblée Radu Jude nous place face à la vidéo du litige, une bande porno amateur qui n’a rien de bien choquant…Puis , on suit trop longuement la déambulation d’Emi, la professeure, en stricts habits de ville, à travers un Bucarest, bruyant, assez sale , où les disputes de rue tournent vite aux insultes dégradantes, dans une haine sexiste et raciste…Elle cherche à endiguer la diffusion de la sextape par d’incessants appels sur son portable….suit une espèce d’intermède central à base de séquences d’archives, de vidéos anodines détournées à coups de citations de soi-disant penseurs…et qui revient sur les vieux démons de la Roumanie…d’Antonescu à Ceausescu…cela devient vite exaspérant ... pour arriver finalement au procès de la professeure devant les parents d’élèves, ouvrant une réflexion sur la place et le sens de l'obscénité hors des sphères privées. …Radu Jude, témoigne certes d’une réjouissante folie subversive (sexe frontal en introduction), mais se complaît dans des poses d’auteur, une misanthropie et un côté fourre-tout qui noient son propos sur les dérives de l’époque et des mœurs roumaines (extrême droite, puritanisme, consumérisme), c'est bavard, les couleurs sont affreusement saturées, les dialogues vulgaires sinon orduriers, c'est grinçant, dérangeant, bien plus obscènes qu’une partie de jambes en l’air…et finalement même pas drôle comme annoncé par certains critiques !!!
    Comme vous l'avez compris, je n'ai pas du tout aimé....
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