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Singulier et attachant, ce petit film roumain est une étude de mœurs incisive et un modèle de film animalier
Vera est vétérinaire dans un zoo, chargé d’accueillir une tigresse, le temps de lui administrer des soins. Lorsque cette dernière s’échappe en pleine nuit, une quête pour la retrouver s’organise. Vera va vivre deux en parallèle de cette quête une vraie introspection sentimentale, pas particulièrement passionnante… C’est long, ennuyeux et décevant.
Une tigresse s'échappe du zoo de Bucarest pendant que la vétérinaire qui en a la charge traverse une crise affective. Le thème n'est pas banal, c'est le moins que l'on puisse dire, et donne tout son intérêt à ce film roumain bien mené, bien joué et dépaysant. On n'oublie pas l'image de la tigresse sur le fond bleu de la piscine. Très recommandable.
Au milieu d’un été aux sorties ciné asséchées par les JO, à coté de certains films de « très longs métrages » flirtant avec les deux heures trente, trois heures…voici un film roumain qui pourrait remporter et la médaille d’or de l’originalité et la palme de la brièveté (1h20) offrant même pour cette durée, deux histoires dans l’une !! Vétérinaire dans un zoo de Transylvanie, Vera supervise au fusil hypodermique la capture d’une tigresse qu’un caïd abrite chez lui dans une piscine vide…Après cette rude journée, elle passe au bureau de son mari et le surprend en galande compagnie…Enragée elle retourne au zoo et dort dans un râtelier non sans avoir rendu visite à la tigresse…. Sans doute, chavirée d’avoir surpris son mari en train de la tromper, Vera referme mal la cage. La bête s’enfuit : il est urgent de la localiser pour la neutraliser…Tandis que la battue s’organise, menée par Vera et la police locale, son mari ressurgit…En pleine traque du fauve, elle s’explique avec ce dernier sur la perte traumatisante d’un enfant, mort avant d’être baptisé, et privé de sépulture digne par l’église orthodoxe…
Une tigresse qui rugit, une femme blessée qui réagit de façon animale, une scène de la vie conjugale en pleine chasse à la bête sauvage dans une forêt profonde ou au cœur touristique d’une cité médiévale…A la fois film d’aventure, drame existentiel, comédie absurde et… fiction animalière. Le cinéaste roumain Andrei Tanăse, 41 ans, pour son premier long métrage, n’a pas besoin de beaucoup de temps pour mélanger les ingrédients dans son shaker de cinéaste puisque son film a le bon goût, comme je l’ai précisé, de durer 1 h 20. Une confirmation que la concision n’est nullement un défaut. Andrei Tanase sait faire surgir le saugrenu dans le quotidien et créer à force de contrasta une situation flottante, ambivalente, comme en apesanteur, à l’image de ce couple au bord du vide…Catalina Moga incarne avec force cette héroïne nerveuse et religieuse, personnage féminin riche en nuances et contradictions ,délicate et énergique, une vraie tigresse. Mention spéciale à la tigresse Mia, dirigée par le célèbre dresseur Thierry Le Portier, qui communique sa force inquiétante au film …
Une tigresse qui rugit, une femme blessée qui réagit de façon animale, une scène de la vie conjugale en pleine chasse à la bête sauvage dans une forêt profonde ou au cœur touristique d’une cité médiévale…A la fois film d’aventure, drame existentiel, comédie absurde et… fiction animalière. Le cinéaste roumain Andrei Tanăse, 41 ans, pour son premier long métrage, n’a pas besoin de beaucoup de temps pour mélanger les ingrédients dans son shaker de cinéaste puisque son film a le bon goût, comme je l’ai précisé, de durer 1 h 20. Une confirmation que la concision n’est nullement un défaut. Andrei Tanase sait faire surgir le saugrenu dans le quotidien et créer à force de contrasta une situation flottante, ambivalente, comme en apesanteur, à l’image de ce couple au bord du vide…Catalina Moga incarne avec force cette héroïne nerveuse et religieuse, personnage féminin riche en nuances et contradictions ,délicate et énergique, une vraie tigresse. Mention spéciale à la tigresse Mia, dirigée par le célèbre dresseur Thierry Le Portier, qui communique sa force inquiétante au film …
"Tigresse" est un film sur la traque d'une Tigresse échappée d'un Zoo. Mais c'est surtout l'occasion pour Vera la vétérinaire de faire le point sur son couple. En effet elle a surpris son conjoint la langue dans le pot de confiture, si on peut appeler cela comme ça.
Et les voilà en train de se chamailler en pleine forêt des Carpates, à la recherche d'un fauve affamé, avec des flics et un chasseur attitré !
Vera doit aussi faire face à la destinée de son enfant mort-né alors qu'il n'a pas été baptisé ! Et qui n'est pas accepté dans un cimetière orthodoxe. C'est une problématique, qui a peut être du poids en Roumanie...mais euh comment dire, qui a du mal à m'émouvoir.
Cela ressemble plus à un reportage sur "Arte"
Et les voilà en train de se chamailler en pleine forêt des Carpates, à la recherche d'un fauve affamé, avec des flics et un chasseur attitré !
Vera doit aussi faire face à la destinée de son enfant mort-né alors qu'il n'a pas été baptisé ! Et qui n'est pas accepté dans un cimetière orthodoxe. C'est une problématique, qui a peut être du poids en Roumanie...mais euh comment dire, qui a du mal à m'émouvoir.
Cela ressemble plus à un reportage sur "Arte"
1h20 d’ennuis totale, une fin avec un bon potentiel mais malheureusement complètement raté. Je déconseille fortement d’aller le voir
Un très beau film tout en sensibilité et émotions. On rentre tout de suite dans l'histoire, qui est captivante. L'actrice principale est magnifique. Un beau moment.
Yves G.
Vera est vétérinaire dans une petite ville des Carpates. Elle vient de perdre son fils à la naissance et ferraille avec le clergé orthodoxe pour lui donner une sépulture chrétienne. Elle découvre que son mari la trompe avec une jeune lycéenne. Enfin, son zoo a récupéré une tigresse dont Vera, troublée par les drames qui viennent de s’abattre sur elle, laisse par inadvertance ouverte la porte de sa cage.
Le titre et l’affiche de "Tigresse" sont trompeurs. On imagine volontiers un film animalier de Pixar ou de Jean-Jacques Annaud façon "Deux Frères", prêtant à sa féline héroïne un comportement anthropomorphe, qui attirerait les ados amateurs de peluches. Tout au contraire, "Tigresse" nous vient de Roumanie, un pays dont le cinéma âpre se situe aux antipodes des afféteries sucrées hollywoodiennes. Ce cinéma raconte souvent, avec un grand talent, des histoires sordides d’avortement dans des résidences étudiantes, de viol dans des couvents retirés ou de corruption.
"Tigresse" n’est pas un film sordide ; mais c’est assurément un film grave. Son héroïne est une femme en pleine crise. On aura compris que cette cage laissée ouverte est un acte manqué, un désir inconscient de Vera de libérer le fauve qui dort en elle. Heureusement la métaphore, qui serait vite devenue pesante, n’est pas poussée trop loin. Tigresse, une fois les caractères dessinés, raconte la traque de cette bête, d’abord dans la forêt qui entoure le zoo, puis dans la ville médiévale de Târgu Mureș où elle s’est glissée.
Pareil sujet aurait pu donner lieu à bien des traitements possibles. Le thriller, la comédie voire l’errance poétique ou métaphysique. Le réalisateur Andrei Tănase, dont c’est le premier film, choisit un juste milieu bien sage. Son film, inspiré d’un fait divers, dure une heure et vingt minutes à peine et ne contient guère de rebondissements. Cette modestie en fait le prix mais en limite aussi l’ambition.
Le titre et l’affiche de "Tigresse" sont trompeurs. On imagine volontiers un film animalier de Pixar ou de Jean-Jacques Annaud façon "Deux Frères", prêtant à sa féline héroïne un comportement anthropomorphe, qui attirerait les ados amateurs de peluches. Tout au contraire, "Tigresse" nous vient de Roumanie, un pays dont le cinéma âpre se situe aux antipodes des afféteries sucrées hollywoodiennes. Ce cinéma raconte souvent, avec un grand talent, des histoires sordides d’avortement dans des résidences étudiantes, de viol dans des couvents retirés ou de corruption.
"Tigresse" n’est pas un film sordide ; mais c’est assurément un film grave. Son héroïne est une femme en pleine crise. On aura compris que cette cage laissée ouverte est un acte manqué, un désir inconscient de Vera de libérer le fauve qui dort en elle. Heureusement la métaphore, qui serait vite devenue pesante, n’est pas poussée trop loin. Tigresse, une fois les caractères dessinés, raconte la traque de cette bête, d’abord dans la forêt qui entoure le zoo, puis dans la ville médiévale de Târgu Mureș où elle s’est glissée.
Pareil sujet aurait pu donner lieu à bien des traitements possibles. Le thriller, la comédie voire l’errance poétique ou métaphysique. Le réalisateur Andrei Tănase, dont c’est le premier film, choisit un juste milieu bien sage. Son film, inspiré d’un fait divers, dure une heure et vingt minutes à peine et ne contient guère de rebondissements. Cette modestie en fait le prix mais en limite aussi l’ambition.
selenie
Le film débute vite avec la rencontre entre les différents protagonistes autour du Tigre, de son propriétaire qu'on devine plus ou moins mafieux, la vétérinaire et son assistant, puis enfin le mari avant d'apprendre le drame qui a endeuillé le couple. On apprécie le côté réaliste, et surtout l'approche envers les animaux, et du tigre en particulier. On sait (dès la bande-annonce et par le dossier presse), que l'adultère et donc la détresse de Véra/Moga doit servir une sorte de parallèle avec la fuite et la force de la tigresse. On comprend mais on ne peut pas dire que le parallèle soit franchement probant, ou de loin. Il aurait fallu un lien ou un point commun plus fort entre la vétérinaire et la tigresse, ici on reste dans un certain flou artistique. Puis quitte à choisir une durée étonnamment courte (1h20) il aurait été peut-être judicieux de choisir une histoire en temps réelle qui aurait accentué la tension. Malheureusement les deux femmes (tigresses !) ne sont pas assez reliées par le scénario, on reste sur notre faim. Ironie du sort, le film est peut-être trop court pour avoir pu étoffer ce récit à double lecture.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Film très moyen avec un scénario très simpliste, bizarre cette façon de chercher un animal sauvage, peut être parce que ça se passe en Roumanie, deux sujets dans ce film dont je n'ai pas compris le point commun
même si le début du film est sans surprise, je dois avouer que la chasse au tigre est passionnante, d’autant que le réalisateur rajoute des problématiques sociale ( divorce, enterrement) qui montrent
la réalité de la Roumanie actuelle ? L’actrice principale ( Catalina Moga) porte le film sur ses épaules par son charisme ….Le scénario est simple mais la mise en scène subtile et dynamique, le format est idéal (pas de longueurs). Je ne saurais que conseiller cette tigresse, un petit film original et plutôt surprenant .
la réalité de la Roumanie actuelle ? L’actrice principale ( Catalina Moga) porte le film sur ses épaules par son charisme ….Le scénario est simple mais la mise en scène subtile et dynamique, le format est idéal (pas de longueurs). Je ne saurais que conseiller cette tigresse, un petit film original et plutôt surprenant .
velocio
Inspiré d’un fait réel survenu en 2011 dans la ville de Sibiu, proche de Târgu Mures, qui avait vu une tigresse s’évader vers les bois voisins puis dans la ville elle-même, très court (1 h 20 minutes), très bien filmé caméra à l’épaule, bénéficiant d’un montage nerveux, "Tigresse" tient les spectateurs en haleine du début jusqu’à la fin. Il n’est pas interdit de voir un parallèle entre cette tigresse qui s’échappe de sa cage et Vera qui, n’ayant plus confiance dans son partenaire, s’échappe de son couple. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-tigresse/
traversay1
Avec Tigru, Andrei Tanase s'est inspiré de l'histoire réelle, et néanmoins roumaine, de l'échappée belle d'une tigresse hors du zoo où elle coulait des jours plus ou moins heureux. Le fauve est lâché et la vétérinaire responsable de négligence participe à une battue assez absurde pour le retrouver. Ceci n'est qu'un aspect du film, qui lui donne son suspense, tout relatif, et une bonne dose de drôlerie, quand des citoyens croisent la route d'un félin qui profite de ses moments de liberté. De façon concomitante, le film nous entretient des états d'âme de la vétérinaire, femme blessée et trompée, elle-même prisonnière d'une cage d'obsessions et de ressentiments. Le parallèle ne fonctionne pas si mal entre l'humaine et l'animal et le ton du long-métrage tranche assez avec les exemplaires du cinéma roumain que l'on a l'habitude de voir sur nos écrans, certes souvent brillants mais s'étirant en longueur dans la majorité des cas et saturés de dialogues et de psychologie. Tigru est d'un autre acabit, ramassé dans le temps (80 minutes), linéaire et finalement assez simple dans sa progression dramatique. Ce qui ne l'empêche pas de parvenir à une efficacité réelle que la prestation de son actrice principale, Catalina Moga, rehausse encore.
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