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    Rhino
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    12 critiques spectateurs

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    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2024
    ‘Rhino’ pourrait n’être qu’un simple film de gangsters de plus, qui repose sur le canevas classique de l’irrésistible montée en puissance qui précède la chute. Le fait qu’il se déroule en Ukraine apporte bien sûr une pincée d’exotisme gris dans le décorum et le sous-texte culturel et social…sans même parler du fait que quand il est question du délabrement des infrastructures et de la corruption endémique qui font les grands films mafieux, l’Ukraine fait figure de de paradis perdu. La particularité du film tient à la personnalité contradictoire de Rhino, incarné par le très minéral Serhii Filimonov (engagé volontaire depuis dans la Brigade Azov, autant dire qu’il a le physique de l’emploi), dont on devine qu’elle aurait pu lui permettre de prendre une autre voie. Le film se déroule dans les années qui suivent immédiatement la dislocation de l’URSS, quand un capitalisme sauvage prit un ascendant irrésistible sur un État complètement défaillant. ‘Rhino’ est le fruit du choc entre la violence des nouvelles valeurs occidentales érigées en modèle à suivre, comme la cupidité, l’individualisme et l’indifférence aux autres et les anciennes valeurs soviétiques, rigidité, autoritarisme vertical et insensibilité. La séquence d’ouverture, qui résume les premières années de Rhino et les dernières du pays qui l’a vu naître, marque néanmoins plus que tout le reste du film, avec un plan-séquence d’une virtuosité ébouriffante.
    Dexter2105
    Dexter2105

    33 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2023
    C'est glauque et sordide sans jamais être intéressant. On ne prend aucun plaisir à suivre cette épopée et ces personnages dénué de sens .
    Pascal I
    Pascal I

    752 abonnés 4 118 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 novembre 2023
    Polar de série B avec son lots d'improbabilités, sans grand rythme et coiffé d'un "super" héros pas très convaincant. A éviter. 1.5/5 !
    pfloyd1
    pfloyd1

    128 abonnés 2 106 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2023
    Rhino est le surnom donné à cet enfant issu d'une famille ukrainienne aimante, enfant qui basculera dans la délinquance après quelques drames successifs. Doté d'une bonne réalisation, l'histoire est bien rythmée et de plus en plus violente au fil de sa trame. Ce qui permet aussi de découvrir la rudesse de la réalité quotidienne des habitants de la campagne ukrainienne. Là bas, ça ne plaisante pas, face à une Police démunie, la violence prend vite les dessus. Sans être un excellent acteur, le personnage principal s'en sort pas trop mal. "Les Affranchies" version ukraine...
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2023
    Film à voir pour le côté divertissant. Pour le reste c'est du classique pour le genre, de plus les personnages ne sont pas assez développés. Les décors sont bien faits et la mise en scène pas mal. L'histoire manque d'inspiration et la fin était très prévisible. Une série B sympathique. Si vous aimez la violence vous allez vous régaler, si vous cherchez une histoire bien construite avec du suspens, ce film n'est pas fait pour vous.
    Jeune Ras
    Jeune Ras

    9 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 avril 2023
    Scénario et réalisation qui paraissent bons dans les premières minutes mais qui s’essouffle tres rapidement pour donner lieu à un mauvais film de gangsters moyennement interprété et moyenne réalisé
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    136 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2022
    Une bonne interprétation pour ce film de gangsters, la réalisation est classique. La longue séquence de présentation est excellente.
    Kowalski
    Kowalski

    2 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2022
    Rhino n’a probablement aucun rapport avec la situation actuelle de son pays d’origine, l’Ukraine, victime de l’agression militaire russe, et pourtant...
    À travers l’ascension d’un jeune provincial dans les années 90, c’est toujours un peu la quête d’indépendance et d’autonomie qui est à l’œuvre... et le risque d’en subir les conséquences. Film de gangster, Rhino tient plus du drame psychologique que du polar social, et réussit le portrait sans concession d’un criminel au bord du gouffre. Entre ultraviolence et introspection, le parcours initiatique de Vova fascine de bout en bout. Et, on l’aura compris, ce Rhino féroce, magistralement interprété par le jeune Serhii Filimonov, fait tout l’intérêt de ce long métrage ukrainien d’Oleh Sentsov.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2022
    « Tous les problèmes ne se règlent pas avec les poings, il faut aussi en avoir dans la tête. » Ce n'est pas trop la façon de faire de Rhino, le personnage principal de ce film qui ne va jamais reculer devant un combat. En même temps, il fallait être solide pour survivre à cette époque. La loi du plus fort, mais personne ne gagne vraiment jamais dans ce genre de guerre. Une guerre de territoire où tous les coups sont permis. Sans jeu de mots, "Nosorih" n'est pas un film coup-de-poing, c'est un film de voyous comme il en existe des tas. On peut même dire qu'il n'y a pas vraiment d'histoire puisque l'on suit la traditionnelle ascension d'une brute avant sa chute. Pas plus, pas moins. Cet antihéros qu'Oleh Sentsov nous présente est certes charismatique, mais il manque de personnalité tout comme le film. Ce n'est pas un personnage marquant tout comme le film ne l'est pas. Le réalisateur enchaine les scènes de violence, mais c'est tellement superficiel qu'aucune de ces scènes n'a jamais l'impact escompté. Le film se laisse regarder, mais je m'attendais à quelque chose de plus fort.
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 018 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2022
    Ascension d un criminel dans l Ukraine post-soviétique, un parcours retrace de manière réaliste. Aucune fioriture néanmoins cette réalisation nous tient bien de début à la fin.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2022
    À l’image de l’effondrement de l’URSS, l’Ukraine est plus que jamais au-devant de la scène, car le pays file vers l’indépendance. C’est également ce qui animera la quête du héros, malgré un parcours atypique, mais dont la volonté sera épargnée. Oleh Sentsov a déjà exploré un pan de cette ascension avec son adolescent « Gámer », avant de passer à la dystopie absurde avec « Numbers », qu’il a réalisé durant son incarcération en Sibérie. Ici, il cherche l’accompagnement par l’intime, une manière de prouver son aisance avec le sujet et de justifier la portée de la tragédie vécue. C’est avec l’âme d’un militant, mais également d’un citoyen convaincu, qu’il mène à bien cette première réalisation, post-libération. Malheureusement, la réalité fait que l’ombre russe traîne toujours dans les parages. C’est donc une manière pour lui de célébrer la résistance et la culture ukrainienne à travers le cinéma.

    Un enfant apparaît là, déjà loin de l’innocence qu’on pourrait lui associer. Il vit dans un mouvement de violence, jusqu’à mettre à terre un tournesol ou provoquer quelques gamins d’un quartier voisin. Il réagit à l’instinct, fait appel à ses pulsions, qui le réconfortent et le protègent. C’est déjà le signe avant-gardiste qui fera de lui un animal, qui aura son temps pour être apprivoisé, mais également un temps où le rodéo sera sans limite. Il devient alors un rhinocéros, cornu par les coups qu’il encaisse et devra simplement cultiver ce qui fait de lui le père et le gangster de sa famille. Ce n’est qu’à la spontanéité d’un habile plan-séquence que le cinéaste restaure son passé, son enfance et son foyer. Il peut également s’agir d’un miroir subtil que la mutation de la société à travers le temps, jusqu’à venir troubler l’équilibre familial. Vova (Serhii Filimonov) apparaît alors comme une brute, qui trône sur son patelin à sa manière et file à la conquête d’autres territoire avec des partenaires, encore plus nerveux que ce dernier.

    Sentsov s’en tient donc au portrait de cette génération, voire de son héritage, sachant qu’entre les embuscades armées et les orgies, il existe bel et bien une rédemption au bout du tunnel. Il en appelle au versant émotionnel de son anti-héros, qui ne gagne pas toujours à être crédible, car le classicisme du récit balise déjà toute la chute qui l’attend. Parallèlement, le discours naïf qu’il entretient freine son espérance de vie. On ressent ainsi une hésitation entre la solitude du patient et un collectif dysfonctionnel, mais la caméra se contente parfois de décrire plutôt que d’investir pleinement la psyché des protagonistes. La mise en scène ne reste pas moins audacieuse et offre des instants de pure sincérité entre les coups involontaires et le plaisir de vivre. On pense notamment à un mariage, où les personnages féminins perdront ensuite toute leur verve, afin de servir la rébellion du « Rhino » (Nosorog), loin d’être pleinement satisfait de l’ordre établi.

    Les institutions sombres et la criminalité prospère, même jusque dans la haute sphère gouvernementale, parfois absente, parfois oppressante. Ce sont ceux qui tiennent une arme à la main qui ont le pouvoir de changer, mais c’est avec tout sur le travail introspectif que Sentsov cherche à convaincre son public. Que ce soit étroitement lié ou non à la situation géopolitique de son pays natal, le metteur en scène cultive habilement le folklore des gangsters. Il nous surprendra de moins en moins au fil du récit, mais continue néanmoins de maintenir une tension palpable, superposée sa définition de la tragédie, celle qui touche son âme, celle qui empoisonne sa patrie.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 janvier 2022
    Petit délinquant, Vova, devenu "Rhino", monte dans la hiérarchie du gangstérisme, dans les années 90 en Ukraine. Rhino est un film plein de rage, réalisé par Oleg Sentsov, qui raconte à travers un personnage emblématique les années sauvages de son pays, après la fin de l'URSS. Sentsov, emprisonné par la justice russe durant 5 longues années, y exprime toute la violence d'une société gangrenée par la corruption et fait de son héros un homme aux instincts bestiaux qui cherche aussi la rédemption. Hormis un prologue audacieux, qui résume une dizaine d'années en une poignée de minutes, dans d'étonnants faux plans séquences, le film reprend le schéma classique des films de pègre, de l'apogée à la chute d'un voyou, ménageant cependant un grand nombre d'ellipses qui ne servent pas sa compréhension. On sent bien la volonté de Sentsov de faire comprendre la psychologie de Rhino mais l'on retient avant tout le sordide des situations et une certaine insistance sur les faits les plus sanglants. Malgré quelques scènes teintées d'onirisme ou de mélancolie, le caractère repoussant des actes violents prédomine et il est difficile d'éprouver la moindre compassion pour le personnage principal.
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