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    Dodo
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    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2022
    Un film très mignon et assez philosophique je pense, qui traite d'énormément de sujets plus ou moins sensibles. Je me demande si le dodo ne serait pas une allégorie du changement climatique dans le film. C'est ce que j'ai vu en lui. Son existence est flagrante mais remise en cause, les personnages continuent de vivre leur vie normalement en sa présence, ce qui donne lieu à des scènes assez absurdes (les deux nana qui se font la bise au dessus de ses fiantes). La scène qui raconte comment le dodo a disparu met en perspective la culpabilité de l'espèce humaine. Je vais avoir besoin d'y réfléchir plus longuement pour comprendre les messages notamment la fin.

    Tout cela est raconté avec les problématiques de l'argent avec en toile de fond la crise financière grecque, avec la question de la corruption, de magouilles financières, la problématique des migrants réfugiés en Europe, ainsi que la transphobie, qui rajoutent autant d'angles à garder à l'esprit. Tous les problèmes des différents protagonistes semblent bien peu de choses face à l'insolite de la découverte de l'animal. Cela ne les dévie pourtant absolument pas de leur petites problématiques individuelles. La présence du volatile va tout de même les amener à se poser des questions, jusqu'à, un par un, révéler leurs secrets et mensonges.
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2022
    Déjà passé à Un Certain Regard avec son Xenia en-chanté, le réalisateur de l’absurde « Attaque de la moussaka géante » et de « Strella » revient avec un fossile de premier ordre, pourtant bien vivant et avec toutes ses plumes. Panos H. Koutras s’approprie alors « Alice au pays des merveilles », tout comme le célèbre zoo de Ionesco, afin d’étudier la condition humaine dans sa lente agonie et dépression. Une dizaine de protagonistes viendront ainsi se superposer dans sa démarche anachronique, ou quasi-fantastique, où la célèbre volaille des îles Maurice, disparus depuis plus de trois siècles, signe un retour ambigu dans le jardin d’une modeste demeure. Un mariage se profile, mais rien ne semble aller dans tout ce beau monde qui se démène pour que l’heureux événement reste mémorable, par bien des aspects.

    S’il est dans un premier temps plus aisé d’entrer dans l’analyse d’une Grèce en crise depuis 2012 et plus loin encore, le sujet est pourtant entremêlé d’autres caractères sociales, pesant sur les membres qui composent la troupe. Une famille bourgeoise ruinée n’a plus que les apparences de leur gigantesque demeure, afin de rassurer leurs collaborateurs extérieurs, des ouvriers qui n’ont pas plus de prétention, car ces derniers sont en mal de pouvoir d’achat. Les parents font constamment face à leur passé, où la mère (Smaragda Karyd) fantasme sur son unique rôle dans une série télévisée et le père (Akis Sakellariou) fait face à ses responsabilités, entre la débauche et la générosité. Comme ces piliers du récit, tout le monde aura des secrets et surtout une vérité à obtenir de l’arrivée soudaine d’un Dodo, apeuré et fans de pop-corn.

    Sa présence ne constitue pourtant pas tout l’enjeu d’une intrigue qui prend le temps de développer ses personnages en ouverture, avant de les réunir avec leurs soucis, sous le même toit. Koutras questionne ainsi son spectateur sur le retour de la créature. Est-elle d’une bienveillance ou annonciateur de l’extinction, à l’image des faucheurs que sont les Hommes et leurs ambitions ? Chacun devra définir ses priorités, relativiser sur ses craintes et cette réponse se situe à la frontière du fantastique, tel Alice, s’évanouissant dans un monde chaotique et où son pèlerinage l’emmènera à trouver la voie pour affronter la dure réalité de la vie. Le film n’est en aucun cas subtil dans cette approche, mais aura le mérite de trouver un peu de sincérité dans quelques élans lyriques. Hélas, il faudra passer par de trop nombreuses cas et contraintes avant de pouvoir prétendre à cette lueur d’espoirs.

    Le rythme n’est pas le meilleur ami de cette comédie baroque, qui ne pousse pas jusqu’au bout ses propos, sa lutte intergénérationnelle ou sur l’immigration. « Dodo » y laisse plus de plumes que prévu dans sa fable absurde, où il ne profite jamais pleinement de ses enjeux, survolés dans un coin, avant de les conclure dans une pseudo-résilience bourgeoise. L’animal, censé donner une seconde chance aux individus qui l’entourent ne trouvent pas cet écho qui fait d’eux une communauté ou un collectif solide. Il n'est que le témoin d’un fiasco qui traîne en longueur et qui ne raconte rien d’assez neuf pour que ce soit aussi pertinent que son histoire outrancière, caricaturale à souhait et assurément tragique.
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2022
    Avec "L'attaque de la Moussaka géante", "Strella" et, surtout, "Xenia" on pensait qu'avec le grec Panos H. Koutras, on avait trouvé un réalisateur original, un réalisateur capable de nous entrainer de façon tout à la fois audacieuse et amusante dans la communauté LGBT. Déception ! "Dodo" s'avère filmé de façon très paresseuse, c'est lent, c'est creux, c'est lourd, et, jusqu'au bout, on se demande ce que le dodo, cet oiseau endémique de l'Ile Maurice, incapable de voler et qui, de ce fait, a disparu il y a 300 ans vient faire là-dedans. On croit percevoir une satire des classes les plus riches mais cela est fait de façon tellement mollassonne qu'on est très vite gagné par un ennui profond. Restent 10 minutes durant lesquelles une certaine vigueur pointe son nez dans le récit lorsqu'on approche du dénouement. C'est peu, face aux 120 autres minutes !
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    349 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2022
    Dodo est un film grec de Panos Koutras ("l'attaque de la moussaka géante"), présenté en sélection officielle du dernier Festival de Cannes.
    Il est conseillé néanmoins de s'acculturer avant d'aller en projection, les codes du nouveau cinéma grec pouvant désarçonner le spectateur français.
    On est ici très directement projeté dans un mélange de comédie sociale (post tutelle financière et arrivée massive de réfugiés) et d'extravagance latine lorgnant du côté d'Almodovar.
    Le choix du Dodo tient à la symbolique de l'animal massacré par des colons débarqués au 16ièm siècle en Ile Maurice tout à son rôle central dans le récit "Alice au pays des merveilles".
    Il tient enfin la place de ces animaux de cinéma révélant la face cachés des personnages d'une histoire.
    "Ainsi, dans leur luxueuse villa aux environs d’Athènes, Mariella et Pavlos, un couple au bord de la ruine, s’apprêtent à célébrer le mariage de leur fille Sofia avec un riche héritier. C’est alors qu’un dodo, oiseau disparu il y a 300 ans, fait son apparition, entraînant tous les protagonistes dans une ronde folle. La situation sera bientôt hors de contrôle..."
    C'est un film loin d'être désagréable à regarde même si par certains aspects il peut paraître un peu bancal.
    Il permet néanmoins de découvrir ce nouveau cinéma grec qui commence à digérer avec créativité les épreuves subies par cette société qui ne l'oublions pas est la mère de toute les démocraties.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2022
    Sofia doit se marier dans le domaine que possèdent ses parents. En pleins préparatifs on découvre un couple en crise, et avec des difficultés financières. Au fil du long métrage, et des rencontres, on découvre un oiseau disparu - le dodo - qui va rendre tout le monde un peu fou. Un film profondément humaniste, queer et poétique.
    Μανώλης Κρανάκης
    Μανώλης Κρανάκης

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2022
    Un film savoureux. Très original, poétique et politique en même temps. Un revelation entre le vaudeville et la satire contemporaine. À voir.
    Steed
    Steed

    5 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 août 2022
    Je ne tiens pas à lui voler dans les plumes, mais plutôt que de faire "Dodo", le réalisateur aurait mieux fait de faire dodo. Avec la galerie de personnages présents dans le film, le potentiel comique et dramatique aurait pu être exploité bien mieux.
    norman06
    norman06

    352 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 août 2022
    Du réalisateur du percutant "Xenia", on attendait mieux que ce mini-film choral poussif et interminable, d'une allégorie confuse, qui n'arrache aucun sourire et enfonce des portes ouvertes. Sur un thème voisin, revoyez "Un mariage" (1978) de Robert Altman.
    Opera R
    Opera R

    14 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2022
    Les fruits ne tiennent pas les promesses des fleurs, c'est le moins que l'on puisse dire. La bande-annonce semblait annoncer un film un peu déjanté, drolatique,, voire endiablé : on se retrouve au bout du compte avec une comédie familiale sur fond d'adultère, de fils caché, d'homosexualité latente ou révélée, de mariage arrangé pour des raisons financières, bref, tout ce qui fait le propre des comédies cent fois vues et revues dans la filmographie occidentale. Quant au dodo, le malheureux animal, il apparaît somme toute peu durant les 2h13 du film, et ne joue aucun rôle dans la révélation des problèmes qui accablent les uns et les autres. Il semble n'être qu'un prétexte pour avoir trouvé un titre et donné un vernis d'originalité à la réalisation. Et puis l'on s'ennuie quand même souvent au cours de ces deux interminables heures. Heureusement qu'il reste la langue grecque, sublime à entendre !
    traversay1
    traversay1

    3 671 abonnés 4 887 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2022
    Un cinéaste (Panos H. Koutras) qui a débuté avec L'attaque de la moussaka géante ne peut qu'inspirer un profond respect. La suite de sa carrière a d'ailleurs été brillante avec notamment Strella et Xenia à son actif.. Avec Dodo, l'ambition semble plus grande, celle de radiographier une société grecque traumatisée et loin d'être sortie d'une grave crise économique (et morale ?).. Mais ceci, en oubliant l'esprit de sérieux et en y intégrant un spécimen d'oiseau disparu depuis des lustres, victime expiatoire de la violence humaine. Pas besoin d'un vélociraptor pour dynamiter un film choral, un dodo aux allures d'empêcheur de préparer une noce en rond y parvient tout aussi efficacement. Dodo n'est pas un film de mariage mais une œuvre chorale qui se sert d'une situation absurde pour s'attaquer à la famille et à d'autres sujets dans l'air du temps, et pas seulement en Grèce, comme celui des migrants; de la transphobie et de la corruption, entre autres. Peut-être que Panos H. Koutras aurait pu limiter le nombre de personnages mais ce vaudeville emprunte avec un appétit appréciable tout un tas de territoires, dont la tragédie grecque ou le merveilleux, avec ses allusions marquées à Alice au pays des merveilles. Ce joyeux foutoir n'a pas vocation à plaire tout le monde, dans cette ambiance volatile, mais ses reflets buñueliens et vinterbergiens suffisent pour passer un excellent moment, en regrettant seulement un certain manque de férocité, façon comédie italienne. Pour ceux qui aiment les dialogues incisifs et les circonstances surréalistes, Dodo n'incite cependant pas à la somnolence.
    selenie
    selenie

    6 378 abonnés 6 216 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2022
    Le récit mets du temps à se mettre en place, d'autant plus quand on constate que le film est un film choral tout ce qu'il y a de plus classique et académique avec un film de mariage qui part en vrille cela va de soit. Du film choral on a tout le cahier des charges, un panel de personnages qui suit l'éventail large au sens social, racial, sexuel... etc... avec tous des soucis plus ou moins graves comme les trahisons, les soucis financiers, les adultères... etc... Le plus décevant est que justement le Dodo soit si accessoire, une arnaque tant il ne sert pas à grand chose même si certains passages en dernière partie font leur effet. Sinon les situations intra-familiales et autres sont aussi éculés que galvaudés et n'apportent aucune surprise tant le genre a déjà écumé ces sujets plus ou moins universels. Le film est trop sage, un peu fade et sa durée n'aide pas car il n'y pas assez à dire sur 2h10. On dira donc en conclusion que ce n'est pas catastrophique mais juste d'un ennui poli.
    Site :Selenie
    piat dominique
    piat dominique

    8 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2022
    Je trouve ce film grec vraiment original, percutant et amusant, Ce genre de films est le bienvenu. J'ai beaucoup apprécié ma séance de cinéma et si vous avez l'esprit ouvert et voulez être diverti efficacement, il ne faut pas louper cette belle pépite.
    Jmartine
    Jmartine

    171 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2022
    Pure coïncidence, lors de la Nuit des Etoiles, nous avions dîné dans un sympathique restaurant mauricien de Montrouge, le French Dodo…l’occasion de se remettre en mémoire le triste sort de ce volatile, le dronte de Maurice ou Dodo, disparu de la terre voilà plus de 300 ans, et aujourd’hui souvent cité comme un archétype de l’espèce éteinte car sa disparition, est directement imputable à l'activité humaine. !! Et sort le film de Panos H. Koutras, qui a réjouis la critique de Télérama et m’a incité à le voir…
    On s’aperçoit assez vite que ce film présenté comme foutraque, déstabilisant, est aussi très clivant, la critique est très largement divisée à son sujet.
    C’est par les yeux de cet animal gauche et au regard émouvant que nous pénétrons dans le film dans une séquence de course-poursuite nocturne où le pauvre animal est chassé par une horde de chiens. Réfugié dans une luxueuse maison bourgeoise où s’organisent les fiançailles d’une fille de bonne famille, son sort reste incertain et l’on se dit immanquablement que l’oiseau ne sera sans doute pas mieux loti chez les humains.
    Mariella (Smaragda Karydi), ancienne actrice de série engluée dans son conformisme bourgeois, et Pavlos (Akis Sakellariou) ancien politicien qui a fait faillite à coup de spéculations frauduleuses, s’apprêtent à marier leur fille Sofia (Natasa Exintaveloni) à un ami d’enfance Aris – qui se trouve être (entre autres) l’héritier d’une très riche famille, l’occasion de sauver le couple de la ruine où il s’enfonce. Ce mariage est préparé en grandes pompes par le couple, sous l’autorité de Katia (Marielle Savvides) wedding planner, au verbe haut, passablement énervée…Le film est présenté comme un film choral qui met en scène une douzaine de personnages …le seul qui n’apparait pas est le futur marié…Mariella ramène à son domicile un couple de réfugiés syriens, leur présence n’apporte que peu de valeur au film et ne fait que le rendre plus long et alambiqué. Pavlos passablement éméché ramène Éva (Tzef Montana), une femme transgenre … il y a aussi Irina (Marisha Triantafyllidou), une étrange femme de ménage d’origine ukrainienne, Aggelos (Aggelos Papadimitriou), un vieil acteur excentrique toujours dans les parages, Socratis (Tzortzis Papadopoulos) qui incarne un ouvrier « bad boy » et libidineux qui se tapera Sofia au milieu des préparatifs.et j’en oublie !!! Bref on s’y perd dans tous ces personnages. L’intrigue prend vite un tour plutôt chaotique. Le film dépeint une myriade de personnages pour la plupart étranges et méprisables, dont plusieurs pourraient avoir un bon potentiel comique, mais Koútras choisit de diriger une troupe de comédiens trop vaste et peine à explorer suffisamment chacune de ces personnalités, optant pour un jeu beaucoup trop théâtral et réduisant certains rôles à de simples caricatures. La présence du dodo aurait certainement pu offrir un caractère unique au film, mais elle ne donne rien que d'incomplet. La plupart des jeux de mots tombent à plat…. L’apparition du dodo, censée être déstabilisante, reste un élément de second plan, les personnages ayant développé des relations conflictuelles bien avant son arrivée.
    Faire d’un animal disparu comme le dodo une métaphore d'une partie décadente et déclinante de la société grecque (une bourgeoisie jadis fortunée durement frappée par la crise économique du pays de 2012) avait certainement assez de potentiel pour qu'on puisse espérer quelque chose de plaisant. Hélas, la métaphore ne s'avère pas puissante, ni même suffisamment divertissante. Ce n’est pas drôle, c’est extrêmement bavard, et long, et je m’y suis passablement ennuyé !!!
    islander29
    islander29

    879 abonnés 2 381 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2022
    J'avais aimé Xenia de Panos Koutros (2014 déja) leur précédent film, plus aérien et moins ambitieux.....Dodo est un film plus ambitieux, qui rappelle un peu le cinéma italien des années 60 (peinture d'une bourgoisie décadente)???Je ne vais pas me plaindre, les dialogues du film sont intéressants au fil des deux heures ( ils ont une âme dirons nous), et j'ai été plutôt ouvert aux arguments des personnages, sur leurs déboires amoureux ou financiers...Mais , il y a un mais, la mise en scène manque de passion, et est peut etre bancale.....( pas convaincu par le dodo dans sa cheminée , par ses apparitions curieuses et parfois artificielles, quelle est sa symbolique ?)...Bien sûr il y a Lewis Caroll et Alice, dont le livre a semble t-il été à l'origine du film (de belles citations jalonnent le film), mais là encore cela a quelque chose d'artificiel, de "provoqué" scénaristiquement, et le livre et le film semblent curieusement si distants....Manque de passion parfois dans le scénario, on aurait aimé plus de sentiments chez les acteurs (direction d'acteurs plus agressive, plus habitée)...Je rappelle que le film est ambitieux, hélas l'ambition, doit être à la hauteur de la mise en scène et du jeu d'acteurs, ce ui n'est pas toujours le cas ici, malgré une technique ( image, son, plans, photo) plutôt pertinente....Bon, je vais plaider quand même pour ce film, car il reste intéressant et la fin est totalement surprenante....Je conseille sans insister....
    Critique Facile
    Critique Facile

    98 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2022
    Bon alors ok, c’est un peu facile, mais il n’y a pas 15 façons de le dire, le problème de Dodo est … dans le titre…. Non pas qu’il s’agisse d’un ratage complet, bien au contraire, mais c’est bel et bien le scénario qui est parti faire dodo… Car à tout moment, on attend, on espère, on se dit que peut-être… Et au bout d’01H50, car tout est fait pour qu’on y croit, on a compris que tel son héros éponyme, Dodo  ne décollera jamais… Et pourtant, il y a du potentiel Oui, on pouvait s’attendre, espérer du haut délire, du foutraque et une accumulation de fantaisies folles, qui renversent, subjuguent, émeuvent et bousculent le bourgeois, un peu comme avec Ruben Östlund, avec, tout volatile qu’il est, ses deux pieds palmés The square (2017) et Sans filtre (2022), et en fait, pas du tout…

    Et pourtant… : Ces histoires attendrissantes dans l’histoire, le migrant et sa fille sauvés et accueillis, qui vont faire famille chez les faux bourges, l’amourette de la mariée avec l’employé beau gosse, l’acteur faussement suicidaire complètement barré sur le déclin et encore plein d’autres putatives pépites, mais voilà, contrairement à la Palme d’Or susnommée de cette année, pas de jubilation de voir le bateau sombrer, attendu qu’il reste désespérément à quai.

    Pourtant on l’a dit le potentiel est là : La mise en images foisonnante, l’enchaînement d’images sublimes aux couleurs pétaradantes, la musique enivrante de Delaney Blue, la tronche du Dodo, qui fait penser à la phrase culte dans les tribunes du Parc de Princes de Farrugia dans Didier (1997) : « Mais il a une gueule ce faisan !! ». Avec ce dodo-là, on a le plumage, mais pas le ramage. Et les rames, on les sort pour tenir les deux heures 12 du film… La bizarrerie est parfois là, et elle est réjouissante mais sans jamais trouver le souffle et la folie douce excentrique, vus dans les œuvres précédentes du réalisateur, qu’il s’agisse de L’attaque de la Moussaka géante (2001) haut délire burlesque, ou même Xenia (2014).

    Attention quand même, si on peut être déçu au regard de la promesse initiale et du talent du cinéaste, Dodo recèle de très belles trouvailles et petites pépites, aux multiples messages, de plein de degrés et dans plein de tiroirs. Avec un esthétisme évident.

    Au final, ce Dodo là est comme une promesse non tenue, une belle intention, mais pas suivie d’effets. Et pourtant, et pourtant, y’en avait du potentiel….
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