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dan47
54 abonnés
154 critiques
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0,5
Publiée le 20 décembre 2022
je n'ai absolument pas aimé ce film. cette réalisation copiée sur marie antoinette de coppola à mélanger l'ancien et l'actuel c'est pas du réussi. trouver un téléphone, des fauteuil et chaises du XXeme siècle. un doigt d'honneur et j'en passe c'est d'un mauvais goût. le jeu des acteurs est d'un long et soporifique. le suicide final marque le mauvais goût. bon j'arrête là parce que franchement c'est mauvais
Comme Sofia Coppola, avec Marie-Antoinette, Marie Kreuzer a pris ses distances avec l’Histoire…… Vicky Krieps est superbe; l’image toujours soignée. Il m’a semblé que le coeur du film était centré sur « le début du vieillissement » d’Elisabeth (Sissi), dont le rôle se limite, à être belle, décorative et MINCE, pour les grandes occasions à la Cour de François-Joseph.
À ce grand âge que représentait « 40 ans » à cette époque, Sissi ne supporte plus ce rôle de « pot de fleur » dont la représentation nous est montée par la scène répétée de laçage de corset !!! (torture?)
Elisabeth est-elle, un personnage sympathique; c’est une question qu’on se pose ?
Une vue inédite sur l'impératrice d'Autriche qui nous fait souffrir devant tant d'enfermement : elle est corsetée au propre et au figuré, empêchée de s'épanouir auprès de sa famille : les relations avec ses enfants sont particulièrement compliquées. De très belles images de nature et de promenades à cheval qui offrent quelques moments de respiration. Vicky Krieps est lumineuse dans ce rôle de femme qui ne peut plus espérer alors qu'elle n'a que 40 ans !
Photographie sublime, et son totalement spatialisé : un téléphone s'est déclenché intempestivement dans la salle, et on aurait cru que sa sonnerie faisait partie de la bande-son… L'allégorie du corset (une évidente erreur de traduction), symbole de la vie douloureuse d'une régente - suivez mon regard–est peut-être un peu trop appuyée. On ne comprend pas la scène finale qui ne respecte pas la vérité historique.
Je ne connaissais pas la réalisatrice Marie Kreutzer et n’ai remarqué Vicky Krieps, la principale interprète de ce film que depuis quelques semaines (« Plus que jamais »d’Emily Atef) et c’est dommage. Ce « corsage » que l’on traduit de l’allemand par « corset » est la métaphore de l’emprise des contraintes et des usages de la cour sur une tête couronnée, en l’occurrence l’impératrice d’Autriche, reine de Hongrie (et on en passe) Élisabeth, plus connue sous le vocable de Sissi, à la fin du 19 ème siècle. Dans le même esprit que le « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola qui dépoussiérait le genre, et très loin des mièvreries d’un scénario où une jeune Romy Schneider de 18 ans prenait son envol, on aborde ici la maturité (quarantaine) d’une dame mal mariée, la tête encore pleine de rêves et d’illusions et qui cherche à s’échapper de sa cage dorée. Aucun homme dans ce film austénien n’est pourvu de beaucoup de qualités…Toute ressemblance avec une certaine princesse britannique du 20 ème siècle serait fortuite… Ce film qui prend son temps pour nous donner à sentir la lourde ambiance de la cour, qui nous fait pénétrer peu à peu dans l’intimité de cette dame si entourée et si seule à la fois, qui ne nous cache pas les défauts du personnage, est un grand film malgré quelques défauts mineurs (fin titanesque du personnage principal !). Les anachronismes - excellente BO décalée notamment - sont le sel d’un biopic romancé où l’on ne doit pas rechercher à tout prix la vérité historique. Interprétation magistrale même si Vicky Krieps est parfois dépourvue de magie.
Après la série Netflix sur une Marie Antoinette ado débile. Après les guerrières ninja tai shi anti-esclavagistes du Dahomey. C'est le tour de Sissi de passer à la moulinette des réalisateurs modernistes. Voilà donc une impératrice d'Autriche-Hongrie, Bohème et Vénétie, au cœur du 19e siècle, ayant le comportement de la tante des années 80 avec sa vie en vrac. Il serait agréable que des réals médiocres arrêtent de se projeter personnellement dans des figures historiques sous le couvert d'un "biopic inspiré de faits réels". Qu'est ce qu'on s'ennuie. Si vous voulez voir un film sur Sissi, il y a toujours la bonne vieille série qui, à défaut d'être à jour en terme de technologie d'image ou d'être beaucoup plus historique que ce film, vous fera au moins passer un bon moment avec votre moitiée ou vos filles, et peut-être un peu rêver et oublier une société triste et con.
Autant la vision de la vie de Sissi avec Romy Schneider dans le film de 1956 était idyllique et certainement sur-évaluée, autant ici dans CORSAGE c’est l’exact opposé : sa vie se révèle d’une noirceur déprimante et glaciale. Ici Sissi est la victime d’un système qu’elle rejette mais qui pourtant n’apparaît pas si désagréable et oppressant que cela. Ce qui me gêne un peu, c’est qu’on assiste tels des voyeurs à la vie vraiment intime de l’impératrice : comme si on regardait par le trou de serrure de ses appartements, avec des décors souvent bien sombres et décatis. Alors bye le rêve, bonjour la dépression… La musique ajoute tout de même une pointe d’humour assez amusante et rock & roll qui relève un peu ce film bien sombre. La photographie est assez réussie mais au final je n’ai pas tellement aimé.
Oui l'actrice est magistrale mais le film (comme trop de film maintenant) est looong, j'ai eu l'impression d'assister à un enchaînement sans fin de scènes à peu près identiques (OK, on a compris le message feministe) D'autre part je ne vais jamais voir au cinéma les films mettant clairement en scène des animaux (je sais qu'il y a "parfois" maltraitance) donc la scène du cheval avec la jambe cassée m'est insupportable .
Corsage ne cherche pas la vérité historique mais propose une lecture de la vie de l'impératrice Élisabeth d'Autriche prisonnière de l'étiquette de la Cour de Schoenbrun. le film offre des décors de palais en pleine décrépitude, des paysages froids et endormis dans cet hiver de la monarchie en fin de vie. la photo est élégante, un peu maniérée, les comédiens incarnent leurs personnages avec talent et force. Reste que les libertés prises avec la réalité historique gâchent un peu le bilan. le mythe est écorné, Sissi s'ennuyait ferme dans ses palais et François-Joseph n'était qu'un militaire sans passion ni imagination.
Un film sombre sur Sissi qui, à 40 ans, n'a plus la beauté de sa jeunesse et est prisonnière de son rôle d'impératrice. Elle ne mange presque pas, fait du cheval, multiplie les voyages mais ne s'occupe pas de ses enfants. Son portrait n'est pas flatteur, ni sympathique. Les murs des palais sont lézardés et sales, les pièces trop étroites face au désir de liberté de Sissi. Les acteurs sont excellents, un film à voir.
Sissi était déprimée, obsessionnelle, maladroite, égoïste voire méchante. C'est une présentation nouvelle du personnage. Dire que ce portrait long et répétitif méritait d'en faire un film serait exagéré. Même si c'est bien filmé et bien joué, c'est quand même très long...il y a bien une demi-heure de trop.
"Corsage" récompensé et nommé à de nombreuses reprises cette année est un "biopic" dramatique moyen dans l'ensemble. En effet cette histoire tirée d'une partie de la vie de l'impératrice Elisabeth d'Autriche doit beaucoup à la prestation de Vicky Krieps renversante dans son rôle (récompensée au festival de Cannes et European Film Awards) qui dresse le portrait de Sissi d'une manière originale et peu conventionnelle malgré des longueurs, des moments d'ennui et un dénouement un peu brutal c'est dommage.
Ni bien ni pas bien. Une incursion sur l'année 1878 (celle de ses 40 ans) dans la vie d'Elisabeth d'Autriche, qui mélange toutes les références intimes que nous lui connaissons. Cette concentration sur quelques mois met en valeur la répétition de la vie ennuyeuse de l'Impératrice. De bonnes trouvailles : mention spéciale à la silhouette étriquée et trop grande d'Elisabeth dans son palais, les pièces qui communiquent par un couloir froid et moderne (le seau et la serpillère dans un coin, le téléphone, les barres de portes) qui rajoutent encore à l'étroitesse de sa position d'Impératrice enfermée dans un protocole suranné. Bonne idée également que ces châteaux croulants aux crépis défaits (la traduction de l'état autro-hongrois en déliquescence). spoiler: Belle fin de film qui traduit son désir profond de s'enfuir pour de bon.
Vicky Krieps est parfaite, jusqu'au physique ressemblant. Elle a su parfaitement capter son personnage et le retranscrire (de l'amusement à l'ennui).
Mais alors là ou ça se complique se sont les relations fantasmées aux hommes. Ils y sont tous, elle passe dans les bras de tous comme pour exprimer une liberté de désir et d'action, mais les libertés prises avec son rapport au corps et la recherche du plaisir en font une femme presque trop moderne, avec une imitation un poil trop dans la veine Coppola-esque. Le personnage tout entier désireux d'onanisme est une traduction trop moderne d'un féminisme actuel sempiternellement versé sur le pouvoir du sexe (psychique et physique).
Pourquoi pas, point de vue de la réalisatrice qui fait bien ce qu'elle veut, mais décidément redondant dans les films qui s'intéressent aux femme dites "modernes dans une époque qui ne leur correspondent pas". Et là le soufflé retombe un peu...