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RENEE D.
17 abonnés
117 critiques
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4,0
Publiée le 25 décembre 2022
J'ai aimé ce film et ne me suis pas ennuyée du tout ! Bien sûr, on ne sait pas ce qui est historique ... ou pas, mais le portrait est attachant et peut être pas si loin de la réalité. Je regrette certains moments qui n'apportent rien (le doigt d'honneur, la moustache de la fin) mais j'ai apprécié les morceaux de musique très modernes qui dynamisent plusieurs scènes.
Tout est pesant et long, centré sur domination de l'héroïne et sa dépression. Aucun contrepoint ne vient alléger le propos. L'histoire et le contexte sont effleurés, alors pourquoi choisir la vie d'une impératrice ? La musique moderne et certains anachronismes font penser à Marie Antoinette de Coppola ou the Crown pour les épisodes sur Lady Di. Mais ici la sauce ne prend pas, trop épaisse et pas assez épicée due à un scénario trop convenu. Dommage car il y'avait les ingrédients nécessaire, notamment la direction artistique et les acteurs.
Quel ennui et quelle déception en dépit d'un sujet et d'une affiche qui s'avéraient assez prometteurs ! On sort de ce film complètement dérangé et englué dans un nuage de glauque opacité.
Ce film n'est pas vraiment un biopic car il ne s'étend que sur une année de la vie de l'impératrice Elisabeth d'Autriche.Il a les défauts des films actuels : sombre et sans banc-titre au départ.Le personnage central, l'impératrice d'Autriche est bien observé et il est joué à merveille par Vicky Krieps: on découvre ou on redécouvre une " Sissi" voyageuse, mélancolique mais aussi sportive et dans ce domaine, en avance sur son époque.On voit bien la fuite du côté protocolaire et fastueux de la cour ( mais pas la fuite de l'Empereur François Joseph qu'elle respecte et qu'elle aime au fond d'elle même).Par contre, ce fut une femme à multiples facettes aimée du peuple qui a joué un rôle non négligeable pour conserver la Hongrie dans l'Empire, mais ça on ne nous le dit pas...Cette femme dépressive a eu aussi ses bons moments et pouvait être gaie parfois, mais ça ne ressort pas non plus .C'est vrai qu'elle rend visite à son cousin le roi Louis II de bavière, mais les profanes ignorent tout de ce personnage ou presque!Il y a enfin les anachronismes qui même voulus sont parfois gênant sans parler de la fin du film sans rapport avec la vérité historique! " Corsage", je veux bien car il symbolise le manque de liberté dans le carcan de la cour austro-hongroise, mais " Al'ombre des Habsbourg" aurait été plus approprié.
Je n'avais lu et entendu que des critiques sévères indiquant que cette Sissi parlait de cette pauvre Lady Diana, nettement morte en voiture avec son mec à cause d'un chauffeur français bourré. Eh bien, c'est bien mieux que ça. En premier lieu, on est en Autriche et dans les années de la Vienne de l'empire qui fonctionne. La reconstitution de la vie de l'impératrice est bien vue toute autocentrée et nécrosée qu'elle est. En second lieu, les qques anachronismes servent le film là où on ne l'acceptait de la part de la fille Coppola. Ça marche bien. Enfin, c'est bien tourné, les dialogues sont bons à l'image des acteurs qui font un sans faute. L'actrice qui joue Sissi est remarquable. Certes, c'est l'anti Sissi à l'eau de rose où a joué Romy mais ça remplit une case d'une biographie qui reste passionnante au regard d'une personnalité qui ne le fut pas moins. La fin - surprenante - évite justement le biopic pour laisser se balader l'imagination que ce film génère. Un bon moment passé donc que je recommande. Une excellente surprise.
On se demande vraiment ce que l'autrice cherche à raconter, le mal être de cette impératrice qui s'ennuie, ça va un peu, mais au bout d'un moment.... Les effets bizarres de mise au point volontairement focalisées sur "autre chose", les anachronismes ridicules comme les éclairages de sortie de secours dans la salle d'escrime... Tout ça pour dire quoi ?
À la manière de Sofia Coppola dans "Marie-Antoinette", la réalisatrice propose un faux biopic décalé sur une monarque. Le résultat est à la fois sobre et élégant, en dépit d'un dernier quart d'heure un peu trop démonstratif. Vicky Krieps trouve un autre grand rôle à la hauteur de son talent.
Le film n'est pas une biographie de Sissi, mais juste une évocation de ses 40 ans. Son obsession face à la prise de poids, son rejet des conventions liées à la monarchie et les rencontre avec d'anciens amants. Vicky Krieps s'en tire pas trop mal, les décors sont plutôt réussis, mais le film est un peu long et comporte des redondances. J'ai bien aimé le petit clin d’œil musical avec "As Tears Go By" des Rolling Stones interprété à la harpe...!
Corsage ou corset en allemand, pour nommer une vie corsetée par les obligations de représentation d'une première dame, comme l'on dit de nos jours. L'on comprend dès le début qu'elle déploiera toute sa vie toutes sortes de stratagèmes pour échapper à ça au grand désespoir de son impérial mari. La mise en scène est très réaliste et ne cherche pas à enjoliver sa "folie", ce que, personnellement j'ai apprécié. La fin est surprenante car elle semble s'écarter des données historiques. Quoique cela pourrait être plausible. Actrice que j'ai découverte dans le film "plus que jamais" et qui une fois encore m'a beaucoup plu.
De Marie Kreutzer (2022). Le film traite de la vie de l'Impératrice Élisabeth bien connue sous le nom de Sissi. Rien à voir pourtant avec le kitschissime ''Sissi'' de 1955 sauvé quand même par la beauté lumineuse de Romy Schneider. Le film de M Kreutzer s'attache à la vie vécue de l'impératrice à un tournant de sa vie quand elle est épuisée (à l'aube de ses 40 ans) de jouer à la perfection qui lui est demandée son rôle d'Impératrice. En ce sens le film est une réussite tant il nous montre le revers d'être et d'assumer son rôle de princesse. Le film en est étouffant et on soufre de voir cette princesse comme si elle était en prison. Le film est un pamphlet sur la condition féminine de cette époque en posant indubitablement la question si cette condition a tant changé que cela ? Ce malgré les différents mouvements féministes et les évolutions (car il y en a) sociétales. Depuis longtemps voir la nuit des temps, on a asservi la femme à un rôle de représentation. Rôle très bien montré dans le film jusqu'à l'étouffement. Il est noté que nombre de situations sont historiques. On pressent même au travers de la relation de l'Empereur François-Joseph Ier et Elisabeth que la fin d'un système corseté jusqu'à la moelle vit ses derniers moments. De beaux décors et toilettes pour une reconstitution soignée. La prestation de Vicky Krieps est exceptionnelle. A noter aussi Florian Teichtmeister dans le rôle de l'Empereur et Katharina Lorenz dans le rôle de Marie (la dame de compagnie de l'Impératrice). Seul reproche du film un peu trop académique , ses quelques longueurs.
Film trop décousu, pas d'émotion. Le message ne passe pas vraiment. Malgré l'ennui ressenti, le jeu des acteurs est très bien avec mention particulière à l'héroïne qui peut effectivement être comparée à Meryl Streep.
Marie Kreutzer possède un sens de la composition et du cadre, la photo est magnifique. Hélas, le scénario racontant la pression liée à la dictature de l'apparence d'une femme au centre de tous les regards est répétitif, les relations avec son mari sauf une scène d'une tension assez vibrante ne dépassent pas le stade d'un mariage ennuyeux. La métaphore du corsage n'est pas la métaphore la plus fine de l'année.
Une année dans la vie de Sissi impératrice. Noël 1877. Elisabeth d’Autriche fête son quarantième anniversaire. Elle supporte de plus en plus mal les devoirs de l’étiquette qui lui interdisent de s’exprimer mais la contraignent à participer à toutes sortes de cérémonies protocolaires, lourdement parée. Elle s’en évade dès qu’elle le peut en se rendant en Hongrie, dont elle est passionnée, ou chez sa sœur en Angleterre. Obsédée par sa taille et par son régime, elle est astreinte à porter un corset très serré qui l’étouffe.
"Corsage" est le titre habile de ce biopic qui n’en est pas un. Il nous raconte, loin des afféteries mielleuses de Ernst Marischka et de Romy Schneider une année dans la vie de l’impératrice – avec laquelle il prend de nombreuses libertés historiques, notamment dans son épilogue. Mais, il aspire à l’universel dans son évocation d’une femme vieillissante, prisonnière de sa beauté et de son image et dans celle d’une princesse prisonnière d’un protocole étouffant, qui ne peut manquer de faire penser à Diana Spencer.
Vicky Krieps est étonnante dans ce rôle exigeant – dans lequel elle parle quatre langues, monte en amazone et pratique l’escrime. Elle a amplement mérité le prix de la meilleure interprétation qui lui a été décerné à Cannes à la section Un certain regard.
"Corsage" est un joli titre qui joue sur les mots. C’est le même en allemand, la langue originale du film, même si je doute que l’allusion soit aussi transparente. Il désigne aussi le corps condamné à la sagesse de Sissi, qui ne trompa pas son mari – même si la rumeur d’une liaison avec le comte Andrassy, le Premier ministre du Royaume de Hongrie, courut un temps – alors même qu’elle ne nourrissait pour lui aucun désir. Condamnée à la chasteté, Sissi a vécu une longue vie d’ennui qu’elle tentait d’égayer avec d’innombrables voyages.
Aussi magistralement interprété soit-il, le personnage de Sissi manque d’épaisseur. On a tôt fait de percer son mystère et de diagnostiquer sa mélancolie. Le film dure près de deux heures. Il aurait pu durer trente minutes de plus ou de moins sans que son économie en soit altérée.
magnifique interprétation mais ennuyeux tout comme l ennui de Sissi ds sa vie. portrait fantasmé d une rebelle neurasthenique légendaire Vicky Krieps est magnifique