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Eskil D
2 abonnés
14 critiques
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2,5
Publiée le 17 avril 2023
Le vrai visage du socialisme et du communisme apparaît : meurtre, torture, Terreur... Néanmoins, le film comprend trop de longueurs et de scènes burlesques. On finit presque par oublier, que l'URSS a tué plusieurs millions de personnes.
Du grand cinéma russe, sur la terrible terreur stalinienne et ses millions de morts injustes pour qui un homme inspiré recherche une redemption bien impossible. Magnifiquement filmé, joué et interprété, musique comprise. Du cinéma qu'on aimerait avoir chez nous...
Alors que la Russie avait été féodalisée par le régime de tsars, l'Union Soviétique a pris le relais pour construire une société moderne et égalitaire. Certes il y a eu des erreurs, mais globalement le bilan est largement positif si on prend en compte le blocus institué durant tout le mandat de Staline par les Etats Unis et l'Occident. Et durant tout ce temps les actions contrerévolutionnaires fomentées par les impérialistes se succédaient. Non il n'y a pas à rougir de l'ère stalinienne qui a permis la victoire sur l'envahisseur hitlérien durant la grande guerre patriotique. Alors maintenant rechercher le sensationnel par une critique sans appel, ignorante de la situation de l'époque, c'est un peu facile.
Bienvenue à ChauveLand ! Malin de mettre de la paille dans les bureau de torture j’y penserai (la seule torture que j’inflige c’est parler de Taylor Swift à mon entourage c’est pas sanglant pour un balle). Valentin meilleur perso (c’est le chauve mais pas le perso principal l’autre celui qui chante) au début je l’aimait pas parce que ses yeux sont trop rapprochés et ça me stress mais au final c’est un chic type : ne cous arrêtez pas au physique les gars ! Sinon c’est un bon film dans l’ensemble la cinématographie était belle (=jolies images)
A Leningrad en 1938, dans le cadre des « grandes purges », les services spéciaux éliminent toutes les personnes qui ne leur apparaissent pas « fiables : ils sont innocents aujourd’hui mais ne le seront pas demain quand viendront les grands dangers ». Le capitaine Volkonogov (Yuriy Borisov), jeune communiste convaincu, participe aux tortures, aux aveux forcés, aux assassinats puis comprend la gigantesque manipulation et s’en va quérir le pardon de ses victimes pour sauver son âme. Il devient lui-même une cible. Le film est d’une grande violence, il ne nous épargne ni les séances de torture ni les assassinats mais il allie avec virtuosité le sujet historique des purges au destin personnel du capitaine Volkonogov en quête de rédemption. La mise en scène suit au cordeau le mouvement constant de l’action, celui de la fuite et de la poursuite. L’ambiance de Leningrad 1938, ses usines, ses tramways, ses bas-fonds, sa population affairée ou misérable, est magnifiquement reproduite. Le film nous introduit au cœur des services spéciaux, avec leurs cadets, joyeux quand ils chahutent et dansent ensemble (scènes d’anthologie), leurs hiérarques froids, complètement conditionnés, leurs exécutants impitoyables et sans états d’âme. C’est saisissant. Les scènes au cours desquelles, le capitaine rencontre ses victimes sont toutes poignantes. Un grand film qui laisse des traces.
Etonnamment, peu de films se sont attaqué aux purges staliniennes. Il était temps. D'autant que cet essai est réussi. C'est par le regard d'un fuyard repenti, à cheval entre crime et innocence que le duo de réalisateurs évite le manichéisme. La mise en scène est rythmée, la reconstitution historique très réaliste, mais on regrettera quelques séquences étonnantes. Un film nécessaire.
Beaucoup trop long mais assez prenant. Évocation en couleurs sombres, à la dominante de rouge, des horreurs staliniennes dans un décor étouffant de ruines et de gravats. Ambiance étouffante de violence, de terreur mêlée de mysticisme. C’est très russe et pas gai.
A la fois nerveux et froid, ce film est un ovni qui vient renouveler le genre de la chasse à l'homme. On y suit le capitaine Volkonogov, un soldat naïf et utopique de l'armée soviétique, participant à un système qui se retourne contre lui. Alors qu'une nouvelle purge se prépare dans les rangs stalinistes, le personnage éponyme tentera de retrouver les familles de ses victimes afin de demander leur pardon dans sa quête de rédemption. Le film aborde alors les thèmes de la culpabilité, de la soumission au pouvoir ou encore de la responsabilité des individus au sein d'un pouvoir totalitaire. Un film très riche, porté par un acteur principal qui donne magnifiquement vie à ce personnage, mi-héro mi-bourreau.
Un film de grande ampleur où la tension est omniprésente tant le système soviétique dénoncé écrasait tout sur son passage en faisant fi de tout critère d' innocence ou culpabilité. le film montre tout sans sensationnalisme et est porté par de magnifiques interprètes.
Un excellent film qui démontre ce à quoi la folie totalitaire peut mener. Sans concession, le film est structuré autour d'une série de rencontres et de flashbacks qui peu à peu dévoilent toute l'horreur ordinaire de la grande purge de Staline conduite entre 1936et 1938. Une grande partie des responsables sont jugés et condamnés et la terreur s'étend à toute la population. Le film ne montre pas le contexte historique, mais se concentre sur l'histoire des acteurs et des exécutants des basses oeuvres. Il n'y a aucun gentil, ni rémission. Juste la démesure et la folie humaine au quotidien. Un film très difficile, mais indispensable. Du grand cinéma.
Film à éviter si vous êtes en recherche de positivité. Un exécuteur des basses oeuvres Staliniennes passe à son tour dans la machine à purger. Il s'enfuit et se met en tête de devoir trouver le pardon auprès des proches de ses victimes avant d'y passer à son tour. On suit sa course et les différents cas de figure que ce régime tueur totalitaire et paranoïaque pouvait créer auprès de la population Russe. C'est bien vu, c'est aussi très sombre et désespérant. Le broyage physique et mental des victimes, comme de leurs bourreaux, ne nous est pas épargné. Certains ont réussi à y voir de l'humour noir, pas moi. Que cela nous serve d'avertissement, dans les temps et les tentations autoritaires que nous connaissons.
Une mise en scène millimétrée apportant un certain réalisme. L'interprétation est d'une grande justesse et le scénario quant à lui est d'une grande originalité arrivant à sortir du lot. Après l'œuvre s'avère un peu trop sobre avec un peu de longueurs.
Un des films les plus impactants vu ces dernieres annees , des acteurs excellent , un vrai scenario , je vous le recommande vivement et suis etonne de son peu de retentissement dans les films actuellement a l’affiche
Le capitaine Volkonogov s’est échappé. Un titre en VF qui renvoie au film de Bresson, Un condamné à mort s’est échappé. Parenté de titres et de thèmes : condamnations à mort, lignes de fuite… Mais contextes différents, évidemment. Le scénario de ce film trouve son ancrage dans l’URSS de Staline, avant la Seconde Guerre mondiale, lors d’une des purges opérées par le parti au pouvoir. À l’écran, ce contexte est rendu avec un réalisme stressant et une pointe de décalage, aux accents parfois fantastiques, dans des décors parfois impressionnants de fin du monde. Les protagonistes sont campés par des interprètes tout aussi impressionnants (Yuriy Borisov – Compartiment n° 6 ; Timofey Tribuntsev – La Fièvre de Petrov ; Maxim Stoyanov – Give Me Liberty…). Natalya Merkulova et Alexey Chupov, les réalisateurs russes (exilés), saisissent leur sujet frontalement. Ils excellent, dans un style dur, froid et rythmé, à dépeindre un climat de terreur, de délation et d’absurdité. Même si on aurait apprécié un petit topo, au début, pour mieux situer et comprendre ce moment de l’histoire russe, le principe de la répression fasciste – son cynisme et sa folie – est bien décortiqué. Dans le film, un des personnages explique clairement que les innocents actuels sont des traîtres ou des espions en devenir ; ils sont à éliminer préventivement, en leur faisant avouer n’importe quel crime. Car à chaque châtiment doit correspondre un crime dans un État de droit… Ce principe valant pour le peuple vaut aussi pour la police chargée d’appliquer ce principe… L’une des qualités du scénario tient dans cette démonstration terrible. Une autre tient dans l’humanisation du personnage principal, qui était jusque-là le vecteur déshumanisé d’une idéologie totalitaire. Humanisation par la peur et le désir de rédemption. Cette rédemption (qui peut paraître naïve) étant cherchée successivement auprès de différents personnages, le scénario se répète alors un peu, mais c’est un choix de narration. En tout cas, l’intensité dramatique demeure constante dans cette quête personnelle sur fond de course-poursuite. Avec un regard toujours acéré sur le totalitarisme stalinien en particulier, et le fascisme en général.
On fait donc connaissance avec le capitaine Volkonogov, soldat qui a tout du militaire zélé au corps d'athlète, qui impose le respect ou la simple peur et au vu de son uniforme ou de ses fonctions on n'est pas enclin à lui offrir l'absolution. Sans doute un peu plus malin que ses camarades il fuit sur un coup de tête. Vouloir le pardon n'est ici jamais une question de regrets ou de remords, même pas une question de culpabilité l'officier déchu se souvient du passé mais ne remet rien en cause, il n'a pas le temps d'ailleurs, et puis finalement c'est fait, c'est trop tard, il a obéi aux ordres... etc... Et c'est sans doute plus facile d'obtenir le pardon d'une victime que de se pardonner soi- même ?! L'autre personnage intéressant reste celui qui doit le trouver, son ancien officier, le Major Golovnia dont la situation nous oblige à se demander ce qu'il va faire. Pourrait-il peut-être sauver finalement Volkonogov ?! La violence du film n'est pas démonstrative, elle est à l'image d'une machine impitoyable mais très bureaucratique où la simplicité doit être l'efficacité, en témoigne la science du bourreau, le détail de la paille sur le sol ou encore une torture inédite, peu impressionnante visuellement mais dont l'iconographie nauséeuse ébranle à coup sûr. Plusieurs passages sont marquants, du père patriote jusqu'à l'aveuglement à la fillette plus lucide que la plupart des adultes en passant évidemment à cette fin et ce bain purificateur. Site : Selenie.fr