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    Le Capitaine Volkonogov s'est échappé
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    Spider cineman
    Spider cineman

    159 abonnés 2 061 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2023
    URSS en 1938, un homme des services secrets cherche la redomption, au travers de ce parcours un peu adapté de la réalité historique on recompose les destins des victimes des purges staliniennes. Suffisamment bien réalisé pour nous maintenir en haleine et bien joué, pour être prenant c est aussi une forme de témoignage de cette période sombre par un réalisateur russe.
    Vassili A.
    Vassili A.

    32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2023
    Cours, capitaine, et qu'on ne te rattrape pas. La patrie soviétique des ouvriers et des paysans attendait de toi que tu accomplisses ta mission avec courage et dévouement. Quand tu as vu tes collègues enquêteurs se faire convoquer pour un entretien d'évaluation et ne plus revenir, tu as compris. Les officiers de la police politique de Staline, le redoutable NKVD, qui opèrent les purges se font purger à leur tour. Ainsi, la boucle sera bouclée...
    Le major récemment nommé à la tête du service pour remplacer son prédécesseur, qui s'était suicidé par peur d'être accusé de trahison, est chargé de retrouver le capitaine disparu, avec son arme de service, de surcroît.
    "Valéra, retrouve-le, je ne voudrait pas devoir te fusiller. A ce rythme, bientôt il ne restera plus personne pour travailler" - le supplie son supérieur.
    Le capitaine Volkonogov serait-il devenu complètement fou? Il rend visite aux familles des suspects qu'il avait interrogés en leur arrachant des aveux, pour leur présenter des excuses. Leur demander pardon parce que leurs proches ont été exécutés par erreur, le sauverait peut-être des flammes de l'enfer.
    Alors, capitaine, tu comptes te rendre ou pas ?
    De toute manière, personne ne te croira, l'Etat Soviétique a la meilleure police du monde, elle ne peut pas se tromper...
    Salutaire et indispensable pour comprendre cette folie collective qui traverse l'histoire russe et qui ravage encore ce pays aujourd'hui...
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2023
    Une évocation étouffante et fort bien mise en scène des purges staliniennes qui n'a pas peur de l'imaginaire (les apparitions fantasmagoriques du camarade mort du héros, l'aspect rétro-dystopique) pour évoquer l'horreur, elle inimaginable, de l'Histoire.
    Claude C.
    Claude C.

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mai 2023
    J'ai fait des pieds et des mains pour enfin voir ce film, et je me suis profondément ennuyé. La machine de la terreur psychologique est démontée en quelques phrases par un des personnages, mais le reste est extrêmement répétitif. Le film manque de rythme, l'intrigue est faiblarde, et les rares vues de Leningrad/Saint-Pétersbourg n'apportent pas beaucoup d'oxygène. Si vous aimez la langue russe à l'état brut, choisissez une salle bien sonorisée.
    Aaron
    Aaron

    29 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2023
    Rare sont les films dépeignant cette période aussi tue que cruelle de l'histoire de l'URSS, mais encore plus rare sont les films le faisant avec cette précision, avec cette violence peu pudique tout en ne devenant pas gratuite et avec cette patte d'originalité qui rend "Le capitaine Volkogonov s'est échappé" non pas un film rare, mais un film unique.
    Strapp
    Strapp

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2023
    Un film d'une grande qualité cinématographique avec des personnages ( tous) immergés dans leurs rôles et dans l'époque. Des scènes difficiles, voire très difficiles à découvrir et surtout à remettre dans le contexte de la situation réelle. Quelques moments de soleil viennent redonner un peu de sens à la vie de ces victimes...
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2023
    ​           Un grand, un immense film immensément russe -mais russe, pas d'aujourd'hui, russe d'avant: un film dostoïevskien, avec un héros que Dostoievski aurait pu créer. Dû à deux jeunes réalisateurs, Natalya Merkulova et Aleksev Chupov, dont j'ai lu qu'ils ne vivaient plus en Russie. Seraient-ils suspects de mauvais esprit?
                On est en 1938. Le fou Staline et son cortège de damnés arrêtent, torturent et exécutent des opposants ou supposés tels par centaines de milliers. J'ai lu: un citoyen soviétique sur deux cent....
            A Leningrad, la police politique occupe un ancien palais, somptueux, dont le luxe ne semble pas gêner outre mesure la hiérarchie. De la paille recouvre les parquets au point de Hongrie pour que le sang des torturés ne viennent pas les souiller... Tout de rouge vêtus jusqu'au maillot de corps, les NKVDistes ressemblent plus à des légions de démons qu'à des soldats; par bien des côtés, le film a des aspects fantastiques.
              Le capitaine Volkonogov (le fabuleux Yuriy Borisov) est un exécutant sans états d'âme. Il ne semble pas avoir de famille, à part une amoureuse; peu d'amis à part Veretennikov (Nikita Kukushkin). Un des supérieurs de Volkonogov lui a d'ailleurs expliqué toute la logique de la chose "tu vois, il y a des gens, par leurs fréquentations, par leurs origines, on SAIT qu'ils vont finir par se révéler des ennemis du peuple; alors il faut les arrêter avant qu'ils aient pu commettre leurs exactions" Fort de cette logique à la Minority reports, le supérieur va plus loin: "mais nous vivons en démocratie! on ne peut pas condamner quelqu'un qui n'a pas avoué! Il faut, donc, qu'ils avouent" Logique imparable...
            Les purges n'épargnent pas le service. Quand un des officiers est appelé pour "réévaluation", on a peu de chance de le revoir. Volkonogov s'échappe....  Avec les conséquences prévisibles pour son ami.
           C'est alors que le film s'échappe, lui, dans cette extraordinaire dimension mystique. Volkonogov, dans une sorte de rêve éveillé, voit Veretennikov émerger de la fosse commune pour édicter sa sentence: si une seule personne appartenant à la famille de tous ceux que le capitaine a envoyé à la mort lui pardonne, il ira au paradis.... une seule... Alors, c'est une course folle, muni de ses 98 dossiers, pour retrouver ces familles avant que le commandant Golovnia (Timofey Tribuntsev), lui même subclaquant d'une affection pulmonaire qui lui fait cracher du sang, lancé à ses trousses, ne le rattrape (s'il ne rattrape pas, le colonel lui a promis à lui même la mort)
           Déambulations dans des univers sordides, appartements communautaires où survivent des êtres décérébrés, pour leur dire à tous la même chose, votre fils, votre père, votre femme était innocent, il n'a avoué qu'après ces "interrogatoires spécifiques", mais qui l'écoutera? qui le pardonnera? ces femmes qui ont tout perdu, l'une, ancienne médecin, logeant dans la morgue où elle entrepose les cadavres qu'elle est chargée de nettoyer.... On le prend pour un provocateur, un faux jeton envoyé par le pouvoir pour les piéger; pire, le défunt a été rejeté par une famille qui ne veut rien avoir de commun avec un ennemi du peuple, je 'ai plus de fils, je n'ai jamais eu de mari, êtres pathétiques dont le cerveau a été lavé par la peur, la faim, la propagande.... 
             La fin est totalement mystique, pour ne pas dire christique. 
             C'est un film poignant, d'une réussite formelle exceptionnelle. A voir absolument.

    OlivierG
    OlivierG

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2023
    Attention chef d'oeuvre noir et baroque mais chef d'oeuvre à la ruscoff, âpre, dur et terriblement humain dans la démeusure.
    spoiler: Un père qui ne sait plus quoi penser de son fils accusé de traitrise. Un fils qui comprend que son père a été assassiné et qui décide qu'il est aburde de croire au rachat de son tortionnaire. Un homme persuadé d'avoir dénoncé sa femme et qui préfère se pendre
    . Les portraits se succèdent rappelant certaines scènes de l'enfer de Dante et puis des images oniriques masquant on ne sait quels cauchemards.
    Incompréhensibles vraiment que ce film soit reparti sans prix des grands festivals intenationaux, pas assez "inclusif" sans doute !
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2023
    Sombre et sublime, l'un des meilleurs films sur le totalitarisme soviétique. Entre onirisme et réalisme, les réalisateurs font preuve d'un sens réel de la mise en scène. À ne pas manquer.
    Alu-Ciné
    Alu-Ciné

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2023
    Film avec une colonne vertébrale très forte : la reconstitution d'époque -remarquable travail sur les couleurs choisies-, l'opiniâtreté avec laquelle le protagoniste défie la police politique stalinienne dont il est issu, les choix musicaux qui soulignent le climat général anxiogène (adjectif faible ici).
    On ne peut s'empêcher de penser à la chasse actuelle aux opposants russes menée dans la Russie d'aujourd'hui à travers le spectre de cette année 1938. Film utile et artistiquement incontestable.
    Elisa Montalva
    Elisa Montalva

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2023
    Film dur et extraordinaire , les acteurs sont extraordinaires , film qu’on ne peut pas oublier ( ou le sujet du complotiisme et ses conséquences sont abordés avec intelligence ).
    Opera R
    Opera R

    14 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2023
    Il n'y aura guère que les nostalgiques de Staline (il y en a) pour critiquer négativement ce film. Quelqu'un, ici même, évoque l'éternel "bilan globalement positif" de l'ère stalinienne. Quoi qu'il en soit, le film, qui navigue entre réalité historique et ombre de fantastique, est tout à fait remarquable : l'acteur principal est à couper le souffle, et rend crédible l'émergence d'une individualité en quête de rédemption, dans un univers où ces deux concepts sont bannis, l'individu devant abolir son moi au service de la seule mère patrie. Et cette quête est bien évidemment suspecte à tous ceux qui vivent la terreur du régime : sa petite amie, le vieux père dont le fils a été tué, sont bien les représentants de cette lâcheté provoquée par la peur et que dénonce l'homme qui, à la fin, le conduit vers la femme mourante. La violence, extrême, n'est jamais gratuite et si l'on éprouve parfois un sentiment de malaise, ces moments sont compensés par la belle humanité de Fédia et par les quelques instants de beauté que recèle le film, en particulier quand les hommes chantent et dansent.
    Pierre V
    Pierre V

    7 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2023
    Grand film au rythme soutenu. Bien que tourné en 2021 il est d'une actualité incroyable au regard du conflit Ukrainien. L'histoire est un éternel recommencement et on devrait plus souvent s'en référer. Acteur lumineux.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2023
    Très beau film, rythmé et dynamique, le jeu des acteurs ne souffre aucune critique. Bravo ! Et les décors sont d'un réalisme et d'une qualité de haut niveau.
    En revanche, on peut regretter qu'un réalisme poussé au-delà du nécessaire en fasse un film très violent et comportant plusieurs scènes déplaisantes qui n'auraient pu être que suggérées...
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2023
    Agent du NKVD, la police politique stalinienne, qui pratique couramment la torture sur les opposants du régime, le capitaine Volkonogov (Yuriy Borrsov déjà vu dans "La Fièvre de Petrov" et "Compartiment n° 6") sent le vent tourner lorsque son collègue, le major Gvozdev, se suicide devant lui. Il a l'intuition d'être la prochaine victime des purges qui font rage à Leningrad depuis quelques mois en 1938. Son ami Veretennikov n'a pas sa prescience et se fait tuer immédiatement. Le spectre de Veretennikov apparaît à Volkonogov et lui lance un avertissement : s'il ne veut pas aller en enfer, il doit retrouver les familles de ses victimes et obtenir leur pardon.

    Son affiche et sa bande-annonce le laissaient augurer : "Le Capitaine Volkonogov..." emprunte à une esthétique surprenante, rétro-futuriste, pour décrire la Leningrad des années Trente filmée comme on filmerait Saint-Petersbourg aujourd'hui. Aucun objet n'y est anachronique ; mais les personnages, leurs attitudes, leur langage y sont étonnamment contemporains.

    Ce parti pris est à la fois déroutant et excitant. Mais il fait long feu.
    Et le problème de ce Capitaine est que le scénario qu'il déroule, une fois ses enjeux posés, ne présente pas grand intérêt : on sait par avance qu'on va assister à une longue course poursuite entre un fugitif aussi résistant que futé et des poursuivants coriaces. On sait par avance que ce jeu de cache-cache sera ponctué par les rencontres que Volkonogov fera avec les proches des victimes qu'il a torturées et qui lui refuseront les uns après les autres le pardon qu'il leur demande - si l'une d'entre eux le lui accordait, le film se terminerait illico. Quand approche la fin du film, on devine que la prochaine rencontre sera différente. Et après l'avoir découverte sans surprise, on se dit qu'il est temps que le film se conclue comme on savait depuis le début qu'il se conclurait.
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