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    Charlotte et son Jules
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    2,8
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    14 critiques spectateurs

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    Alain D.
    Alain D.

    588 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2019
    " Charlotte et son Jules" est un Court-métrage en N&B écrit et mis en scène par Jean-Luc Godard en 1958. Une comédie douce amère dans laquelle un amant désabusé et misogyne sermonne Charlotte, son amante depuis trois ans qui veut le quitter. Il lui parle de son amour cartésien, de peinture, d'écriture et de cinéma, son art illusoire. L'amant est joué par Jean Paul-Belmondo et doublé par la voix de Jean-Luc Godard. Malgré quelques notes d'humour, le long monologue au débit impressionnant devient assez lassant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2016
    Un court-métrage très plaisant qui mêle astucieusement la voix de Jean-Luc Godard au corps de Jean-Paul Belmondo, comme si l'entente de leur collaboration à venir était déjà techniquement incarnée. La beauté du film tient à la simplicité de sa construction, puisqu'il tient en un monologue très drôle, à la fois sexiste et contradictoire, qui recèle une difficulté plus grave à exprimer ses sentiments. Le film se conclut sur un renversement malin qui se moque avec tendresse de la prestation oratoire du personnage masculin et qui donne finalement le bon rôle à la femme. Surprenant dans sa capacité à faire évoluer son dispositif et faussement naïf, à l'image de Charlotte, le film est une agréable surprise, d'autant que les longs-métrages que j'avais vus du cinéaste ne m'avaient pas vraiment emballés.
    AMCHI
    AMCHI

    5 814 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2021
    Pendant 12 minutes un jeune Jean-Paul Belmondo annone son texte face à une fille jouant son ex, il croit qu'elle revient pour lui alors que la chute assez simple nous montre qu'il s'est fourvoyé.
    Un brin prétentieux, Belmondo joue un jeune homme en déformant sa voix qui semble trop sur de lui.
    Réalisé avant A bout de souffle, Charlotte et son Jules est un court-métrage de Jean-Luc Godard assez simple et qui a du mal à susciter notre intérêt.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mars 2012
    Un long monologue du débutant Belmondo, devant une bimbo réduite au silence jusqu'au twist tagadada' tchinnn. Ca sent bon le printemps à St Germain des près, on s'assoit sur un banc, puis on s'endort.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2008
    En ouverture de «Charlotte et son Jules» (France, 1958), Jean-Luc Godard dédie le film à son idole Jean Cocteau. Godard, à l’instar de Truffaut –avec lequel il vient à cette époque de co-réalisé «Une histoire d’eau»-, prêtait à Cocteau une admiration sans borne. Dans sa jeunesse parisienne, Godard ambitionnait déjà d’être le «Cocteau de la nouvelle génération». «Charlotte et son Jules», variation autour du personnage de Charlotte (cf. «Charlotte et Véronique», «Charlotte et son steak» de Rohmer) reconduit de Cocteau la fascination au cinéma pour les autres arts. Tandis que les films de Cocteau sont traversés par le théâtre ou la photographie, ce court-métrage de Godard tient directement du cirque. La musique trivial, aux cuivres entrainants, les simagrées d’Anne Colette, l’auguste auquel joue Belmondo, la circoncision de l’espace et le grotesque de la situation font du monologue de Jules à Charlotte un numéro de cirque entre l’auguste et le clown. Des premiers courts-métrages français de Godard, nous retrouvons ce goût immodéré pour l’entrain et la spontanéité. Le ton facétieux avec lequel Godard met en scène ses personnages et son intrigue, encore une fois, récuse la linéarité du récit classique. Pourtant fervent défenseur de la narration hollywoodienne lorsqu’il était critique (ce qu’il est toujours lorsqu’il réalise ce film), Godard prend le contre-pied de ses écrits et réalise un film décousu, tissé au fil des délires amoureux et machistes du Belmondo-Jules. Ce chaos, ce sentiment d’improvisation permanent, couplé avec des changements de point de vue qui dynamisent l’espace, donnent à l’ensemble une fougue bienfaisante. Dédié à Cocteau, «Charlotte et son Jules» pourrait l’être aussi à Max Ophuls, duquel Godard hérite l’iconodulie et la manière de mettre en scène les jeux d’idylle. Dernier court-métrage du cinéaste avant son entrée dans le long, Godard achève ses premiers courts avec cette réjouissante anecdote amoureuse, non moins pourvue d’un regard singulier.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2008
    Un an avant "A Bout De Souffle", Jean-Luc Godard rencontre Jean-Paul Belmondo et lui propose de tourner un court-métrage atypique. Il s'agit en effet d'une histoire drôle, une blague tout simplement avec une mise en situation de 13 minutes et la chute survenant au final. Durant ces 13 minutes donc, Bébel débite un monologue incessant à sa petite amie venue dans sa chambre. Alors voilà : qu'y-a-t-il de si intéressant à admirer si longtemps la tchatche de cet acteur ? Eh bien tout simplement le style de Godard, encore loin d'être abouti mais dont on retrouve bien des prémices, notamment de l'oeuvre qui lancera définitivement le mouvement de la Nouvelle Vague l'année suivante. Il est difficile de ne pas faire le parallèle : une chambre, deux amoureux et une caméra qui les scrute en brisant les techniques conventionnelles. Portée, instable, elle bénéficie d'un montage rapide un peu gratuit mais terriblement efficace. Surgissent également les immanquables faux-raccords qui ont à l'époque tant déstabilisé et depuis fait sa renommée. Des contre-jours là encore volontaires se promènent, les acteurs paraissent constamment à la limite de l'improvisation et l'on s'aperçoit en outre que le texte si explicatif recèle de nombreuses obsessions de son auteur qui feront par la suite figure de thématiques récurrentes comme la place de l'être humain dans la société, le sens de toute existence, l'apport de la culture et l'art sur des personnages jeunes et trépignants à l'idée de croquer la vie (malgré quelques points noirs tout de même), le couple avec sa construction puis sa destruction... Ne nous trompons pas d'objectifs tout de même et ne surrinterprétons pas ce court-métrage prometteur bien qu'encore relativement léger. Nous sommes avant tout pris à parti d'une petite histoire pétillante et pleine d'humour destinée avant tout à faire rire et qui n'a finalement pas d'autre prétention que celle-ci. Le style du cinéaste n'est pas encore au point mais cela ne tardera guère plus...
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2010
    Charlotte et son Jules est à voir pour Belmondo parlant avec la voix de Godard. En effet, l'acteur ne pouvant être libre pour la post-synchronisation du film, Godard doubla lui-même son acteur. Et quand le producteur Georges de Beauregard vit le film et que Godard lui proposa d'engager Belmondo pour A bout de souffle, Beauregard répondit qu'il n'avait rien contre mais que cet acteur avait vraiment une voix horrible. Anecdote mise à part, Charlotte et son Jules est un court métrage annonçant A bout de souffle car toutes les prémices du cinéma de Godard est là : jump cut, liberté totale dans la narration, complecité du sentiment amoureux. Charlotte se rend à l'appartement de Jules, son ancien petit ami. Ce dernier se lance dans un monologue sur l'amour, l'art, la vie... Il se plaint qu'elle l'interrompt tout le temps mais elle n'a jamais la parole. Il l'insulte, elle s'en moque. Elle le singe, il ne la remarque même pas. Le décalage permanent entre ces deux personnages séduit et le film, tout du long, se déroule dans un moment de comédie sympathique rappelant les meilleurs marivaudages. Godard fait déjà preuve d'une audace formelle rare qui annonce ses futurs films. Il est dommage cependant que le monologue de Jules soit trop écrit et manque parfois de naturel; Godard n'évite pas ainsi certaines lourdeurs dans le propos à cause de certains poncifs. Reste que Charlotte et son Jules est un court métrage sympathique très amusant et séduisant. Un moment de fraîcheur à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    Une fois qu'on s'est fait à l'horrible doublage de Godard à la place de Belmondo, on se laisse emporter et amuser par ce long monologue ironique. Très bien écrit.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2012
    Tout Godard est déjà là avant que ne sorte «A Bout De Souffle» : de longues tirades (ici un monologue) à la fois érudites et vulgaires, pertinentes ou délicieusement futiles, un montage vif et à l'arrachée, une caméra portée, un jeu d'acteurs moderne et réaliste, vivant, des audaces stylistiques se jouant des contraintes techniques, un Bébel en grande forme, une Anne Colette charmante, des thèmes typique de l'oeuvre du cinéaste (l'art, la femme, le couple, l'argent,...) bref que du bon pour le premier de ses courts-métrages à réellement s'inscrire dans l'audace de la Nouvelle Vague. Les dialogues ne sont pas la seule source d'intérêt de ce court, l'interprétation de Belmondo et de sa partenaire sont tout à fait remarquables, et le montage de Godard est tout aussi intéressant. Mais j'ajouterai un gros bémol au tableau, le doublage de Belmondo par Godard fait franchement tache avec le reste. Sa diction est trop monotone, pas assez expressive (en plus d'avoir un défaut de prononciation) et voir Bébel jouer sans sa voix, ça a tout de même de quoi décontenancer... Malgré tout l'intelligence d'écriture de «Charlotte Et Son Jules», l'humour et l'auto-dérision omniprésents en font un court métrage particulièrement savoureux et fort recommandable. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Première collaboration entre Belmondo et Godard qui annonce déjà la révolution de A bout de souffle.

    En long monologue très bien écrit et pleins d'humours.

    Ce qui surprend énormément la première fois qu'on regarde le film c'est le doublage.

    En effet la voix de Godard remplace celle de Belmondo (Dommage) j'adore la voix de Bebel.
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 avril 2010
    Première rencontre de Jean-Luc Godard avec Jean-Paul Belmondo, "Charlotte et son Jules" est un court-métrage mettant en scène un couple qui se déchire avec un humour acerbe. Si le sujet est intelligent, la mise en scène est écoeurante. En effet, la voix de Belmondo est doublé par celle de Godard, très monotone, sans expression, et donc carrément indigeste. Anne Collette frise le ridicule avec ses mimiques imposées par Godard, et le texte est peu, voire pas drôle. Mais on sent déjà les idées, et même peut-être les images qui ressortiront merveilleusement dans "Pierrot le fou", chef-d'oeuvre du septième art. Un court-métrage à voir, mais avec beaucoup de modération.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Totalement méconnu, ce court-métrage proposé dans la collection Belmondo il y a peu, permet de découvrir un Belmondo doublé par... Godard, deux ans après leur succès commun, "A bout de Souffle"... Une histoire pourtant simple, une rupture, mais un jeu d'acteur époustoufflant, comme nous en a si souvent gratifié Bébel au début de sa carrière...Le casting est completé par Anne Colette, que je ne connaissais pas (je n'ai que 25 ans) mais que l'on peut retrouver également avec Belmondo dans le très joli "Sois-Belle et Tais-toi", de 1958...D'après ma - bonne- source(www.imdb.com) elle abandonna le cinéma fin des sixties...
    matthieu_amat
    matthieu_amat

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2007
    Ce court métrage est le premier Godard, si l'on excepte un documentaire réalisé en 1954... et on le reconnaît! Déjà jouissif et déjà agaçant, il nous propose onze minutes d'incontinence verbale pendant laquelle un jeune homme tour à tour flatte où accable la jeune femme qui le quitte, ou se perd en considérations "philosophiques", sur l'humanité, l'amour, les femmes, les arts et bien sûr le cinéma: "un art illusoire". Belmondo est brillant, mais malheureusement doublé, quant à Anne Colette, très convaincante, elle n'est pas sans évoquer Jean Seberg, qui donnera deux ans plus tard la réplique à Belmondo dans A bout de souffle. On ne peut d'ailleurs voir ce court sans penser immédiatement à ce film, et y voir préfigurée la longue séquence "dans la chambre". Un petit aperçu du quasi monologue de Belmondo: "J'ai l'air de dire n'importe quoi, mais pas du tout, alors ça pas du tout! Le seul fait d'une phrase, il y a forcément un lien avec celle qui précède! Fais pas l'ahurie, il faut qu'tu restes avec moi, c'est d'la logique cartésienne: tu m'aimes, je t'aime. Mais si! C'est exprès qu'je parle comme au théâtre!"
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mai 2007
    Court métrage trés plaisant avec un Belmondo comme on l'a aime dans A bout de soufle. Un vrai dialogue de sourd ou Charlotte ne peut pas en placer une. Un seul regret : que Belmondo soit doublé, même si c'est par le grand Godart lui même...car les mimiques de Jean Paul sont quand meme irresistible...
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