Avis sur Slaughterhouse Slumber Party

Slaughterhouse Slumber Party (2019) n’est qu’un prétexte fallacieux pour mettre en scène, une dizaine de demoiselle dans le plus simple appareil. A peine à t’on démarrer le film (au bout de 10 secondes), qu’on les retrouve toutes à poil pour une bataille de polochons !
Car c’est bien connu, les soirées pyjamas entre filles finissent toutes par une bataille d’oreillers, non pas en pyjamas… mais intégralement à poils. Faut dire que ça donne chaud de sauter sur les lits et de se bousculer à grands renforts d’oreillers (ironie). En même temps, il n’y a pas besoin de faire notre prude effarouchée, l’affiche du film en disait long sur son potentiel (3 nanas à poil, avec les poitrines saillantes).

L’intrigue (vous vous en doutez), ne vole pas bien haut. On se retrouve au cœur d’une sororité étudiante où doit avoir lieu la soirée pyjama annuelle, lieu de débauche en tout genre. Sauf que la soirée va virer au cauchemar lorsqu’une des filles va sortir son "Necronomicon" et implorer le Mal (H. P. Lovecraft doit se retourner dans sa tombe).

S’ensuivra pendant près de 90min, d’improbables attaques de démons, le souci, c’est qu’en l’absence de budget et de scripte, les faux raccords sont légion et les SFX tout bonnement exécrables. Allègrement pompé sur Evil Dead (1981) & Poltergeist (1982) pour ne citer qu’eux, Dustin Mills se complait à filmer ses actrices en tenue d’Eve et affublées de surnoms pour le moins… surprenant, entre "MegaSlut" & "FireCrotch", ça vous donne une idée du potentiel des personnages. Ajoutez à cela, que l’une d’entre-elles est une pétomane en puissance qui prend un malin plaisir à péter sur ses copines et trouve le moyen de combattre l’un des démons grâce à… spoiler: sa diarrhée !


Mauvais sur toute la ligne, la B.O. y est infecte, à l’image de l’ensemble du casting où les actrices ne savent absolument pas jouer la comédie. Le tout ressemble à un épisode de Charmed, façon pays de l'Est (sans talent, ni argent). A réserver aux amateurs de comédies dévêtues, sous réserve d’avoir mis au préalable votre cerveau sur OFF.

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