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    Day Shift
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    2,8
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    Coccinellejaune
    Coccinellejaune

    3 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2022
    Un festival de chorégraphies, sans identité et qui se veut insipide, vulgaire et violent. Du moins c'est ce que le nouveau réalisateur anciennement coordinateur de cascades veut de son film.
    Un buddy movie sans surprise, plat par nature, avec aucun affecte pour ses personnages, essayant de copier les gimmicks des comics. Toutefois, le contraste entre le L.A estivale, ensoleillé et l’obscurité des vampires fonctionne. Hormis cela, le film ne propose que ce à quoi on s’attend d'un blockbuster macabre avec une bande sonore anecdotique.
    RedArrow
    RedArrow

    1 617 abonnés 1 520 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 août 2022
    Nettoyeur à la fois de piscines et de suceurs de sang dissimulés dans les quartiers ensoleillés de Los Angeles, Bud se retrouve mis au pied du mur par son ex-femme qui menace de déménager avec leur fille s'il ne parvient pas à payer les frais de scolarité et dentaires de cette dernière. Banni depuis un moment par le syndicat local des chasseurs de vampires à cause de son comportement ingérable, Bud n'a pas d'autre choix que d'y demander sa réintégration afin de réunir une somme d'argent conséquente. En échange, un membre du syndicat doit suivre chacun de ses faits et gestes et signaler toute violation de règles observée à leur chef de service.
    Pendant ce temps, une agente immobilière vampire met en oeuvre des desseins funestes pour l'avenir de Los Angeles...

    "Day Shift" est le premier long-métrage de J.J. Perry, cascadeur notamment spécialisé dans les combats qui s'est ici associé à des scénaristes et producteurs de la saga "John Wick" pour en mettre en plein la vue en termes de massacres de vampires. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est ce que ça se ressent à l'écran : "Dayshift" ne vaut essentiellement que pour ses impressionnantes séquences d'affrontements aux chorégraphies travaillées et remplis d'ennemis aux dents longues passionnés de contorsionnisme.
    Entre une vieille dame pas vraiment séduite à l'idée d'être réduite en cendres, une bataille épique en compagnie de deux frères chasseurs dans une maison de banlieue et une dernière partie où les balles fusent de toute part avec l'aide d'une célébrité érigée en figure de coolitude absolue, J.J. Perry remplit son contrat de nous épater par la fluidité qui émane de ces séquences et les très amusantes exécutions imaginatives qui en découlent, et ce même s'il manque clairement encore un peu d'expérience à ce nouveau venu derrière la caméra pour mettre bien plus en valeur les efforts déployés par ses cascadeurs. Le passage de la course-poursuite routière sera par exemple cruellement impersonnel au niveau de sa mise en scène, lui donnant même des airs d'une démo sans âme d'une panoplie de cascades filmées à hauteur de drones où toutes les figures imposées y passent de manière beaucoup trop mécanique (explosions, carambolages, voltiges à moto, etc).

    En tant que comédie d'action horrifique dans sa globalité, "Day Shift" fait preuve de bien moins d'inventivité et se contente de se réfugier dans les standards basiques du buddy movie en collant dans les pattes de son héros père de famille et tête brûlée joué par Jamie Foxx un employé de bureau coincé (Dave Franco) dont le principal ressort comique se réduira à lui faire sortir des sécrétions corporelles par tous les orifices. Comme d'habitude, tout oppose ces deux-là et, devinez quoi, ils vont finir par s'entendre dans l'adversité, avec tout de même une bonne idée en fin de parcours pour apporter un peu de sang neuf à cette dynamique essoufflée, celle-ci sera hélas trop tardive et n'aura pas le temps de porter totalement ses fruits (sinon un problème de "tête" assez drôle).
    Côté intrigue vampirique, on peut reconnaître à "Day Shift" l'envie d'établir son propre univers, à la fois esthétique par son environnement étonnamment ensoleillé à l'inverse de l'obscurité habituelle qui colle à la peau pâle de ses créatures nocturnes et au niveau de sa mythologie par la diversité de ses races de vampires et ses chasseurs syndiqués mais, comme in fine tout se résumera à une banale opposition à une vampire cherchant à assouvir sa soif de domination sur les humains sur fond de kidnappings d'être innocents dans des décors souterrains, "Day Shift" peinera également à laisser le moindre souvenir d'une identité spécifique sur ces aspects.

    Les talents de J.J. Perry en matière de cascades et de chorégraphies de combat sont donc la principale attraction de ce divertissement estival Netflix où l'on plante, coupe et tire sur tout ce qui a des canines trop apparentes avec une vraie jubilation. L'ensemble est aussi porté par un sympathique tandem d'acteurs (on y rajoutera celui qui campe le personnage de Big John) mais pas grand chose de plus à y relever.
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