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Filmosaure
124 abonnés
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4,5
Publiée le 19 juillet 2012
Depuis des années, l’employé trop solitaire d’un laboratoire de développement de photos vit par procuration en volant une copie de tous clichés confiés à lui par une famille qu’il envie particulièrement. Il rêve d’en faire partie et, peu à peu, tente de s’immiscer dans leur existence.
Je suis restée scotchée du début à la fin. Le malaise s’installe, peu à peu, insidieusement. Robin Williams est excellent dans son incarnation d’un personnage ambivalent : seul, tellement seul que l’on ne sait pas de quoi il pourrait être capable afin de se rapprocher de la famille parfaite dont il rêve.
Jusqu’à la fin, l’on ne saura si l’on éprouve pitié, compassion, ou répulsion envers cet homme étrange qui repousse au fur et à mesure les frontières du socialement acceptable, jusqu’à la limite de la folie. Le final est un paroxysme de tension qui s’achève dans une conclusion tout aussi ambigüe et éprouvante que le comportement du personnage principal.
Robin Williams, jouant un responsable de labo photo dans une grande surface glaciale, tout en bleu et blanc, distrait sa grande solitude en vivant par procuration la vie qu'il pense idéale de la famille parfaite. Viré, pour avoir fait trop de doubles des photos de la famille pour en tapisser ses murs, il perd pied et tente de se venger du père de famille, (un homme infidèle, pensez-donc). La scène où il oblige les amants à prendre des postures est grotesque et ne lui va pas au teint. Je n'ai pas vraiment compris la fin, mais la morale conservatrice qui se dégage de ce film est assez consternante, même si le personnage de Sy dégage au début du film une certaine empathie.
"Photo obsession" est un film frustrant. L'idée de base était géniale : l'employé d'un laboratoire de photo s’immisce dans la vie de famille de ses clients via les clichés qu'ils lui apportent. Hautement cinématographique, cette idée est malheureusement sous-exploitée par Mark Romanek, bon clippeur mais médiocre cinéaste (rappelons-nous du récent "Never let me go"). Plusieurs problèmes de scénario, tout d'abord : la sous-intrigue avec le gérant du centre commercial n'apporte pas grand chose ; l'explication finale est bien cliché comme il faut ; la morale du film qui en découle est gentiment conservatrice. Au niveau de la mise en scène, quelques beaux cadrages côtoient des champs-contrechamps hasardeux, mais il faut reconnaître, au moins dans la première partie du film, une tension et une angoisse plongeant le spectateur dans un inconfort assez efficace. Globalement moyen, le film comporte une scène qui est en revanche excellente, lorsque Sy (un Robin Williams à contre-emploi) s'aventure chez les Yorkin : le suspense quasi-hitchcockien et l'issue totalement imprévue de cette scène font qu'elle justifie à elle seule la vision de ce film.
Williams est très bon !! Certaines scè nes tirées par les cheveux, mais williams rattrape le tout !! Le thriller du dimanche à voir sans hésiter quand même !!
Photo obsession est un film surprenant. Surprenant d'abord par son histoire effrayante mais captivante mais aussi par Robin Williams qu'on voit rarement dans ce genre de film : plus sombre, plus dramatique ; mais qui, comme toujours, arrive à incarner son personnage à la perfection. Le film est donc une bonne surprise (dommage tout de même qu'il ne dure pas plus longtemps) remplie de citations qui nous font réfléchir. Photo obsession est le genre de film qui nous hérisse les poils. A voir !
Sorti sur les écrans en 2002, Photo Obsession est un thriller / drame racontant l'histoire d'un homme, en l’occurrence joué par Robin Williams, passionné par la photographie et l'histoire d'une famille, au point de tapisser ses murs de leurs photos. A travers ses frontières relativement proches de la perversion, le film de Mark Romanek s'avère au final assez plat, notamment pour la monotonie de ses scènes, bien qu'elles ne retranscrivent que la simplicité de l'histoire. Malgré son rôle pour une fois sérieux, Robin Williams ne parviendra pas à changer la donne.
Un héros frustre dont le seul bonheur est de fantasmer sur une famille heureuse. Film qui met parfois mal à l'aise grâce au talent de Robin Williams mais qui s'avère efficace jusqu'au bout.
Auteur d'un premier film dans les années 80 et clippeur réputé ayant oeuvré pour des artistes de renom comme Michael Jackson, Madonna, David Bowie ou encore Nine Inch Nails, Mark Romanek a attendu d'avoir la quarantaine pour se lancer dans son deuxième long-métrage, un thriller psychologique intrigant cassant radicalement l'image du comique Robin Williams. Habituellement habitué aux comédies voire aux comédies dramatiques, l'acteur américain ne s'était jamais réellement penché sur la facette sombre de son visage atypique. Chose réparée avec Photo Obsession, petit bijou du thriller moderne. Nous suivons donc le petit quotidien de Sy, modeste employé dans le labo de photos d'un banal supermarché. Solitaire délaissé depuis tout jeune, il voue une véritable passion pour son métier et aime profondément la famille Yorkin composée de Nina (Connie Nielsen), son mari Will (Michael Vartan, surprenant) et leur fils Jake. Suivant depuis des années l'évolution de leur vie de famille à travers les photos qu'il développe, Sy commence peu à peu à vouloir s'intégrer aux Yorkin, ne se rendant pas vraiment compte du côté inquiétant qu'il dégage... jusqu'à ce qu'il commette l'irréparable. Autour d'une mise en scène sobre mais dérangeante, Mark Romanek réussit à nous immiscer intégralement dans son diabolique récit, faisant monter le suspense crescendo. Le film, principalement porté par la présence d'un Robin Williams épatant, délivre un message fort et palpable, devenant un petit bijou du genre sans prétention et terriblement efficace. Ainsi, sans être le thriller de l'année, Photo Obsession restera un très bon film bien pensé et marquera un tournant dans la carrière d'un acteur qui se fait peu à peu oublier...
Photo Obsession nous conte l'histoire de Sy, directeur de labo photo, qui s'immisce dans la vie d'une famille par l'intermédiaire de leurs clichés. Solitaire, son existence ne prend de sens qu'à travers l'image des autres, ce couple heureux avec leur enfant. Jusqu'au jour où les évènements vont pousser Sy à commettre un "crime". Robin Williams interprète son personnage avec grand talent, malheureusement, cela ne suffit pas à sortir ce film de l'ennui. Les thèmes abordés sont intéressants, mais pas suffisamment poussés, tout comme les faux-semblants, surprenants, mais finalement un peu décevants. Les images sont belles, mais pourquoi autant de contraste et de teintes superficielles ? Le constat de base aurait pu donner un film plus profond et fort, se concentrant uniquement sur le personnage de Sy. Au lieu de cela, on nous offre un film abordant beaucoup de sujets palpitants, mais qui ne s'envole jamais.
Un style particulier au niveau mise en scène et photographie à cause de l'origine professionnelle du réalisateur et l'excellente prestation de Robin Williams avec un personnage ambigu rendent le film intéressant malgré un scénario un peu mince.
Robbin Williams est parfait dans son rôle d'homme non reconnu par la société. Photo Obsession avant d'être un thriller, est un drame. A la manière de Taxi Driver, l'anti-héros va petit à petit perdre pied. Ordonné, silencieux, consciencieux, maniaque, malade, Sy Parrish n'a personne pour lui. Pas de famille ni d'amis. C'est dans ses tirages qu'il trouve refuge. Un film qui ne fait pas dans la surenchère, simple, court et efficace. A voir !!
Film assez captivant, bien que le thème de la photographie soit vu et revu... Il n'y a pas à dire Robin Williams a bien la tête de l'emploi et mène son chemin de psychopathe solitaire à merveille dans ce film. J'ai été assez déçue par le dénouement, on sent une tension pendant les trois premiers quart d'heure mais rien de bien grave ne se passe finalement...
Prix du Jury et Prix du Public au Festival de Deauville. Un thriller psychologique réussi signé Mark Romanek. L'histoire est intéressante, prenante et surprenante avec une ambiance froide. Robin Williams incarne ici un rôle à contre-emploi, il est étonnant dans le rôle de cette employé effacé, qui vit seul et qui est obsédé par les photographies. Avec de bons seconds rôles comme Connie Nielsen, Michael Vartan, Gary Cole, Eriq La Salle et Clark Gregg.