Après plusieurs rôles de comiques de service et père de famille complètement idiot, Robin Williams quitte (enfin) son registre habituel qui lui collait trop à la peau, pour un rôle à lopposé de ce que lon aurait pu imaginer, celui dun « psychopathe » ! Finit ses rôles dimbéciles, comme on en avait pu le constater avec Jumanji (1996), Flubber (1998) ou plus récemment, avec Camping car (2006), où le seuil didioties avait été atteint ! Il nous prouvera à plusieurs reprises par la suite, de quoi il est capable, dans des rôles plus sombres, avec par exemple : Insomnia (2002) et Final cut (2005). Cette fois-ci, avec Photo Obsession, il explore un autre rôle, plus complexe et plus pervers que ce quil a interprété auparavant, il endosse le costume dun « psychopathe », limite sérial killer. Dans ce film, il est méconnaissable, nouveau look, nouvelle approche, son interprétation change radicalement, et on le préfèrera largement dans ce registre ! Un personnage pour lequel on aurait à la fois de la compassion et de la haine, un rôle quil interprète remarquablement bien !
Encore une histoire de psychopathe, mais cette fois l'originalité est d'avoir donné ce rôle à un acteur d'habitude dévolu aux marants ou aux sympas, le peu sobre Robin Williams. Ici il en fait trop, une fois de plus, pour décrire un névrosé qui se raccroche à son métier (il tient la boutique photo d'un centre commercial) et à ses clients pour surnager dans l'océan de solitude qui l'entoure. Au demeurant plutôt sympathique, cet homme a par contre la manie de doubler les tirage des photos de familles de clients qu'il a pris en affection, et de tapisser le mur de son appartement avec. Pas bien méchant...Son patron qui le virera, et l'homme qu'il croyait père modèle, et qui n'est en fait qu'un égoiste qui trompe sa femme et délaisse son enfant, feront tomber notre photographe dans l'irrationalité et dans l'abject. Une leçon de morale puritaine derrière ce thriller banal ? Mais bon sang oui c'est ça l'idée de ce film. Les messages subliminaux du père Amérique empruntent des chemins détournés mais qui est encore dupe ?
Si l'idée de l'employé de minilab photo qui entre dans la vie de ses clients parait plutôt bonne elle me semble mal exploité. Robin Williams plutôt crédible dans ce rôle à contre emploi devient une sorte de justicier à la solde de la morale puritaine américaine et son modèle familial idéal. La manque de consistance du scénario, le manque de rythme et le manque de substance des personnage de la gentille famille, font que l'on s'ennuie assez vite dans ce thriller glacial.
Ca partait d'un bon sentiment, le sujet était intéressant mais même Robin Williams ne parvient pas à faire décoller ce film de son niveau... Le zéro. C'est lent, sans intérêt on est encore plus déçu à la fin... Euh non, on est déçu tout simplement.
Une ambiance froide, un film original, un très bon Robbin Williams ... Résultat un film surprenant, qu'on regarde avec attention ! Quelques longueurs parfois quand meme. Un film poignant à voir si possible...
Au départ l'idée est plutôt bonne. Et si le type qui développait vos photos était dérangé, s'il faisait de vous son obsession, s'il vivait par procuration le bonheur factice qui s'étale sur vos photos de famille? Bonne idée, mais scénario ultra balisé. Morale baveuse, et fausse bonne idée, donner un rôle de malade à un pitre. Non pas que Robin Williams soit tout à fait mauvais! Il est à l'image de ce qu'on lui a demandé. Il traîne sa nonchalance du début à la fin, vaguement fantomatique. La fin, que je ne révèlerai pas ici, par convenance, dépasse tout ce que l'on peut faire de mauvais dans le genre : ultra-prévisible, ultra-balisé. 1h30 de cinéma sans une once de surprise, des dialogues dignes des pires films du genre. Aucune profondeur, aucun recul, un film factice et superficiel, autant que peut l'être une séance de diapos.
Rien que pour l'esthétisme hypersoigné, ce film vaut le détour. La performance ambigue d'un Robin Williams au top de sa forme (adieu les Flubber, Jumanji et autres niaiseries!) est également pour beaucoup dans la réussite de ce petit film qui a tout d'un grand.
Derrière ce faux thriller à lesthétisme sophistiqué, le cadre jouant beaucoup avec la symétrie de l'architecture modernes des décors, la photo shabillant de teintes claires et glacées se cache le portrait touchant dun solitaire. Cest dailleurs de son rapport a la photographie et à la mémoire (il se fabrique des souvenirs) que découlent les meilleurs moments du film. Avant de retombé in extrémiste, dans la psychologie un peu grossière. Un auteur à suivre en tout cas.
Réalisateur venu du clip, Mark Romanek signe une premier film et une prometteuse carrière de cinéaste. Il égratigne avec savoir-faire "l'american way on life" au travers d'un scénario bien ficelé, rythmé, angoissant et complété avec brio par le sombre Robin Williams - dans un formidable contre-emploi. Glaçant.
Un film original et surprenant à la mise en scène clinique de Mark Romanek où excelle un Robin Williams,à contre-emploi et débarassé de tous ses tics, dans un rôle difficile et terrifiant d'homme solitaire obsédé par une famille bien sous tous rapports en apparence. L'acteur porte le film sur ses épaules et livre de loin la meilleure compostion de sa carrière. Ce film fait froid dans le dos et on en ressort avec un sentiment de malaise. Une réussite.
Ce n'est pas le film du siècle, tout juste est-il agréable à regarder. On peut y voir une réflexion sur la solitude et l'isolement. Robin Williams est irréprochable, comme d'habitude...
un film impressionant ou plutot un robin williams impressionant! fascinant il joue un personnage touchant à qui on ne peut pas en vouloir comme si il voulait simplement etre gentil...La musique est également magnifique! Bref un film que je conseille. très interessant sur les rapports humains