Un film de propagande grossier en période de guerre, on y retrouve des mécaniques classique d'empathie envers le héros du film, courageuse victime du cruel et fourbe méchant Russe. Un film sans intérêt qui rapelle que le cinéma est aussi une arme.
L’étalement des notes accompagnant les critiques confirme que chacun devra se faire son opinion et que tous n’auront pas la même. Un démarrage un peu confus pour le spectateur avec des scènes rétrospectives qui ne se succèdent pas dans l’ordre habituellement attendu pour ce type de mise en bouche : 5 mois avant d’abord, puis 6 mois... Lorsque le déroulé du scénario se recale sur la chronologie, ça va déjà mieux. Se succèderont une représentation culturelle, une scène de famille – jusque là tout va à peu-près bien pour notre héros – puis une arrestation musclée, un juge pas conciliant du tout, la prison sordide et sa violence et puis, à l’occasion d’un placement sous contrôle judiciaire avec bracelet, la seule échappatoire possible face à la perspective d’une lourde condamnation écrite d’avance (à dessein, aucun suspens là-dessus) : fuir ce pays pour rejoindre sa mère patrie. Le tout répertorié comme étant un thriller bien que les rebondissements, les fausses pistes, les apparences erronées qui font normalement la loi de ce genre cinématographique fassent défaut. Un film d’action dans lequel les actions s’étendent parfois si longuement (ceci expliquant la durée totale de deux heures et sept minutes) que finalement il n’y a plus trop d’action. La bande-annonce, le thème annoncé (tempéraments russes inamicaux), laissaient entrevoir quelque chose de beaucoup plus puissant dans le registre du... thriller, justement !
Très bon film, des petites longueur de temps à autres mais surtout beaucoup de stress, on se met très facilement dans la peau du personnage, et ce du début jusqu'à la fin ! BRAVO !
Au final film décevant et c'est dommage car le sujet méritait un bien meilleur traitement . Mais à qui va t'on faire croire qu'il est possible , pour un homme traqué par l'ex KGB , d'aller d'Irkoutsk à la frontière estonienne muni d'un simple sac à dos ? Les spectateurs ne sont quand même pas aussi stupides ...
Un thriller donc du suspense, de l action et le spectateur est sous pression. Toutefois le film est un peu long et peut-être excessif. Les acteurs sont excellents mais la caricature de certains clichés rend les personnages agaçants.
Thriller très réussi, je n'ai pas vu les 2h30 passer.. Lellouche pris dans l'engrenage est très bon, on est immergé dans le froid sibérien et on se sent épié par les agents du FSB. Je recommande.
Gilles Lellouche et l’ambiance générale pesante sauvent un peu le tableau mais le film manque de rythme. Les 2h passent très lentement. Et il déborde d’invraisemblances et d’incohérences. Ce qui est d’autant plus nuisible quand il s’agit d’un film inspiré de faits réels.
Gilles Lelouche sonne très juste dans cet angoissant presque huis clos d'intérieurs prisons, de cellule de prison dont il ne sort que pour affronter un extérieur glacé, sombre et oppressant. Un excellent film
Sans avoir vraiment de déplaisir à suivre le dernier film de JÉRÔME SALLE, son film n'en reste pas moins très classique dans sa dramaturgie et les moments d'actions sont très modestes et tombent par moment dans plus que le banal (Planque dans le coffre d'une voiture, course poursuite à pied en sac à dos...pas terrible pour de l'action). Surtout un film sombre au sens propre comme au figuré (tout le film est sombre au niveau de la photo...c'est de circonstance on peut dire). Une petite histoire d'amour si colle aussi tout en dénonçant le climat nauséabond d'une certaine mentalité qui reste encré dans certains pays (homophobie, contre une liberté de pensée etc) tout le monde comprendra. GILLES LELLOUCHE fait ce qu'il sait faire excusé si cela sonne parfois faux.
Un soi-disant thriller haletant qui s'avère manquer cruellement de suspense et de vraisemblance. Dommage, les acteurs sont bons, notamment Gilles Lellouche. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2022/09/krompromat-de-jerome-salle-decevant.html