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Bart Sampson
341 abonnés
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2,5
Publiée le 6 septembre 2022
Kompromat le dernier film du réalisateur français Jérôme Salle (Antony Zimmer, The Tourist et les Largo Winch) promettait beaucoup sur le papier et accouche finalement d’un modeste nanar. Librement (le librement est important !) inspiré de la mésaventure d’un attaché culturel de l’Alliance Française d’Irkoutsk en Sibérie, accusé d’avoir des images pédophiles sur son téléphone (en fait une photo de sa petite fille toute nue sur une plage) et donc piégé par les Russes…. Kompromat déçoit rapidement par une enfilade d’incohérences de scénario et de mise en scène. Que dire. Le récit navigue entre « Oui Oui chez les Soviets » et « Le Bureau des Légendes pour les nuls ». Même une grand-mère de 80 devient capable de prédire la scène d’après, tant l’histoire est cousue de fils de dentelles. Il y a des emprunts d’un peu toutes les séries vues depuis 5 ans (les fameux textos qui apparaissent sur l’écran lors des échanges). Même la musique semble parfois sorties d’enquêtes interdites. Gilles Lellouche n’est pas mauvais en soit mais il est tellement désespéré à devenir le nouveau Jean Gabin que son jeu est forcé et manque de charisme (et pourtant il crie, il se roule par terre bref…). Joana Kullig qui joue une jeune russe déterminée à l’aider à regagner la France est plutôt bonne dans ce rôle de composition. Quant à Louis Do de Lencquesaing, il investit l’écran sans effort et la caméra l’aime ! C’est un peu cruel pour Gilles Lellouche que j’ai paradoxalement aimé dans « Pupilles » où il interprétait un père d’accueil. Bref allez-y et faites-vous votre opinion
Un film de propagande grossier en période de guerre, on y retrouve des mécaniques classique d'empathie envers le héros du film, courageuse victime du cruel et fourbe méchant Russe. Un film sans intérêt qui rapelle que le cinéma est aussi une arme.
C'est un divertissement agréable. Ce n'est pas le film de l'année mais il se regarde avec plaisir. Pour autant, le choix de réalisation de Jérôme Salle est discutable. Il est curieux qu'il ait adapté le livre de Yoann Barbereau à la façon d'un film à suspense car, puisque (quasiment) tout le monde a entendu parler de l'incroyable aventure de ce Français, on sait dès le départ qu'il survit à tout ce qui lui arrive. Difficile d'avoir vraiment peur dans ces conditions. D'autant que - et la chose est rappelée dès le début - "le film est librement adapté d'une histoire vraie". Une approche plus psychologique, plus centrée sur Gilles Lellouche et le sentiment d'emprisonnement qu'il éprouve, eut sans doute été plus intéressante. Cela reste un bon spectacle malgré une mise en scène très classique.
Interprétation magistrale crédible de Gilles qui tient le film (il parle le Russe assez aisément). Mais la réalisation nous embarque dans beaucoup de facilités : belle-fille rebelle, fils de FSB (ex KGB) misérable en amputé de guerre contre les Tchtéchènes, brutasse russe en commando, ambassadeur français lâche, idylle capillotractée salvatrice,... Les chasses poursuite sont bien menées mais gagnées un peu facilement par notre héros. Pas mal mais insuffisant...
"Kompromat" est bel et bien un thriller français qui tient la route mais qui sent malheureusement un goût de déjà vu par son enracinement dans des codes devenus lassants. Comme Jérôme Salle avait utilisé les lieux communs dans son film sur le commandant Cousteau ("L’Odyssée"), il les réutilise au sein de ce nouveau long métrage afin d’en faire un thriller haletant à la morale tout à fait explicite qui ne prend le temps que d’esquisser de vagues portraits de personnages archétypaux et non changeants. Un plan demeure cependant très bien filmé lors du spectacle de fin d’année.
Film opportuniste et propagandiste qui profite du bon timing avec l'actualité. Propagandiste évidemment contre la Russie, alors pourquoi pas si cela avait été fait intelligemment, malheureusement ce n'est pas la cas. La réalisation multiplie les clichés et les raccourcis des deux côtés et a tous les niveaux, à tel point que ça en devient lassant. De plus les nombreuses incohérences scénaristiques viennent entacher un peu plus le film que j'ai du coup trouvé très mauvais. spoiler: Premièrement le prof bobo gaucho qui part en croisade au fin fond de la Russie pour enseigner et faire connaître "l'art" De la scène et de la danse contemporaine. Soit. Il est financé par un oligarque russe, première représentation de son "spectacle" On découvre deux hommes qui finissent quasiment nus et qui se roulent des pelles à pleine bouche tout en se caressant au bout de 2 min.... Scène qui même en France aurait sans doute choqué pas mal de monde, il s'étonne pourtant de voir la salle se vider quasi instantanément de ses spectateurs (très majoritairement Russes) car choqués par ce qu'ils voient. On aurait pu penser qu'étant installé en Russie depuis longtemps (il parle couramment russe) et de plus étant directeur d'ecole il aurai pu apprendre que la culture et les codes de la société russe sont très différents et éloignés des nôtres, et les prendre en considérations afin de les respecter en tant qu'expatrié c'est la moindre des choses. Ce n'est même pas du professionalisme mais juste du bon sens....Plus tard il s'étonne toujours de voir son soutien financier russe le lâcher sans réserve, et s'indigne du traitement qui lui est réservé et qui Certes escalade beaucoup trop loin par la suite. Le film en fait un pariat alors qu'il ne doit ce qui lui arrive uniquement qu'a sa bêtise et son ignorance qui semble irréelle tant elle est abyssale...
Que dire sur le passage où il arrive à se debarasder d'un ancien militaire russe et chef commando Spetsnaz membre du KGB, à maisn nues !! Oui lui le prof de danse et directeur d'ecole qui n'a pas plus d'entraînement en combat rapproché que je n'en ai en dressage d'ours !
Le reste est un enchaînement plus ou mois maladroit d'événements prévisibles jusqu'à la fin...
Les deux seuls éléments malheureusement réalistes sont le traitement qui lui est réservé par l'ambassade de France et la corruption généralisée des autorités russes.
On pourrait résumer le film par : le gentil français ouvert d'esprit (mais un peu con) et gentlemen persécuté les méchants vilains russes rétrogrades, rustres et intolérants (selon le point de vue des gentils français bobo gaucho) Si vous avez un minimum de respect pour vous même et pour votre temps, epargnez vous ce film qui n'en vaut vraiment pas la peine.
Ce film est ce que l'on pourrait qualifier de navet. Il enchaîne les clichés et est d'une lourdeur inouïe. On aurait presque envie que Mathieu Roussel se fasse arrêter directement pour sortir plus vite de la salle. C'est dommage, d'autant plus que l'histoire dont ce film est inspiré aurait pu donner lieu à un chef d'œuvre
Une histoire peu commune tirée d'un récit autobiographique qui aurait pu donner un bon rendu. Hélas, le scénario manque de ressort et beaucoup de détails semblent improbables, spécialement sur la fin. Trop long aussi avec une première heure molle aux dialogues faiblards. Par la suite, le rythme s'accélère avec davantage d'actions. Quant à Gilles Lellouche, il ne m'a pas enthousiasmée dans ce portrait de faux coupable. Enfin, je ne sais pas quel est le rôle exact qu'a joué l'ambassadeur français à Moscou, à l'époque où se situent les faits, sauf que là, il ne va pas aimer son portrait dans ce film !
Kompromat, thriller politique français réalisé par Jérôme Salle sorti en 2022. Jérôme Salle nous a déjà offert de bons films, dont " Anthony Zimmer" en 2005. Kompromat est un très bon film, très bien réalisé, prenant, haletant, un excellent thriller judiciaire et politique, avec Gilles Lelouche et Joanna Kulig. Un film qui sait conserver l'intérêt du spectateur pendant 2h, pas de temps morts, quelques flash-back qui s'insèrent parfaitement dans la narration. Dans cette période de tensions entre l'occident et la Russie, le film s'inspire librement de faits réels et du cas de Yoann Barbereau, directeur de l'Alliance-Française d'Irkoutsk victime d'un Kompromat en 2015. Il relate sa mésaventure dans le livre "Dans les geôles de Sibérie" paru en 2020. Bien que l'intéressé ne soit pas en accord avec les raccourcis et le manichéisme du scénario, "Kompromat", du point de vue strictement cinématographique est un bon film.
Matthieu dirige un centre culturel français en Russie. Mais un jour, il va se retrouver dans le viseur des services secrets russes et va être enfermé. Empêtre dans une affaire montée de toute pièce par le régime de Poutine, il va alors tout tenter pour s’échapper et ne pourra pas compter sur beaucoup d’aide. Un film à suspens très bien porté par Gilles Lellouche qui nous montre une fois de plus l’étendue de son talent. Haletant et puissant.