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christophe D10
11 abonnés
518 critiques
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3,0
Publiée le 11 octobre 2023
Un film tres british, et d’une grande délicatesse, sur la fin de vie d’un viel homme malade. Le film a un charme indéniable, mais le rythme est par contre assez lent, et on s’ennuie à certains moments. Également, l’obsession de cet homme, avant de mourir, pour ne pas complètement rater sa vie, de tout mettre en œuvre pour que soit autorisée administrativement, la construction d’une aire de jeu pour enfants, parait un peu dérisoire… Pas mal, mais les critiques sont beaucoup trop élogieuses…
Un grand acteur et toute la pudeur anglaise sur un sujet qui concerne malheureusement de plus en plus de personnes. Un film qui fait du bien pour un thème qui nous touche.
Une réalisation haute couture. les décors, les acteurs, la musique... seul reproche: une petite histoire sans pretention, que la mise en scène millimetrée magnifie.
Il y aurait tellement à dire sur ce film, l'acteur principal, la réalisation, la lumière du film qui nous enveloppe et cette histoire émotionnellement qui nous touche tous puisqu'elle nous prend aux tripes, car chacun peut y retrouver des morceaux de sa propre vie et le bilan qu'il peut en tirer lorsqu'arrivera le moment du grand voyage...
En adaptant Ikiru d'Akira Kurosawa, Oliver Hermanus nous plonge dans le Londres d'après-guerre avec sa City et ses chapeaux melons. La métamorphose d'un bureaucrate raide et apathique est portée tout en subtilité par le grand Bill Nighy.
Personnages passionnants entourant le principal, tellement juste dans sa découverte qu'il est un zombie administratif. Tous les acteurs sont remarquables.
J'ai été intrigué par les notes. Au final, j'aurais dû rester chez moi. Quitte à faire une sieste, autant la faire chez soi. On va donc suivre un fonctionnaire sans vie, en trouver quelque peu. Tout est fait à un rythme tellement lent qu'on s'endort (pour de vrai !). Rien n'est fait pour tenir le spectateur en haleine: il se passe presque rien, les décors sont peu intéressants et les dialogues sont peu vivants. Les acteurs jouent pas trop mal mais c'est tout.
Un bijou à chérir! Allez le voir! Quelle tâche difficile de dépeindre l'être au crépuscule de sa vie qui arrache d'ultimes instants d'humanité avec autant d'élégance. Somptueux sans succomber à la mièvrerie. Une seule envie vous poursuit, celle de nourrir ce trop plein d'émotion et de se ruer vers l'original de Kurosawa et la lecture de ''la Mort d'Ivan Ilitch'' de Tolstoï.
Un film sensible, qui pose la questions essentielle : comment vivre quand on apprend qu'il ne nous reste plus que six à neuf mois à vivre ? La réponse n'est pas totalement surprenante, mais la réalisation toute en finesse et retenue, le charme de l'acteur principal, donnent une grande élégance à l'ensemble. Un style British dans toute sa splendeur. On peut regretter toutefois le traitement du sujet : un cadre supérieur à la mairie de Londres dans les années 50, travaillant à des enjeux de travaux urbains. Certes, ce choix permet un certain esthétisme, mais il nous met aussi quelque peu à distance émotionnellement.
Un peu déçue. De part le titre et le synopsis j'en attendais plus. Film très lent tenu par de très bons acteurs mais où il ne se passe rien. Vivre se résume à faire son devoir en s'oubliant jusqu'à ce que la maladie vienne en faire prendre conscience sans toutefois opérer de grands bouleversements
Il s’agit d’un dernier tour de piste d’un vieil anglais, Mr Williams, fonctionnaire chevronné, dont la vie un peu terne semble chronométrée et répétitive. La nouvelle d’une maladie incurable qui le condamne à brève échéance, lui qui souffre déjà d’apathie existentielle, va lui redonner le goût des autres. Pour cela, il compte sur les conseils d’une toute jeune femme, qui vient de démissionner de son service pour rejoindre un salon de thé. Cette jeune actrice déjà rencontrée dans la fameuse série Sex Education, interprète finalement ici le même style de personnage à une époque différente. Elle était déjà très attachante dans la série, elle l’est tout autant en compagnie de ce Mr Williams, un peu inquiète tout de même du qu’en dira-t-on, qu’un vieil homme cherche la présence d’une très jeune femme auprès de lui. Le temps de rentrer dans l’ambiance du film, les vues de Londres, la courtoisie, les échanges « so chic » sont un régal. Après le générique de fin, le film « Vivre » laisse une sensation de grande douceur.