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    toinou
    toinou

    40 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Une mise en scène très très bonne avec de très bons mouvements de caméra, réalisation peut être un peu trop prétentieuse, comme tout le film. Bill Nighy est absolument formidable et c'est clairement sa performance que l'on va retenir, contrairement à Aimée Lou Wood qui est vraiment nulle, tout comme son personnage, je trouve d'ailleurs que leur relation est très bizarre, presque malsaine. Le scénario part dans plusieurs directions et le film se sépare trop en plusieurs actes. L'incursion dans les années 1953 est assez incroyable avec de très beaux costumes et une belle BO sympathique.
    FaRem
    FaRem

    7 522 abonnés 8 881 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Oliver Hermanus transpose l'œuvre d'Akira Kurosawa dans le Londres des années 50 avec toujours un homme souffrant d'un cancer qui va se battre pour construire un terrain de jeux pour enfants. En phase terminale d'un cancer de l'estomac, Williams trouve un but dans son existence, ce qui est aussi une façon de laisser une trace quand il sera parti. Ce dernier est un fonctionnaire impassible qui terrifie ses collègues. Pour ma part, il a surtout l'air d'un homme qui s'ennuie dans un milieu où il ne peut pas faire une grande différence jusqu'à qu'il décide justement d'en faire une. Bill Nighy porte le film sur ses épaules. Il est attachant et son évolution est touchante notamment quand on le voit s'ouvrir et prendre plaisir quand il est en compagnie de Margaret, dont il admire son "appétit pour la vie". Cela donne lieu à quelques moments attendrissants, mais l'ensemble est trop guindé. C'est une très courte tranche de vie qui se déroule un peu trop sur des rails et qui m'a laissé assez indifférent.
    Mathilde de Beaune
    Mathilde de Beaune

    367 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mars 2023
    La lenteur du film ne poserait pas de problème si parallèlement il n'était si désespérément VIDE. On lutte littéralement à chaque minute pour trouver un intérêt au déroulé, aux personnages. Les minutes s'égrènent fastidieuses. Aucun des personnages n'est réellement caractérisé au-delà de leurs relations mutuelles. Ils ne représentent donc que des archétypes, ni héros ni anti héros. La morale pourrait être séduisante (faire des petits gestes avant la mort, voilà la finalité de toute vie et sa satisfaction). Dommage que ce soit aux dépends du spectateur.
    clamarch
    clamarch

    9 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2023
    Des longueurs. J'ai beau aimer Bill Nighy, le scénario ne suscite ni attentes ni surprise et je suis restée sur ma faim.
    HASTENEP
    HASTENEP

    8 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2022
    Le scénario est plutôt pas mal : il évite les scènes de pathos que l’on peut redouter .
    Les comédiens sont très bons et l’image et les décors sont réjouissants .
    Seul un manque de rythme assez marqué peut assombrir le tableau .
    Richard B
    Richard B

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    vu la moyenne des notes élevée je m'attendais à un déluge d'émotions comme peuvent nous donner certains film britanniques mais là je n'ai rien vu il ne se passe strictement rien dans ce film hormis une aire de jeu construit post 2eme guerre mondiale ça fait peu !!
    David Paname
    David Paname

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Film surnoté par la critique. Bien-sûr il y a quelques bons moments mais globalement les aspects rétro et "émotions retenues" sont trop appuyés. Du James Ivory raté.
    christianschuster
    christianschuster

    8 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Après une première partie qui se tient, cela sombre dans un mélo ridicule et poussif...
    Une étoile pour la reconstitution scrupuleuse de l'époque.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 816 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2023
    L'adaptation du roman pose la question de comment occuper le temps qu'il reste lorsque l'on se sait condamné. La mise en images, les plans, l'environnement morne sont raccord avec l'apparente austérité du personnage, sa solitude, sa nostalgie... la dernière partie met en avant toute la bonté et l'humanité découverte. La lenteur de la réalisation, l'étirement de certaines scènes secondaires alourdissent toutefois ce drame. De même, le résultat aurait pu être vraiment flamboyant si le récit avait été davantage développé et poussé plus loin.
    Spider cineman
    Spider cineman

    118 abonnés 1 820 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Même si on comprend les motivations de ce vieux cadre administratif en fin de vie programmée, remarquablement joué par Bill Nighty, on comprend mal le challenge ... cela semble une victoire assez "maigre". Passer cela, le message, dialogues et réalisation portent suffisamment bien ce scénario pour passer également l émotion et nous plonger dans cette ambiance années 50 en Angleterre. On peut apprécier cette plongée dans cet univers si particulier.
    Debout les campeurs
    Debout les campeurs

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2023
    Que faire face à cette révélation terrible : qu’au seuil de la mort, on n’a pas vécu ? « Vivre » est certes très larmoyant, mais il est juste de bout en bout, pense à tout et n’est finalement qu’à peine romancé. Et bien sûr, même si l’histoire est intemporelle, la somptueuse reconstitution en costumes de l’Angleterre des années 50 a un charme certain. Nous sommes le 20 janvier et pourtant j’ai la certitude que c’est le meilleur film que je verrai cette année… à l’exception peut-être de l’original de Kurosawa que je regarderai dès demain.

    (Je ne sais pas pourquoi cette critique est coincée dans un tuyau d’Allociné depuis 3 mois…)
    khesanh76
    khesanh76

    10 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2023
    L'idée originale de ce film était plus qu'intéressante. Comment à l'aurore de sa vie, ce dernier qui s'est confiné à un rôle que lui a donné la société, "être un gentleman" peut essayer de rattraper son retard. La première partie du film est consacrée à cette thématique..Quand à la deuxième, on vient se demander ce qu'elle fait là, puisque c'est des "flash backs" consacrés à Mister Williams.. C'est touchant, mais un poil long..La reconstitution de Londres des années 50 vaut son jus de chaussettes. Mais c'est à peu près tout.
    velosolex
    velosolex

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2023
    Il y a dans ce meveilleux film, comme le déroulement d'un conte écrit par Charles Dickens. Dans « un chant de Noël », le vieux Scrooge, cet homme riche et avare, après avoir croisé le fantôme de son ancien associé mort depuis des années, et qui traîne des chaînes en se lamentant, prend conscience du vide de son existence, et décide de changer de tout au tout, voulant laisser une image positive aux autres.
    Mais "Vivre" tire son inspiration d"un autre chef d'oeuvre, non littéraire, mais cinématographique. Kurusowa, le grand cinéaste Japonais a réalisé en effet "Vivre" en 1953. Ce n'est pas pour rien que cette adaptation Anglaise place l'action dans le Londres de cette même année. Il semble que Kazuo Ishiguro, le prix Nobel de littérature, était prédestiné à adapter le scénario de ce remake ! :
    "J’avais très envie de voir une version britannique de ce grand classique, dt-il. Je crois que je l’ai découvert à la télévision, en Angleterre, quand j’étais enfant, et il m’a fait très forte impression. En partie en raison de mes origines japonaises par le message de ce film."
    Cet auteur Anglo-japonais avait déjà écrit « les vestiges du jour », que James Ivory adapta au cinéma, dans un chef d’œuvre mémorable. Un film plein de délicatesse et de nostalgie, et qui excelle comme celui ci, déjà dans le souci de reconstitution historique. Autres ressemblances entre les deux films, les thèmes de l’éthique, du conformisme liée à une charge professionnelle dans cette société anglaise, où le « quant à soi », la place de chacun, et la retenue s’imposent entre les individus
    Les acteurs sont admirables, et les dialogues sont exquis, très contenus, tout en sous entendus et en non dits, dans cette dynamique très particulière qu’ont les Anglais de communiquer entre eux, et qu’on lie souvent à tort à l’hypocrisie, mais laissant à chacun le choix de l’interprétation.
    C’est toute l’œuvre d’Ishiguro, dont la sensibilité dans le traitement des affects est toujours présente, qui pourrait être condensé dans ce film. Le cinéaste sud-Africain Oliver Hermanus  est à l’unisson. Dès les premières images, ces travellings, et ces plans nous livrant sous différents angles le Londres de 1953, on reste scotché, tant la perfection de la narration des images est présente. Une qualité propre au cinéma Anglais, si étonnant quand il s’attaque aux reconstitutions historiques.
    La jeune génération, qui n’a pas connu les administrations croulant sous des monticules de dossiers et de bureaux annexes, sera surprise de voir cette plongée dans ce monde de paperasserie et de rapports kafkaïens, de façon quasi ethnographique.
    Le Londres de 1953, dont les cicatrices de la guerre sont toujours présentes, semble être resté immuable à celui du début du siècle. Un monde encore marqué par l’époque victorienne, prude et stratifiée dans ses rapports de classes, où la rectitude est de mise, et où chacun doit rester à sa place.
    Williams, la soixantaine bien sonnée , chef de bureau craint et respecté, élégant comme un lord, n’est pourtant qu’un rouage impuissant dans le système administratif de la ville encore pafois sous les gravats, et qui doit se reconstruire.
    Il mène une vie morne et sans intérêt, en compagnie de son fils et de sa bru, dans une maison de la banlieue Londonienne. Chaque jour, depuis des décennies, il se rend à la gare pour se rendre au travail, comme tant d'autres..
    Tous ces cols blancs à chapeau rond, montant les escaliers des quais ressemblent à ces personnages étranges et désincarnés d’un tableau de Magritte. C’est à ces subalternes de Williams, assis ensemble dans un compartiment, que la première scène du film s’intéresse. Ils parlent de leur chef de bureau, avant même qu’on ne voit celui ci sur le quai, droit et hiératique, comme une sorte de dieu omnipotent, faisant son entrée en scène..
    Pieter, le jeune homme, entamant son premier jour de travail, fait office de novice rentrant dans une église, et permet au spectateur de s’identifier à lui, dans ce monde Orwellien qu’il découvre, avec ses règles absconses, et sa hiérarchie, ressemblant à une liturgie.
    Il y a sans doute des satisfactions liées au pouvoir que chacun possède à son niveau sur ces collègues, et sur les préposés venant demander humblement qu’on instruise leur dossier, dans le domaine des « travaux publics ».
    Le pouvoir de Williams est omnipotent sur l’ouverture ou l’enterrement des affaires en instruction. spoiler: Ainsi , ce projet d’aire de jeux pour les enfants, dans un quartier déshérité de la ville, et dont une poignée de militantes à l’origine de l’affaire, n’ont jamais de réponse. Renvoyées de bureau en bureau, d’un étage à un autre, elles s’épuisent en tentatives vaines.


    Mais tout change pour Williams, lorsque son médecin lui diagnostique une maladie grave, ne lui donnant que six mois à vivre. Neuf mois, peut être…...
    La crise crée un catharsis ! Le bilan qu'il fait de sa vie ne semble par très positif. Comment rattraper tout cela? On ne le voit plus au bureau. Ses sulbalternes s’interrogent quant à cette disparition momentanée. Il sait qu’il ne lui reste que quelques mois pour se réconcilier avec lui même, et se mettre en rapport avec cette exigence nouvelle, sans concession, qu’il a jeté sur la vie, sur son travail.

    Il reprend la vie de bureau. Sa place n'est pas ailleurs. Il y a là ce dossier qui traîne, remis sans cesse aux calanques Grecques. …. spoiler: L’aire de jeux va prendre alors une dimension prométhéenne. La cause n'est pas anodine. Ce n’est pas le projet d’un pont, encore moins de la statue d’un homme célèbre. Si ce projet hier lui semblait ridicule, l’attention qu’il prend maintenant aux autres en fait un combat primordial !

    Ce sera le moyen de se remettre dans l’empreinte de l’enfant qu’il fut, à la recherche maintenant de son « Rosebud ». Ce « Bouton de rose », est le mystère qui parcourt le chef d’œuvre « Citizen Kane », d’Orson Wells. Rosebud, le nom du traîneau perdu, et qui explique toutes les névroses d’un milliardaire mourant, passé à coté de sa vie...

    Encore quelques années, et ces images de gentlemen si austères, en chapeau melon et costume cravate se rendant chaque matin à leur bureau, seront balayées par l’émergence de la génération du baby boom. Et les images d’un Londres coloré, jeune et inventif, prendront le pas de cet univers guindé, avec ces fonctionnaires, semblant marcher sans but, les uns derrière les autres. Et les chansons des Beatles, ironiques et déjantées, mais si ampathiques, surferont elles aussi délicatement sur cette morosité ambiante, tout en les parsèmant de fleurs et de couleurs.
    « All the lonely people
    Where do they all come from?
    All the lonely people
    Where do they all belong? »
    Les prémices du changement d’époque sont là, comme dans ce personnage de cette jeune employée de bureau enjouée et souriante, et qui rêve d’une autre vie, d’un autre travail. Elle irradiera des moments de bonheur inespérés aux vieil homme, et sera sa confidente, une lumière inespérée.
    Cette Margaret semble sortir elle aussi d’une chanson du « fab four » quand elle confie à Williams, dans un café, les surnoms que chacun de ses collègues lui inspiraient. Et le vieil homme ne se fâche pas, mais rit de bon cœur, quand il apprend qu’il était affublé du patronyme de « Zombie »…
    Après tout, ce nom ne le concerne plus. Il n’est jamais trop tard pour se transcender dans des travaux d’Hercule, et devenir un exemple, plus tard, pour les autres. Le Zombie s’est réveillé, et n’a pas été si vivant depuis bien longtemps!
    Il rit, se régale de la vie qu’il lui reste enfin à vivre. A cette heure crépusculaire, il redevient l’enfant qu’il fut! Margaret aurait pu tout autant l’appeler « Nowhere man », l’homme de nulle part...Une chanson qui sera écrite par John Lennon dix ans plus tard.
    « He's a real nowhere man
    C'est un vrai homme de nulle part,
    Sitting in his nowhere land
    Assis dans son pays de nulle part »

    C’est un film profondément réjouissant, jouant sur une palette de sentiments précieux, dans le cadre d’un monde finissant, comme cet étrange et sympathique monsieur Williams, mais qui va se régénérer. Il nous interroge sur le sens des valeurs et de la vie, de l’engagement de chacun, de l’importance de ne pas se fourvoyer, et de mener toujours le combat.
    Rony Bass
    Rony Bass

    7 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2023
    Film plutôt long et lent, il a cependant le mérite de nous faire réfléchir plus profondement sur notre propre vie. La bande-son est également très jolie.
    Joce2012
    Joce2012

    176 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Film triste au possible, on meurt avec l'acteur, partie avant la fin, pas la seule d'ailleurs, scénario très demolarisant
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