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Léo Dinka
1 abonné
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5,0
Publiée le 10 mars 2023
Film Français très original vu en avant première avec le réalisateur, le film mérite d'être soutenu pour son côté fantastique qui manque tant au films Français ses derniers temps. C'est un excellent drame, une excellente comédie pour toutes les générations et j'espère que le réalisateur continuera à nous proposer des films dans ce genre. Je conseil à toutes les générations !
La quête douloureuse d'Anna (Julie Gayet, excellente, y déploie son talent) nous touche et nous embarque. Ce film résonne en nous, l'obsession de la jeunesse, le vieillissement, nos fragilités de vie, de couple. Le réalisateur a su éviter clichés et naïveté, le fantastique sert intelligemment le propos. Lumière, cadrage, son, musique... c'est bien ! Sébastien Bailly a su par ailleurs montrer de Benjamin Biolay autre chose que le Biolay attendu, une part de douceur, d'humanité qui transparait dans ses chansons et qui est ici, me semble-t-il, enfin révélée par l'image. La conclusion, par-delà son romantisme de surface, nous délivre un message optimiste : tout peut s'effondrer mais on peut renaître de et dans ses ruines. C'est beau... comme un couple qui dure malgré les tourments de l'âge et du temps. Un conte moderne qui vaut vraiment d'être vu et un premier long métrage prometteur. On attend le prochain film :-)
Un trio parfait avec une Julie Gayet comme rarement vue où elle exprime toute l'étendue de son talent et de sa beauté, Comme Une Actrice parle d'amour et de trahison. L'histoire d'Anna est celle de beaucoup de femmes qui, une fois atteint l'âge de 50 ans, se sente plus désirées et se retrouve victimes de la dure réalité des hommes préférant les plus jeunes. La mise en scène est au plus près des acteurs qui incarnent avec force et vérité ce drame amoureux.
Pour récupérer son mari infidèle , Anna comédienne, va jouer de ses qualités d’interprète pour devenir au plus près la maîtresse du moment. Mais c’est par un procédé chimique qu’elle assume sa transformation, dans une vision fantastique qui à mon avis contredit la raison d’être de la comédienne. On pensait maquillage, apparence, parfum et vêtements … On imaginait la silhouette, l’approche, le regard de l’autre sur une femme qu’il n’a pas connue. Mais qui lui ressemble. Une belle idée de scénario, que le scénario, très mince par ailleurs néglige au profit d’un jeu flouté entre la femme et son ex. Benjamin Biolay ne me parait pas trop croire à son personnage, quand Julie Gayet rame un maximum pour lui donner corps et chair. Comme une actrice, effectivement. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Petit film français qui lorgne du côté du fantastique. Il faut se laisser emporter dans cet univers très particulier ... Julie Gayet incroyable d'émotion. Entourée de Benjamin Biolay et d'une Agathe Bonitzer tout en finesse. L'amour à 50 ans ... assez surprenant. Un premier film à voir pour son originalité
Un cadre sublime, Julie Gayet tient un rôle très fort tout en nuances. Elle incarne toutes ces femmes et le désir . Elle y est sublime. Un film fort , un premier film bien produit à ne pas manquer .
Ce film est remarquable, Julie Gayet et Benjamin Biolet sont excellents, le scénario est surprenant, l'amour et les sentiments occupent une place centrale et les thématiques abordées nous concernent tous. Merci Sébastien Bally pour ce premier film.
Esbroufe intégrale. Le réalisateur essaye d'amener une touche de fantastique à cette histoire qui lorgne du côté de Dorian Gray. Mais rien n'y fait, les corps usés, les décors pourris et les situations forcées refusent de jouer le jeu. La mise en abime est plombante. Julie Gayet et Benjamin Biolay sont lassants à regarder et ne suscitent pas la moindre curiosité. On pousse de gros soupirs en espérant que ce fatras prétentieux se termine rapidement
Un très beau film, singulier, entre naturalisme et fantastique. Une expérience étonnante. Julie Gayet, dans un rôle sombre, y est fascinante de charisme, de fragilité, de vérité. La réalisation, soignée et sensible, parvient a nous mettre dans une intimité troublante avec les personnages. A ne pas manquer et à voir en salle !
Avec Comme une actrice Sébastien Bailly creuse le sillon qu’il trace depuis le début et qui pourrait s’apparenter à une exploration sans cesse renouvelée d’un continent : celui des femmes et de leur désir. L’actrice ici est comme une femme au carré, une femme comme doublement femme par sa fonction, exposée au regard et au désir des autres. Mais comme toujours avec Sébastien Bailly il parvient à déjouer cet apparent cliché pour nous surprendre.
L’irruption du fantastique dans cette histoire va lui permettre de retourner la situation d’une femme en proie au doute et de la rendre « actrice » de son propre désir, en séduisant son mari dans la peau d’une autre. Bien sûr ce jeu n’est pas sans danger et elle va risquer de s’y perdre.
Sébastien Bailly là encore s’amuse à jouer avec le « genre » en l’effleurant et en en exploitant les possibilités sans s’y égarer : pas d’effets spéciaux spectaculaires, ni de gags faciles. Il est à hauteur d’homme ou plutôt ici de femme et on reste au plus près d’elle, on la comprend, même quand elle dérape. Le pacte que Sébastien noue avec le spectateur est comme celui du conte, comme on dit « il était une fois », en ce sens il ne s’agit pas d’un « film fantastique », mais d’intégrer comme une épice un élément de fiction qui vient pimenter la réalité.
Le spectateur se retrouve en position active, et peut alors jouir des situations en toute connaissance de cause sans qu’il soit nécessaire d’en rajouter sur le spectaculaire. C’est un vrai choix de Sébastien Bailly de faire le pari du sentiment, et d’y concentrer son récit sans basculer dans des digressions qui pourraient nous en distraire. A voir, absolument.
Le nouveau cinéma français nous a habitué depuis plusieurs saisons à une certaine audace dans le recours au fantastique dans le fond et la forme de ses récits. Avec « Comme une actrice », le réalisateur Sébastien Bailly, dont c’est le premier long métrage parvient à nous emporter dans une histoire que n’aurait pas renié le Woody Allen d’une certaine « Alice ». Anna, actrice proche de la cinquantaine, est quittée par son mari, Antoine, metteur en scène de théâtre. Prête à̀ tout pour ne pas le perdre, elle va jusqu’à̀ prendre l’apparence de la jeune femme avec laquelle il entretient une liaison. Mais ce double jeu pourrait se retourner contre elle... « All about Eve » pour l’épreuve du temps sur une actrice, « les yeux sans visages » de George Franju pour les incursions fantastiques, on retrouve dans ce film ce qui rend le cinéma indépendant si intéressant : sa très grande liberté ! Pensé comme un conte contemporain, le film déroule sa pelote de laine tandis que sa peau de chagrin se fissure à chaque transformation d’Anna en une autre. Et qui mieux que Julie Gayet, si souvent aux côtés des femmes dans les nombreuses causes qu’elle défend, pour interpréter Anna et toutes ses variations. Grâce à un scénario très travaillé, un montage au cordeau et une bande son en symbiose avec le récit, le film ne chavire jamais et propose une conclusion solaire. Ce cinéma d’auteur peut probablement diviser mais ce sont ces films qui osent qui sont souvent ceux qui restent après inventaire.
Un film captivant, mêlant la vie réelle et les déconvenues liées à l'âge avec le rêve de pouvoir se glisser dans la peau d'une autre. On est dérouté et emporté par l'histoire. Julie Gaillet est magnifique et nous offre une prestation sans fard. A voir absolument.
J'ai eu la chance de le voir en avant première. L'actrice Julie Gayet est sans far, on la voit filmée de prêt, naturelle et son interprétation est d'une grande justesse, c'est dans des films comme cela que l'on voit vraiment ce que les acteurs donnent et la clairement elle donne tout. Benjamin Biolay est vraiment un bon acteur également, il est juste. Le ton fantastique peut dérouter, étonner mais au final c'est ce qui nous permettra de retenir ce film dans notre esprit.