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On s'ennuie du début à la fin, si on a le courage de rester, ou si vraisemblablement on s'endort ! Le réalisateur a sans doute voulu reprendre le thème de la potion du docteur Jekyll... Seulement le talent manque ici cruellement. Quant à celui de Julie Gayet, si talent il y a, ce n'est pas avec ce navet qu'elle pourra le montrer! .A éviter!
Il y a tant d'autres films à l'affiche très réussis. Ne perdez pas votre temps avec celui là.
Il y a tant d'autres films à l'affiche très réussis. Ne perdez pas votre temps avec celui là.
Film Français très original vu en avant première avec le réalisateur, le film mérite d'être soutenu pour son côté fantastique qui manque tant au films Français ses derniers temps. C'est un excellent drame, une excellente comédie pour toutes les générations et j'espère que le réalisateur continuera à nous proposer des films dans ce genre. Je conseil à toutes les générations !
un navet. c'est plat, insipide, indigeste au possible. Pas la faute aux interprètes mais une histoire de bric et de broc sans grand intérêt en fait.
J'ai eu la chance de le voir en avant première. L'actrice Julie Gayet est sans far, on la voit filmée de prêt, naturelle et son interprétation est d'une grande justesse, c'est dans des films comme cela que l'on voit vraiment ce que les acteurs donnent et la clairement elle donne tout. Benjamin Biolay est vraiment un bon acteur également, il est juste. Le ton fantastique peut dérouter, étonner mais au final c'est ce qui nous permettra de retenir ce film dans notre esprit.
La quête douloureuse d'Anna (Julie Gayet, excellente, y déploie son talent) nous touche et nous embarque. Ce film résonne en nous, l'obsession de la jeunesse, le vieillissement, nos fragilités de vie, de couple. Le réalisateur a su éviter clichés et naïveté, le fantastique sert intelligemment le propos. Lumière, cadrage, son, musique... c'est bien !
Sébastien Bailly a su par ailleurs montrer de Benjamin Biolay autre chose que le Biolay attendu, une part de douceur, d'humanité qui transparait dans ses chansons et qui est ici, me semble-t-il, enfin révélée par l'image.
La conclusion, par-delà son romantisme de surface, nous délivre un message optimiste : tout peut s'effondrer mais on peut renaître de et dans ses ruines. C'est beau... comme un couple qui dure malgré les tourments de l'âge et du temps.
Un conte moderne qui vaut vraiment d'être vu et un premier long métrage prometteur. On attend le prochain film :-)
Sébastien Bailly a su par ailleurs montrer de Benjamin Biolay autre chose que le Biolay attendu, une part de douceur, d'humanité qui transparait dans ses chansons et qui est ici, me semble-t-il, enfin révélée par l'image.
La conclusion, par-delà son romantisme de surface, nous délivre un message optimiste : tout peut s'effondrer mais on peut renaître de et dans ses ruines. C'est beau... comme un couple qui dure malgré les tourments de l'âge et du temps.
Un conte moderne qui vaut vraiment d'être vu et un premier long métrage prometteur. On attend le prochain film :-)
Cérébral, boursouflé et prétentieux, ça manque de style, de personnalité...On n'est ni chez Truffaut, ni chez Godard, ni chez Mouret, ni chez Wong Kar Wai, on ne sait pas où l'on est;....Inquiétant....Benjamin Biolay semble se foutre du monde, bien aidé par Julie Gayet, qui a peut être trop fréquenté François...Tantôt cours d'éducation sexuelle, ( merci Agathe Bonitzer) tantôt délire amoureux spongieux, attention l'enlisement, le film nous trimballe souvent dans des position allongées, toute la dernière demie heure, je crois, le couple à mes côtés, qui semblait avoir déjà vécu ce genre d'expériences, est parti au bout d'une heure 10, je crois qu'il a bien fait, On a vu des films plus fantasques, moins triturés, je ne comprend toujours pas le titre, ....Bon ça m'a permis de meubler mon après midi, je ne savais pas quoi faire.....Je ne conseille pas, sauf pour les quelques admirateurs restants de Julie Gayet.
Un couple au bord de la séparation après 20 ans de vie commune. Il est metteur en scène, elle est actrice et renferme "mille vies" en elle. Au sein de cette histoire de rupture et de désir, un mystérieux élixir va donner les moyens à Anna de se comporter "comme une actrice", de se construire un rôle -et plusieurs !- en puisant dans les rôles de sa vie et de s'y perdre.
Pour son premier long-métrage, Stéphane Bailly s'est associé à la scénariste Zoé Galeron pour écrire une histoire nuancée et sensible, nourrie de fantastique et resserrée autour de quelques personnages. Et devant la finesse de son interprétation, on regrette de ne pas voir Julie Gayet plus souvent sur les écrans.
Pour son premier long-métrage, Stéphane Bailly s'est associé à la scénariste Zoé Galeron pour écrire une histoire nuancée et sensible, nourrie de fantastique et resserrée autour de quelques personnages. Et devant la finesse de son interprétation, on regrette de ne pas voir Julie Gayet plus souvent sur les écrans.
FaRem
Anna a tout pour être heureuse avec une bonne situation, une bonne carrière et une belle famille, mais ça ne fait pas tout. Elle fait une crise existentielle qui touche autant sa vie privée que professionnelle. Alors que tout semble lui échapper du jour au lendemain, elle va voir une sorte de guérisseuse qui lui donne une potion magique lui octroyant la capacité de prendre l'apparence de quelqu'un d'autre. Un film qui flirte avec le fantastique avec cette femme qui tente de retrouver ce qu'elle a perdu à travers d'autres personnes. Des instants de bonheur et de plaisir volés à droite à gauche, mais pas sans conséquence. Déjà, une relation basée sur l'apparence est très souvent vouée à l'échec, mais il y a aussi le risque de se perdre soi-même à force de vouloir être quelqu'un d'autre. Si Sébastien Bailly ne développe pas tout, il ouvre la porte vers beaucoup de choses. Au-delà des conséquences morales et physiques qui sont très bien exploitées, il y a aussi du positif avec cette possibilité de faire le bien autour de soi en apportant du bonheur. Bref, une proposition originale incarnée par de bons acteurs.
Cinéphiles 44
Les sorties des films avec Julie Gayet sont souvent discrètes et pourtant son talent est perceptible. Dans "Comme une actrice" elle joue une actrice quinquagénaire qui se fait quitter par son mari qui est metteur en scène de théâtre. Ce dernier est joué par l'irrécupérable Benjamin Biolay qui est l'un des rares comédiens à réussir à la fois à nous énerver et nous ennuyer. Suite à cette rupture, elle décide de prendre l'apparence de la jeune femme avec laquelle son mari entretient une liaison. Le long-métrage tombe néanmoins dans un script qui mêle sans frontières le réel et l'imaginaire et se perd dans un brouillon de schizophrénie.
Vieillir n'est pas toujours simple, en particulier pour les femmes et en particulier pour les actrices. Sébastien Bailly a imaginé une histoire autour d'une actrice, sentant le tournant de la cinquantaine, prête à récupérer son mari, et à continuer à vivre dans ce que la vie peut proposer d'intense. Intéressant sujet, matinée d'un pointe de fantastique, une histoire proche de Dorian Gray que le réalisateur n'exploite pas complètement. La faute à une réalisation sans originalité, et un scénario qui n'exploite pas toute ses pistes. L'ensemble reste de bonne facture, et Julie Gayet est une actrice intéressante, au visage lumineux, sur lequel passe des pointes de gravité
A l’aube de la cinquantaine, Anna (Julie Gayet), actrice, se voit confronter à son âge, « trop vieille » pour un rôle qu’elle aurait aimé jouer au théâtre, pièce mise en scène par son mari Antoine (Benjamin Biolay) pour lequel elle perçoit ne plus susciter de désir.
L’usure du couple, l’usure de la chair.
Avec 3 gouttes de trop d’un élixir chinois, la vie d’Anna bascule dans le fantastique. spoiler: Elle peut prendre l’apparence de Delphine
(Agathe Bonitzer) pour duper son mari Antoine. spoiler: Ainsi, celui-ci croit faire l’amour à cette jeune journaliste.
Seulement, ce jeu de dupe a un prix…
Je vois le récit plutôt comme une fable assez plaisante à suivre. Je me suis laissé volontiers bercer par ce rythme un peu lent imposé par Sébastien Bailly.
« Comme une actrice » est une plaisante errance dans une campagne où on ne mettra certainement plus jamais les pieds…
L’usure du couple, l’usure de la chair.
Avec 3 gouttes de trop d’un élixir chinois, la vie d’Anna bascule dans le fantastique. spoiler: Elle peut prendre l’apparence de Delphine
(Agathe Bonitzer) pour duper son mari Antoine. spoiler: Ainsi, celui-ci croit faire l’amour à cette jeune journaliste.
Seulement, ce jeu de dupe a un prix…
Je vois le récit plutôt comme une fable assez plaisante à suivre. Je me suis laissé volontiers bercer par ce rythme un peu lent imposé par Sébastien Bailly.
« Comme une actrice » est une plaisante errance dans une campagne où on ne mettra certainement plus jamais les pieds…
Yves G.
Anna (Julie Gayet) est une actrice célèbre qui approche la cinquantaine et qui peine à réparer des ans l’irréparable outrage. Elle forme avec Antoine (Benjamin Biolay) un couple qui s’est construit autour de la passion commune de la scène mais qui, avec le temps, s’est usé.
Pour lutter contre le trac, Anna se fait prescrire, dans l’arrière-salle d’une boutique chinoise, un philtre dont le surdosage accidentel aura des effets étonnants : Anna aura le don de prendre les traits de n’importe quelle femme. Usant de ce subterfuge, Anna se transforme en Delphine (Agathe Bonitzer), la critique de théâtre dont Antoine est en train de tomber amoureux.
"Comme une actrice" est une étonnante comédie dramatique sur l’usure du couple et la jeunesse qui fuit. La recette est agrémentée d’une larme de fantastique, un ingrédient très difficile à doser dont je trouve qu’il détruit souvent l’équilibre d’un film. Mais tel n’est pas le cas ici.
Le seul reproche que j’adresserais à "Comme une actrice" est marginal. Je trouve qu’il comportait une veine à la fois très drôle et vertigineuse – la possibilité pour Anna d’emprunter les traits de n’importe quelle femme et de se retrouver entraînée de ce fait dans mille et une histoires – que le film utilise trop tard ou trop peu. Il aurait dû en faire sa première partie avant de se focaliser sur la relation d’Antoine et de Delphine et le subterfuge d’Anna.
Mais ce reproche ne pèse guère au regard des nombreuses qualités que j’ai trouvées à ce film.
Il s’agit bien sûr, comme l’annoncent son titre et son affiche – une photo empruntée à sa toute première scène, une longue scène de maquillage et de coiffure où Anna se transfigure – d’une réflexion sur le métier d’actrice. Un métier qui donne l’occasion de « vivre mille vies » au risque de s’y perdre.
C’est aussi, c’est peut-être surtout, un film sur la jeunesse qui fuit et le désir insensé de la préserver à jamais. J’ai pensé à Dorian Gray et au pacte méphistophélique qu’il avait conclu pour garder une éternelle jeunesse. J’ai surtout pensé à la chirurgie esthétique et à ses effets délétères : quand bien même elle mettrait sa santé en danger, Anna ne peut plus s’empêcher de boire le philtre qui lui permet de prendre les traits de Delphine et de retrouver les baisers d’Antoine.
Enfin, "Comme une actrice" est un film déchirant sur le couple, sur le désir qui insidieusement l’a quitté, sur la crise de la cinquantaine, sur la lâcheté masculine, sur la fidélité féminine… Il se conclut sur une séquence ensoleillée dont je ne suis pas sûr du statut : s’agit-il du souvenir nostalgique des premiers commencements ? ou de la promesse radieuse d’un éternel retour ?
Pour lutter contre le trac, Anna se fait prescrire, dans l’arrière-salle d’une boutique chinoise, un philtre dont le surdosage accidentel aura des effets étonnants : Anna aura le don de prendre les traits de n’importe quelle femme. Usant de ce subterfuge, Anna se transforme en Delphine (Agathe Bonitzer), la critique de théâtre dont Antoine est en train de tomber amoureux.
"Comme une actrice" est une étonnante comédie dramatique sur l’usure du couple et la jeunesse qui fuit. La recette est agrémentée d’une larme de fantastique, un ingrédient très difficile à doser dont je trouve qu’il détruit souvent l’équilibre d’un film. Mais tel n’est pas le cas ici.
Le seul reproche que j’adresserais à "Comme une actrice" est marginal. Je trouve qu’il comportait une veine à la fois très drôle et vertigineuse – la possibilité pour Anna d’emprunter les traits de n’importe quelle femme et de se retrouver entraînée de ce fait dans mille et une histoires – que le film utilise trop tard ou trop peu. Il aurait dû en faire sa première partie avant de se focaliser sur la relation d’Antoine et de Delphine et le subterfuge d’Anna.
Mais ce reproche ne pèse guère au regard des nombreuses qualités que j’ai trouvées à ce film.
Il s’agit bien sûr, comme l’annoncent son titre et son affiche – une photo empruntée à sa toute première scène, une longue scène de maquillage et de coiffure où Anna se transfigure – d’une réflexion sur le métier d’actrice. Un métier qui donne l’occasion de « vivre mille vies » au risque de s’y perdre.
C’est aussi, c’est peut-être surtout, un film sur la jeunesse qui fuit et le désir insensé de la préserver à jamais. J’ai pensé à Dorian Gray et au pacte méphistophélique qu’il avait conclu pour garder une éternelle jeunesse. J’ai surtout pensé à la chirurgie esthétique et à ses effets délétères : quand bien même elle mettrait sa santé en danger, Anna ne peut plus s’empêcher de boire le philtre qui lui permet de prendre les traits de Delphine et de retrouver les baisers d’Antoine.
Enfin, "Comme une actrice" est un film déchirant sur le couple, sur le désir qui insidieusement l’a quitté, sur la crise de la cinquantaine, sur la lâcheté masculine, sur la fidélité féminine… Il se conclut sur une séquence ensoleillée dont je ne suis pas sûr du statut : s’agit-il du souvenir nostalgique des premiers commencements ? ou de la promesse radieuse d’un éternel retour ?
Devant la rupture se profilant dans son couple, Anna (Julie Gayet) va expérimenter un sérum rajeunissant dans le but de reconquérir son mari (Benjamin Biolay). Sous l'effet du produit, celle-ci prend les traits de Delphine (Agathe Bonitzer), une jeune journaliste. Quelque peu surprenant au début, le film traite de la perte de confiance en soi et de ce fait, de ne plus plaire à l'aube de la cinquantaine chez les femmes. Il flirte également avec le fantastique pour un résultat tout juste passable avec heureusement un duo féminin au top, et pour une fois un Benjamin Biolay à l'aise pour incarner le mâle ténébreux. Laborieux quand même.
Ce film parle du temps qui passe et des amours et de la passion que l'on voudrait toujours comme au premier jour
La perte du désir liée au vieillissement est un sujet tabou, délicat que le réalisateur a choisi de traiter sur un mode fantastique. Au-delà, le cinéaste dépeint sans artifice le visage d un couple qui se fane et nous propose un film sans fard.
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