Mais dans quel monde vit-on ? Total, EDF et j'en passe au tout début du générique. Les pollueurs financent un film moralisateur à souhait et les critiques applaudissent. Combien ont reçu ces gens là pour attribuer une bonne note à cet édifiant moment de propagande ? Tout sonne faux du début à la fin, que ce soit les commentaires particulièrement rares mais toujours aussi ridicules et pompeux. Même les images sont ultra retravaillées, on a l'impression de voir un film d'animation parfois. J'espère me tromper mais j'ai beaucoup de doutes sur la véracité de certaines scènes. Je vous passe également la niaiserie de mettre en scène le grand père et le petit fils. Seule la musique est belle, mais devant un si beau foutage de gueule, on ne peut que vomir face à cette aberrante manipulation. Et non mesdames et messieurs, au 21ème siècle, le cinéma de propagande n'est pas mort !
Au-delà du documentaire animalier,il s'agit d'un véritable opéra marin et sous-marin,où le monde du silence devient celui du bruit et de la fureur."Océans" est le fruit de la démarche sincère de Jacques Perrin(qui a déjà à son actif "Himalaya" et "Le peuple migrateur"),aidé par Jacques Cluzaud.Grâce à une caméra HD miniature,ultra-rapide et aux teintes de couleurs inédites,on a droit à des images somptueuses,au niveau de détails insoupçonnés,qui nous font découvrir des espèces méconnues et d'autres inconnues.Le ballet de la baleine,les sauts en rythme des dauphins,la marche des crustacés,le cri des otaries...C'est véritablement une réussite technique et artistique.Mais pas vraiment pédagogique.Les commentaires,bien que rare,appuient trop ostensiblement sur l'évident message écologique.La manière de parler de la menace qui pèse sur les espèces animales est vraiment naïve,et ne convaincra que les enfants.Jacques Perrin pèche finalement par souci de trop bien faire.Ceci étant,les images laissent rêveuses,songeuses,et prouve s'il en était la richesse de faune de notre planète.
Superbe. Des images incroyables. J'ai pleuré devant la simplicité de la vie. j'aurais toujours en tête le moment où les tortues tentent de gagner la mer et sont menacées pas les oiseaux, si magnifique et Di tragique. Le film ne tombe pas dans l'écueil de la morale écologiste. Une odyssée émouvante où l'on se rend compte que la terre leur appartient aux trois-quarts dans l'abysse du silence assourdissant. un très bon moment.
Dès les premières images d'Océans, on a le souffle coupé tant la beauté visuelle inonde les yeux.... En termes aussi bien techniques qu'artistiques, c'est une réussite majeure qui, plutôt que "documentaire animalier" devrait être qualifié de ballet aquatique ou d'opéra sauvage.
On pourrait croire que Océans est un film naturaliste de plus: ce n'est pas le cas, il est plus que cela. Certes, la dimension "vie des animaux" est là mais regardons bien: aucune référence à tel ou tel nom d'espèce dans la bande-son, rien sur les modes de vie non plus. Cette bande-son très chiche de paroles nous livre sans doute la clé du film: Océan est une œuvre essentiellement contemplative, dans laquelle chaque image est un coup de boutoir émotionnel et on reste confondu devant tant de beauté, d'insolite, d'ingéniosité. Ce qui nous est montré force le RESPECT et c'est je pense le désir du réalisateur de nous amener là. Rien donc de didactique ici, peu d'informations non plus si ce n'est celle-ci: il nous appartient de laisser continuer CELA. Jacques Perrin nous livre donc un film assez atypique dans ce genre, d'une grande puissance, parcouru par un soufflé épique et une foi profonde. Les images, sublimes, le montage, calme et envoutant, tout contribue à générer une émotion forte devant le monde naturel tel qu'il est, avant que l'Homme ne l'altère à des fins égoïstes et finalement futiles. Car ici est un autre message: bien futile est l'aventure humaine qui ne sait i,ntégrer, admirer, contempler le ballet éternel de la Vie en mouvement.
Un superbe documentaire qui, tout en n'étant pas un film pédagogique, célèbre à merveille le monde aquatique. Difficile de rester insensible face à de tels images inédites. La réalisation est stupéfiante et les prises de vue hallucinantes. Énorme boulot sur le montage. Un documentaire bouleversant quand bien même il ne s'accompagne pas vraiment d'explications. C'est une expérience qui se vit et se partage. Vive les océans !
Malgré un commentaire oiseux, ce documentaire, remarquablement réalisé, délivre un beau message en faveur de la biodiversité, indispensable à la survie de l'Homme.
De magnifiques images, parfois impressionnantes, accompagnées d'une très belle musique. Des scènes fortes en émotions et la voix de Jacques Perrin ne soule pas comme dans certains documentaires. On ne s'endort pas, on passe un très bon moments dans le monde sous-marin!
Le film qui nous approche au plus près des océans. Les prises de vue sont exceptionnelles, tout comme les espèces que l'on aurait même pas soupçonné exister... On est au plus près des plus merveilleuses créatures de la mer, de la faune marine en passant par les embruns. Les procédés techniques sont prodigieux comme l'utilisation du caisson étanche et hydrodynamique pour un rendu sensationnel. L'immersion est absolue et la bande originale nous entraîne au plus profond des océans, d'où on ne veut plus remonter.
De très belles images, c'est le principal. Malheureusement, le commentaire est un peu gnangnan, un peu ennuyeux pendant la première heure du film. Il s'agit d'une lente prose, d'un hymne à l'océan sans structure, qui ne raconte aucune histoire, et ne donne pas non plus d'informations sur les espèces sous-marines. Tout ça traîne l'ensemble vers le bas. La deuxième heure, sur la pêche au requin, est terrible, éprouvante, nécessaire. J'ai presque eu honte d'avoir somnolé devant l'hymne à la mer qui lui a précédé. Un bon documentaire, surtout pour sa deuxième partie.
L'histoire du monde tel que nous le laissent tous ces enfants qui sur-peuplent cette petite planète encore bleue. Il y a des films qui vous donnent de la joie et d'autres qui vous mettent plus bas que terre pour toute la nuit. Et ce n'était bien sûr pas le but. Quand on a bien dégusté le spectacle pendant une demi-heure, certaines scènes deviennent trop évidentes pour continuer à rêver. Le malaise s'installe tout en continuant à déguster l'esthétique ou le spectacle exclusif à force de prouesses techniques. Et bien évidemment en savourant le silence et la discrétion de la musique de Coulais pour une fois moins contemporaine. Et c'est là que Perrin nous lance le coup de massue avec une longue scène vue des profondeurs quand on est habitué à la voir dans notre assiette. Le choc est profond, et on ne le digère pas tout à fait, même le lendemain. C'est le meilleur documentaire fait par Perrin et de loin. Et contrairement aux diserts Hulot ou YAB, le message ne passe que par l'image qui nous plonge dans la souffrance muette. Intimité de nos cousins mammifères marins autant que d'autres espèces qui semblent si proches et vivantes. La scène des yeux de l'écrevisse est incroyable, on croit à un martien qui nous observe. Comme d'habitude mais encore plus fortement, on sort dégoûté de l'espèce humaine, de son irresponsabilité assassine, de son obsession de reproduction alors qu'elle détruit tout sur son passage et qu'elle échappe désormais aux régulations naturelles. Car en plus des images fortes souvent en gros plan, le silence laisse la temps à l'esprit de réfléchir sans la pollution d'un penseur extérieur. Pas certain que ce film ait du succès, au vu de son exigence. Mais plongez y et abandonnez vous à son rythme, vous en sortirez transfiguré. Merci M. Perrin pour votre volonté et le courage de votre équipe.