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alex1287
2 abonnés
389 critiques
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2,5
Publiée le 8 juin 2024
Second Tour n'est pas un mauvais film mais il ne marquera pas la cinématographie d'Albert Dupontel. Le film se donne un côté réaliste, mais pour moi l'histoire n'a aucune crédibilité... Sans donner de détails sur le scénario afin de garder la surprise, une fois le pitch bien avancé, on perd en rythme et le film devient plus ennuyeux. Les acteurs principaux restent très bons et sauvent à mon sens le film, notamment Nicolas Marié que je trouve toujours excellent. Mention spéciale également à Cécile de France.
J'ai eu bcp de mal à le regarder jusqu'à la fin. La réalisation est riche en effet spéciaux et en couleurs saturées dans le style série B USA. Les acteurs ne semblent pas trop savoir ce qu'ils font. Ce qui donne un faux sentiment de regarder une parodie. Début d'une critique de la société de l'argent et du pouvoir sans pour autant proposer d alternative. On donne un moment l'idée d'un fatalisme que le réchauffement climatique est inévitable et se résume en un grand déménagement. Le scénario est cousu de fil blanc, on s amuse un peu à deviner très longtemps à l avance où on nous emmène par la main comme des enfants, pas vraiment de logique ou de sens. Je retiens un grand vide une suite de scène ennuyante sans intérêt
Quelle déception. Une fable dégoulinante de bien-pensance avec les gentils écolos qui aiment les petites abeilles contre les méchants capitalistes industriels qui tirent les ficelles ! Que c’est original et courageux !!! ! Comment Dupontel si génial dans la provocation libertaire se laisse-t-il entraîner dans ce conformisme niais de gauche complotiste ?? Une succession de clichés archi-prévisibles ne fait pas un film ! Quand à la prétention de faire de la morale politique, elle est risible de naïveté et consternante de platitude. Vraiment dommage.
Un film qui hésite entre comédie et melo sans jamais vraiment trouver le ton juste. Une satire du monde politique et de la société en générale, très naïve, et donneuse de leçons ,qui tombe souvent dans la caricature. Bref vraiment pas terrible….
en 2024, j'ai l'impression de visionner la Gueule de l'autre .... en moins drôle , dupontel je suis Fan, mais ici, je vois des facilités , des similitudes avec ce film des années 80 je crois ...
Ce dernier film de Dupontel est tellement touchant et donnerait envie à n’importe qui de partir en politique. La signature Dupontel se caractérise tjrs par cette cette naïveté poétique.
Caricatural, balourd, pas drôle et même parfois franchement navrant. Comme souvent les meilleurs moments étaient dans la bande annonce dont on pourra aisément se contenter.
J'ai adoré Second Tour. Enfin un film qui ose parler des envers des couloirs politique en y mêlant de la poésie, de la philosophie, Médée, la gémellité, et de vrais sujets d'écologie. Un casting superbe : Dupontel, Cecile de France et Marié. C'est une ode à la vie, à Oser, à la vrai fraternité. Merci monsieur Dupontel de nous offrir un cinéma aussi fort et beau. Merci. Vous êtes un réalisateru hors norme et c'est pour ça que vous êtes important.
La dernière comédie dramatique d'Albert Dupontel, "Second tour", se déroule pendant une campagne présidentielle où une journaliste incarnée par Cécile de France enquête sur le passé du mystérieux candidat favori au second tour interprété par Albert Dupontel. Le sujet semblait aller comme un gant au cinéaste, déjà hauteur des deux très bons "Adieu les cons" et "Au revoir Là-haut". Mais là, le résultat n'est clairement pas au rendez-vous. Avec un scénario complètement alambiqué, un humour pas vraiment mordant et un discours un peu douteux, Dupontel passe à côté. Même si nous ne doutons pas du talent de Dupontel, "Second tour" n'est pas un film que nous recommandons.
Il est certains qu'on retrouvera difficilement la fougue de ses débuts et si Dupontel, 60 ans passés, a brillamment amorcé le changement en 2017 avec Au Revoir Là-haut; Adieu Les Cons (2020) et ce Second Tour repoussent timidement l'envie d'un troisième tour. Les dialogues des débuts et cette légereté qui accompagne une critique appuyée sur les médias dirigés, laissent place à un thriller aseptisé.
Déçu. D'habitude j'aime les films de Dupontel pour le cynisme mélangés de poésie mais là le scénario est trop alambiqué et moi qui attendait d'Albert une critique acerbe et maligne sur le monde de la politique, je n'y ai trouvé finalement qu'une petite fable proprete un peu tiré par les cheveux. J'ai tout de même un peu ri mais grâce à Nicolas Marié qui est toujours irrésistiblement marrant.
J’ai beau adorer le cinéma de Dupontel depuis ses débuts et y déceler chaque fois une progression claire, que ce soit dans le développement d’une touche visuelle qui lui soit personnelle ou dans la constance d’un certain état d’esprit propre à ses films, mélancoliques, doux-amers et poético-revanchards, je ne peux pas l’adouber à tous les coups. En général, les personnages de Dupontel luttent dans une logique anar, affrontant des forces suffisamment nébuleuses pour que tout le monde puisse projeter sur eux le nom et le visage qui leur convient. Dans ‘Second tour’, il décide de tailler un costard à la politique française, sa démagogie, son traitement médiatique, ses bailleurs de fonds. Les idées n’y sont pas mauvaises, et autant le réalisateur que Cécile de France et Nicolas Marié se débrouillent pour faire rejaillir, de temps à autre, le côté burlesque des films précédents mais trop souvent, la touche poétique vire à la naïveté, l’anarchisme vire à un positionnement plus confus, le pastiche vire à la caricature à gros traits rageurs. Dupontel est en colère, plus qu’avant, il ne croit plus à la solidarité des laissés-pour-compte, à l’art du contournement et du piégeage de système : il croit que le changement doit venir d’en haut, quitte à recourir à d’étranges stratégèmes. En ne s’éloignant jamais de la satire, quitte à y coller de trop près comme ici, je suppose que Dupontel ne cherche pas trop la subtilité et qu’il se voit toujours comme le cinéaste des “petites gens victimes du système”. En simplifiant le propos au niveau d’un roman de Bernard Werber, ce n’était pas une raison pour prendre les petites gens pour des cons.
L’idée est bonne mais on perd le fils conducteur. J’aime beaucoup Dupontel mais on est proche de l’égocentrisme à ce stade. On perd le fils conducteur tellement l’histoire est abracadantesque. Dommage car la promesse était intéressante
Vu dans un vol, car je n'aurai pas payé pour voir..ça! Une bouse immonde, une histoire invraisemblable, et complotiste, mal filmée mal jouée, gags lourdingues même pas digne de la maternelle, personnages caricaturaux. Mais ça reste bien pensant le "héros" est un écolo intégre qui lutte contre les méchants capitalistes. Le débat du second tour est copié collé de celui Marine Le Pen Macron 2007 où évidemment, on est dans le cinéma français, le gentil écolo a le beau rôle.
Le dernier film de Dupontel est une sorte de satire du monde politique et des journalistes les interviewant, notamment en pleine période d’élections. Toutefois, ce n’est pas que ça, le réalisateur français arrivant à nous surprendre à mi-temps avec un scénario très bien construit sous forme d’enquête journalistique mâtinée de flashbacks, mais aussi grâce à un duo d’acteurs (Nicolas Marié et Cécile de France) ô combien savoureux ! Après deux derniers métrages un peu moins bons, Albert Dupontel semble ainsi avoir retrouvé de son mordant et l’inspiration qui lui avaient fait un peu défaut. Pourvu que ça dure !