Dans ce nouveau film, c’est son 9ème, Albert Dupontel nous embarque dans une histoire politico, journalistico, complotico, ecolo et improbable, mais somme toute assez rigolo.
Une journaliste mise sur la touche pour des précédents malheureux (elle a juste fait un dossier sur un politique propriétaire de la chaine TV dans laquelle elle officiait) ( de la pure fiction non ?) s’étant retrouvé à suivre le football, revient sur la champ politique suite à une série d’opportunité.
Elle devra suivre, flanquée de son fidèle cameraman (lui véritable amoureux, quasi fanatique du ballon rond), elle devra donc suivre la campagne politique pour la présidentielle. Campagne assez terne où on prévoit que le grand vainqueur sera l’abstention.
A partir de là, suivant son flair de journaliste, Mademoiselle Pove, (Cécile de France), va enquêter sur ce politique qui semble présenter bien des zones d’ombre. Le politique Pierre Henry (avec un Y) Mercier, c’est Dupontel qui endosse le costume. Le fidèle homme à la caméra c’est l’habitué des films de Dupontel : Nicolas Marié qui comme dans Adieu les cons, nous montre ses capacités comiques.
Fidèle à mon respect des auditeurs, je conserverai une fois de plus ce qui, pour moi, est de l’ordre de l’éthique : je ne dirai rien de plus sur l’histoire.
Juste vous dire qu’il y aura des surprises, des rebondissements qui montrent une fois de plus qu’Albert Dupontel est un scénariste talentueux.
Outre le scénario original, les dialogues sont eux aussi très bien écrits. Ils permettent aux acteurs·trices de se délecter à dire des tirades souvent très drôles même quand ils sont grivois dans la bouche amusée de Cécile de France. Dans l’air du temps, ou véritable pamphlet, Dupontel y dénonce aussi un monde des médias aux ordres, des politiques qui tergiversent autour de ce qui semblerait être le bon sens au niveau social et/ou écologique.
Finalement, second tour est un bon film, drôle sans être hilarant, somme toute assez fin dans ses critiques.
Pas forcément mon préféré chez Dupontel (j’ai un faible pour le Vilain et 9 mois ferme), mais c’est çà le problème, des lors qu’un réalisateur nous propose un bon film, on souhaiterait que le prochain nous emporte tout autant.