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AJ BG
3 critiques
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0,5
Publiée le 11 novembre 2023
Nul, aucune profondeur, aucun rire, niais autant le film que Dupontel, scénario débile. Perte de temps et d’argent, soirée ciné à 50 balles pour un gros navet, heureusement que la pizza était bonne, déçu d’avoir pris un café, j’aurais préféré m’endormir.
Quelle déception ! j'aime bien les films de Dupontel habituellement. Mais celui-ci est raté. Le scénario est plus que faiblard et très prévisible. Des poncifs à la pelle, de la bien-pensance évidemment mais quand elle est subtile cela passe ! Là, c'est pour des enfants de 6 ans au plus, et encore : "Ils" sont très méchants : les patrons, les bourgeois ( français, blancs, riches, égoistes, lâches,..), les politiques (avec le très vilain leader RN mais qui est heureusement grotesque comme tous les méchants pour les films pour enfants), .. Les médias et quasi tous les journalistes sont à la solde des méchants. Les méchants sont prêts à tuer. Les gentils sont les écolos et les immigrés (roumains et autres) qui sont obligés de partir de l'Afrique car il va y avoir des températures de 100° ..!!!. Heureusement les gentils gagnent contre les méchants. Les dialogues ne sont pas sauvés par l' humour heureusement toujours présent. les comédiens restent bons. Bref, j'espère que Dupontel va arrêter de vouloir être trop pédagogique et retrouver sa subtilité.
Dupontel est un magicien. Encore une fois il nous emmène dans son imaginaire sans limite. On se demande parfois d’où lui viennent toutes ses idées, toute cette créativité. Ici il propose une fable très bien écrite et construite, comme certains films de Woody Allen. Dans son univers singulier on retrouve avec plaisir ses personnages préférés (Cécile de France et Nicolas Marié, parfaits) qui sont en décalage par rapport à leur employeur, une chaîne d’information ttpe BFM, mainstream et complaisante vis-à-vis du pouvoir et du milieu financier. Le film égratigne autant ce milieu médiatique que le monde politique. Dupontel dénonce un système politique proche des milieux d’affaire et qui est prêt à tout pour garder son pouvoir. Mais a t’il pour autant voulu faire un film politique, un pamphlet à la cause de la liberté de l’action politique face aux lobbies? En fait Dupontel ne peut se défaire de sa part de fantaisie, et c’est ce qui emporte le film. Il maîtrise tous les codes du cinéma, la lumière, les plans rapprochés, la qualité de l’image, les mouvements de caméra audacieux (la scène où il filme le champ de ruches est magnifique, ainsi que la scène de l’aigle), et il se sert de tout cet arsenal maîtrisé pour faire un joyeux divertissement, un pur objet de plaisir.
Voilà un des réalisateurs français très curieux. Chacun de ses films m’intriguent. Quoi qu’il en soit, c’est un très bon film. La mise en scène est à la croisée des genres et le scénario est intéressant bien que se repose parfois sur trop de facilités.
Evidemment, on nous plonge soudainement dans l’histoire ; je trouve que le scénario est très intéressant mais que la narration se noie parfois dans la facilité. Par contre, j’ai eu un léger problème avec l’écriture des dialogues, je les trouve trop récités et théâtraux. Il y a quelques éléments qui sont légèrement prévisibles. Bref. Sinon, les protagonistes sont très attachants. En clair, la narration est très chouette et j’ai été saisi du début à la fin.
C’est le vrai avantage de ce film : la mise en scène. Entre photographie fantaisiste avec ses véritables décors surréalistes et lumière de polar avec son grain et ses effets visés sur les yeux lors des séquences d’intérieurs dans des lieux sombres. Je trouve que la réalisation est soigné et millimétré dans chaque mouvement de caméra, dans chaque valeur de plan mais il y a un énorme point noir, il y a quelques effets 3Ds, il y en particulièrement un qui est horrible. En somme, Dupontel mêle encore les genres avec son propre style.
Je conseille énormément ce film, Albert Dupontel ne cesse de créer des films où le scénario et la mise en scène se répondent.
Encore un beau film de Mister Dupontel. Le plein d'émotions, de messages et d'espoir surtout, de belles images aussi (les scènes en forêt au crépuscule...). Mais que d'émotions ! Merci
Pas le meilleur Dupontel. Un scénario peut-être un peu tiré par les cheveux, un rythme un peu plus saccadé, moins d'émotion. J'ai cependant pris un réel plaisir à voir évoluer le duo Cécile de France Nicolas Marié, comme j'aime toujours la justesse du jeu (double) de Dupontel.
Le nouveau film de Albert Dupontel, réalisateur de « Au revoir là-haut » et « Adieu les cons », apporte, avec toute l’originalité de son auteur, une critique du monde politique par une comédie où deux journalistes en disgrâce suive la campagne du candidat Pierre-Henry Mercier, plus atypique qu’il n’y paraît.
L’histoire est plutôt touchante et la vague déclaration de détresse environnementale et de crise de confiance envers le politique est intéressante mais un peu simpliste (« C’est les idées de tout le monde mais personne ne les applique »… mouais).
Dupontel est aussi bon en acteur qu’en réalisateur et le duo Cécile de France - Nicolas Marié est assez excellent il faut le dire.
Le ton poétique et drôle de Dupontel reste irrésistible. Le film tend vers le conte philosophique. Cependant, je trouve que le message et le récit de « Adieu les cons » reste plus clair et percutant.
Quoi qu’il en soit, je salue la volonté de parler de politique par l’art, même si le résultat n’est pas parfait.
Dupontel, mon réalisateur français favori, revient avec une fable corrosive et burlesque assez jouissive. Superbement réalisé (comme toujours), son « Second Tour », s’il n’est pas aussi pleinement réussi que certains autres de ses films (« Le Créateur », « Adieu les cons », « 9 mois ferme » ou « Au revoir là haut ») reste un bon moment de cinéma où Dupontel ressasse ses obsessions (mystère et tourments de la filiation, faux semblant et absurdité de l’organisation de la société) dans un écrin doux amer traversé de fulgurances comiques irrésistibles. Pas la meilleure cuvée de la décennie mais un plaisir de dégustation.
Second tour : Un Dupontel différent de ses films précédents, moins drôle, moins corrosif, mais plus dans l'émotion. Son scénario, de prime abord politique, donc barbant, finit tout de même par vous embarquer vers une intrigue retrouvant un aspect subversif. Il vous conte une fable politique pleine de surprises et de sensations délicates.
Toujours l'humour décalé d'Albert Dupontel ( scénariste et très bon acteur , qui reste échevelé et à côté de ses pompes); critique aiguë de la politique et des hommes d'affaires qui contrôle le système