Un des pires western que j'ai vu, peut-être le pire. Le cadrage caméra est dégueulasse, l'image tremble, les zooms et et les changements de plans s'enchaînent très mal ! La cohérence est absente, les lenteurs sont très présentes en plus d'histoires parallèles peu compréhensibles et peu intéressantes. Beaucoup d'acteurs ont des accents pas possibles ! Québécois, allemand, trop poussés et ne s'accordant pas du tout avec l'ambiance. Quant au final et aux effets spéciaux à outrances sur les hallucinations dues aux produits indiens... Comment dire ? Film très décevant spoiler: avec un duel d'effets spéciaux sous chants indiens pour lequel il faut être bien accroché avec son cerveau déconnecté.
e film a une musique et une photo magnifique !! Et, et, et c'est tout. Pourquoi l'avoir appeler Blueberry ? Pour faire des entrées ? Ce film sur la drogue n'a rien à voir avec Blueberry. Même si certaines scènes et les acteurs sont pas mal, tout le reste part en sucette. Et c'est bien dommage car il y avait vraiment matière a en faire un grand film !
Le début du film m'avait plutôt emballé mais on s’aperçoit vite que le scénario est pas très épais avec pas mal de scènes vides et sans grand intérêts puis pour finir tous ces délires de reves ou je ne sais quoi m'a fait complètement décrocher. Néanmoins le casting est bon et aurait mérité quelque chose d'autre que ça.
L’adaptation de la célèbre va en décevoir plus d’un, où est passé l’esprit pionner et aventurier ? On est tombé dans un délire onirique et pseudo poétique à deux francs qui traine en longueur et surtout qui n’apporte rien. Un vrai raté sur toute la ligne. Je retourne à mes BD et je vends le DVD.
A la fois adaptation de BD, film de western et film fantastique, " Blueberry " se nourrit intelligemment de tous les genres qu’il aborde pour se les approprier, les maîtriser parfaitement et ainsi dépasser les cloisonnements conventionnels. Jan Kounen nous fait vivre les premières expériences mystiques montrées de la sorte au cinéma, où, le matérialisme et le spiritualisme s'affrontent dans un combat sensoriel notamment, par l'appuie d'effets-visuelles très efficaces. Cependant, le scenario est moyennement convaincant. En effet, il y a beaucoup de divergences avec la bande-dessinée et donc cette libre adaptation qui se veux novatrice manque de cohérence. Vincent Cassel est parfait dans son rôle.
Blueberry, c’est l’adaptation très infidèle de la BD du même nom. En son temps, la production du film a été un véritable hold-up puisque son auteur a totalement transformé ce projet populaire par nature en exposition de ses propres passions. L’histoire, c’est celle de Mike Blueberry, marshall dans le grand ouest et ex gamin recueilli et élevé par une tribu amérindienne. Pour se débarrasser de son ennemi, il passera par une lutte mystique dans un autre état de conscience. Tout le film tourne autour des questions d’identité et de recherche du moi intérieur. L’ambiance est celle d’un western crépusculaire qui donne à voir dans un premier temps ce qu’on attend de ce genre de films. Mais assez vite, ça vire au conte new age. Le réalisateur Jan Kounen, ex jeune trublion du cinéma français, revient tout juste de voyages initiatiques en Amérique du Sud où il a expérimenté le chamanisme. Dans Blueberry il tentera de retranscrire visuellement son expérience car ici, ce ne sont par les corps qui s’affrontent mais les esprits réveillés par la transe chamanique. Les effets numériques en incrustation, dans les années 2000, c’est la norme pas toujours pour le meilleur mais Blueberry s’en sort bien. On pourra regretter quelques passages mollassons et une ambiance qui peut sonner faut (en partie à cause du casting). Reste que ça ose et que s’il on se laisse surprendre, on passe un très bon moment.
La perspective d'adapter au cinéma la bande-dessinée "Blueberry" était alléchante. Mais encore aurait-il fallu que Jan Kounen garde pour lui ses délires mystiques pour se concentrer sur l'histoire et les personnages, sachant qu'on a quand même du beau monde devant la caméra (Vincent Cassel, Juliette Lewis, Michael Madsen, Ernest Borgnine, pour ne citer qu'eux). Mais plus plongé dans le penchant chamanique de l'histoire, il en oublie le reste et perd son spectateur. C'est dommage car Kounen est très doué pour mettre en images : sa mise en scène et sa photographie sont très soignées et les moments du film les plus réussis sont sans aucun doute ceux où il se concentre absolument sur le genre du western, nous réservant quand même quelques bonnes scènes et de magnifiques paysages. Alors on dit que le western est un genre en voie d'extinction mais forcément quand on lui met un coup dans la gueule en oubliant son histoire et ses personnages pour des délires à la con, il ne faut pas s'étonner que les producteurs deviennent frileux.
Soi-disant adapté de la bande dessinée de Charlier et Moebius, cette divagation psychédélique pondue par Jan Kounen ressemble bien plus à un Lucky Luke sous ecstasy qu’à un quelconque album de Blueburry, plus connu pour la noirceur qu’il apportait à son approche du western plutôt qu’à cette débauche d’images hallucinogènes de très mauvais gout. Le célèbre anti-héros reste charismatique grâce à l’aura qu’impose son interprète mais, aussi doué qu’il puisse être, Vincent Cassel est ici purement insipide, au même titre que Juliette Lewis qui ne transmet pas une seule émotion durant les cent dix interminables minutes de cette séance de torture artistique. Parmi les acteurs, c’est finalement Mickael Madsen et Ernest Borgnine qui s’en sortent le mieux, c’est dire la médiocrité pesante de ce casting dénué d’inspiration. Si encore Kounen avait un scénario un tant soit peu construit, ou même un semblant d’histoire à raconter, peut-être aurait-on eu une branche à laquelle se raccrocher mais sa volonté de nous faire ainsi profiter essentiellement des troubles fantasmatiques de ce marshall schizophrène a largement de quoi nous rendre encore plus malades que lui.
Un film lent, long, interminable, mais aux 10 dernières minutes totalement psychédéliques qui viennent rehausser un peu le film. Jan Kounen y livrera d'ailleurs quelques mois plus tard un très bon documentaire: "D'autres mondes" sur le chamanisme au pérou.
Pour qui ne connait rien de la bande dessinée de Moebius-Jean Giraud, Blueberry (moi par exemple), l'adaptation cinématographique de Jan Kounen n'est pas faite pour convaincre de la valeur et de l'intérêt du personnage incarné par Vincent Cassel. Ce shérif de western, grandi en partie chez les indiens, est, ainsi que le film Kounen, une coquille vide, un personnage insignifiant dans une histoire insupportable d'ennui et de maniérisme. Que raconte le film? On ne sait pas vraiment. Une vague quête d'un trésor par quelques protagonistes, dont l'un est un tueur féroce avec lequel Blueberry a un vieux compte de jeunesse à régler.
Western mi-fantastique, mi-réaliste dans un style sous-léonien, le film est traversé par d'interminables séquences oniriques ou hallucinatoires caractérisant l'inconscient du héros et son initiation, jadis, à des rituels indiens ésotériques. Des scènes psychédéliques, laides et vaines, forment même toute la fin du film. Tout à ses effets visuels et à sa pseudo virtuosité, Kounen ne se rend pas compte qu'il a bien peu de choses à raconter, et qu'il le fait de façon pesante et indigeste, pompeuse.
Jan Kounen a qui l'on doit "dobermann" a tuer la bande dessiné avec se film, tout d'abort il a mis Cassel, il a voulut faire le film compliqué alor que c'est de la daube, et l'histoire ne tien pas debout.
Un voyage haut en couleur et imaginaire pour ce western des temps modernes. On sent Kounen à fond dans son oeuvre mais malheureusement il est difficile d'accrocher et de suivre ce périple sans perdre le fil de temps en temps. A voir pour son décalage d'avec les classique du genre.
Quand on découvre l'affiche, le synopsis ou bien la bande-annonce on pense tout naturellement à un western tout ce qu'il y a de plus classique ou à une adaptation fidèle des planches de Giraud. C'est un tort car même si "Blueberry" est un western il n'a absolument rien de classique. Dans ce film Jan Kounen ne pense qu'à lui et se fait plaisir avec des délires psychédéliques sans penser à un scénario qui pourrait intéresser le spectateur. Le jeu d'acteur est banal mais heureusement les images sont belles et les visions hallucinées du personnage principal sont bien faites et intrigantes cependant c'est loin d'être assez pour sauver "Blueberry" d'un ennui mortel. Il me semble qu'on est bien loin de la BD originale.