Derniers Avis sur Le Parrain de Mario Puzo, épilogue : la mort de Michael Corleone

Ce troisième opus se différencie énormément des deux premiers. Si le 2 se déroule dans la continuité du 1, pour le 3 on est plongé 20/25 ans dans le futur et on retrouve un Michael Corleone très différent, vieux, malade, désireux de quitter la pègre et que sa famille soit dans la légalité.
Mais pour arriver à ses fins le chemin est bourré d'embûches et la guerre de gang est toujours présente.
On sent que Michael subi plus et que sa vulnérabilité du à son âge l'affaiblie contre des ennemis toujours plus désireux de récolter son empire.
Le film est en dessous des deux premiers de part son intrigue plutôt différente et son histoire confuse.
Néanmoins revoir les acteurs 25 ans après dans leur rôle est très agréable et les nouveaux acteurs ramènent une certaine jeunesse au film.
Le film conclu cette saga pas parfaitement mais nous avons au moins l'histoire complète de la famille Corleone, ce qui permet de l'achever.

Dans la lignée des précédents opus, une fin tant tragique qu'esthétiquement aboutie. Un rythme plus lent, en harmonie avec la narration. Les rôles, premiers ou seconds sont choisis avec soin, et largement développés.
Une dernière suite qui ne cède pas à la facilité.

Aie. Je n'aime pas du tout ce film, j'ai beau avoir essayé 2 ou 3 fois rien a faire. On est trop loin des 2 premiers, tout est trop "inferieur", andy garcia pas fan du tout, je pense que ce film n'avait pas lieu d’être fait.

Coda, la meilleur version de la 3e partie. Un ton en deçà des 2 premiers volet. Reste de bonne facture , surtout avec ce nouveau montage. La quête/rédemption de Michael Corleone est cohérente avec son histoire.

Le seul défaut de ce film est de ne pas avoir réussi à se hisser au niveau des 2 premiers. Ce n’est pas la faute de Coppola, la réalisation est toujours aussi belle, mais le scénario est un peu plus simpliste. Surtout, Pacino est seul à porter le film. Hormis Talia Shire, qui campe une Connie très complexe, Sofia Coppola et Andy Garcia, en héritier, ne font pas le job et n’apporte pas autant que James Caan, Robert Duval et John Cazale. Même Diane Keaton, qui avait un rôle très fort dans le 2ème volet, est en retrait. Malgré tout, cet épilogue était nécessaire. Pacino campe un Michael Corleone torturé par ses crimes passés et qui cherche à trouver la redemption auprès de sa famille. Le tragique est que c’est justement lorsqu’il désire passer la main et mettre définitivement une distance infranchissable entre la Mara et ses enfants que cela se retourne contre lui. On retrouve le romantisme du premier opus et on plaint véritablement le parrain. Comme toujours avec Puzzo, la fiction et la réalité s’entrechoquent avec brio. On regrette simplement que cela n’aille pas un peu plus loin. Pour ma part, je trouve le final un peu trop rapide, presque expédié. De même, il aurait été intéressant de pousser un peu plus autour de la relation amoureuse entre Mary et Vincent. En réalité, ce qui est le plus difficile à accepter, c’est de voir Michael Corleone diminué, au soir de sa vie, cédant son pouvoir et sa famille à son neveu interprété par Andy Garcia, qui, sans être mauvais, ne semble pas être taillé pour le rôle.

première partie très sympa deuxième un peu moins bien. Le Parrain trois a une conclusion cohérente et reste un bon film mais il est beaucoup moins puissant que les deux premiers et c vrai que quand tu finis le film et que tu repenses au deux premiers film tu es quand même assez dégouté car ils auraient eu le potentiel de faire un chef d'œuvre comme les deux premiers.

3e partie et dénouement de cette trilogie légendaire. Pour beaucoup ce troisième opus est bien au dessous des 2 précédents, pour moi non, je me demande même si il n'est pas meilleur que le 2 au moins. Tout est encore une fois parfait, la conclusion est magistrale.
On retrouve un Michael Corleone dans la soixantaine dans la fin des années 70. Il est clairement en quête de rédemption et essaye de se racheter de ses fautes passées au près de sa famille mais surtout du Christ. Il ira jusqu'à se confesser par rapport aux meurtre de son frère Fredo, son plus gros regret. On le suit aussi en Sicile où il tente de se faire pardonner de Kay. Il a aussi enfin réussit à faire des affaires légales en revendant ses casinos et en réinjectant l'argent dans l'immobilier avec la banque du Vatican. Ce qui occupera le fil rouge du film, avec de nombreuses magouilles, tueries et escroqueries par Saza, le vieil Altobello et même les cardinauxet archevêque du Vatican. En parallèle entre en scène le jeune et intrépide Vicenzo Mancini, fils de Sonny donc neveu de Michael Corleone, interprété par un Andy Garcia très prometteur. Lui veut régler tout lui même, sans bavure. Il sera pris sous son aile par Michael qui fera de lui le parfait successeur, malgré l'idylle impossible avec la fille de Michael, Mary Corleone jouée par une Sofia Coppola absolument sublime.
Il a tellement de moment marquant que ce soit la tentative d'assassinat par hélico, le meurtre de Saza par Vicenzo et aussi énormément de dialogues très poignants et profonds ce qui était peut être une des rares faiblesses des 2 précédents. Mais vraiment les dernières 40 minutes sont INCROYABLE. Je pense que cela fait partie des meilleurs segments de film que j'ai vu dans ma vie. Tout cet opéra avec des musiques extraordinaire et ce qu'il se passe en même temps dans la salle et dehors surtout. Le montage dynamique callé sur la partition est majestueux. A chaque fois que la musique accélere, ralenti... on en découvre un peu plus sur ce qui se trame en coulisse avec les ennemis. Ce qui est extrêmement fort c'est d'arriver à nous faire vivre tout cette boucle qui arrive à son bout sans presque aucun dialogue, juste de la musique et le montage en adéquation avec le tempo. C'est du grand art. Cette séquence dure bien une vingtaine de minutes, mais c'est magique. On se rend pas compte à quel point c'est fou car la musique est absolument sensationnelle et tout l'intrigue du film se conclut. Bref, quel boulot merveilleux de Francis Ford Coppola. [SPOILER: Et puis vint la fin, une fin terrible. La fille de Michael se fait plomber à sa place, devant ses yeux et ceux de sa femme, de toute la famille d'ailleurs. Ils crient et pleurent toutes les larmes de leurs corps. Aucun dialogue c'est glaçant. On enchaîne ensuite sur un flashback ou l'on voit Michael danser avec les 3 femmes de sa vie à savoir sa fille Mary, Apollonia et Kay. Et tout se termine sur un plan de Michael vieux, seul dans son jardin sur un fauteuil qui tombe littéralement au sol, à la manière de son père Vito dans le premier. Un moment qui m'a réellement traumatisé. Comment vous dire que j'ai chialer du moment où Mary s'est faites descendre jusqu'à la fin du générique de fin qui dure environ un quart d'heure. Vraiment cette fin est tragique, terrible tout ce que vous voulez]. Tout ca c'est le contenu du film, c'est tout bonnement du grand Art.
Et puis comme je l'ai dit Francis Ford Coppola réalise une partition de grand maître. Je pense que c'est dans ce dernier opus qu'il m'a le plus impressionné dans la mise en scène. Les acteurs sont toujours excellent. Al Pacino est incroyable comme toujours, non mais sérieusement quel acteur!!! Andy Garcia est génial, la toute jeune majeur Sofia Coppola est très intéressante et vraiment sublime. J'ai toujours eu un regret avec elle au niveau desa. carrière d'actrice, elle aurait vraiment pu faire quelque chose de très grand, elle avait tout pour elle. Le reste du casting est tout aussi excellent, mais ces 3 la sont au dessus du lot.
Et pour finir ce qui m'a totalement abasourdi c'est la musique du film. Déjà dans les 2 précédents c'était stratosphérique, mais ici avec l'opéra en plus c'est légendaire. J'ai rarement entendu un telle qualité dans une BO de film.
Tout pour dire que je ne comprends son statut de film très en dessous dans la trilogie. Je ne dis pas que c'est le meilleur, mais c'est celui qui est totalement différent des 2 premiers. Il m'a procurer bien plus d'émotion et ses dernières 40 minutes sont fantastiques. Un grand bravo au maître Coppola et son équipe ainsi que tout les acteurs. Dénouement parfait.

Le troisième volet de la trilogie du Parrain est originellement la partie la moins réussie de l'ensemble et de très loin.

Il faut dire que FF Coppola avait frappé très fort dans les deux premières parties qui sont des chefs-d'œuvre intemporels de l'histoire du cinéma.

Dans ce contexte, je me suis rendu en salle pour juger sur pièce le nouveau montage proposé par le réalisateur, d'autant que les échos étaient très favorables.

Le résultat est à mes yeux, admirable. Largement supérieure à la première mouture qui date de 1990,. Coppola réussit avec son redécoupage à améliorer grandement le résultat final.

La troisième partie ne fait plus office de parent pauvre de la trilogie. Certes, même avec le nouveau montage, elle ne se hisse toujours pas au niveau des deux premières, mais je dirais que l'écart qualitafif s'est nettement réduit.

Il y a parfois des nouvelles versions de classiques qui sont anecdotiques.

Ce n'est certainement pas le cas ici et je recommande vivement aux aficionados de cette série de films d'aller voir " le parrain 3 Coda - la mort de M Corleone " titre sous lequel est exploitée cette nouvelle mouture transformée par le talent du réalisateur en chef-d'oeuvre. Chapeau bas !

Je n'avais jamais vu ce f ilm, seulement la partie 1 de cette trilogie qui ne m'avait pas emballé car vu en streaming à l'époque.
J'allais à reculons voir ce film, c'est juste un chef d'œuvre, j'espère voir un jour les autres au cinéma .
Les acteurs, le scenario, la musique tout est excellent.
Un grand film qui m'a fait versé des larmes, merci Mr Palma évidemment et à Philippe Rouyer pour le message d'avant film et de m'avoir permis de voir la director's cut du Parain épilogue : la mort de Michael Corleon.

Malgré de rares séquences qui manifestent un second montage lacunaire de plans qui auraient entraîné une meilleure fluidité cette nouvelle mouture, outre qu'elle rend hommage au premier volet et s'inscrit plus nettement dans la continuité de la saga, permet d'ancrer pleinement l'intrigue dans une veine tragique antique puisque terreur et pitié nous étreignent devant cette figure tutélaire du parrain. Rendant hommage à l'interprétation intensément excellente d'Al Pacino, Coppola tente d'atténuer les dommages causés par ceux de sa fille, et y parvient quelque peu! Bénéficiant des qualités techniques et scénaristiques inhérentes à l'œuvre, le film gagne en rythme et surtout en émotion. Une belle initiative!

Vieillesse et maladie de Pacino qui essaie en vain de rendre son business légitime en investissant au Vatican. L'occasion d'une théorie du complot sur la mort subite du pape Jean-Paul 1er. Un opéra grandiose et sanglant, au propre comme au figuré, au cours d'une scène finale sublime où meurent ennemis comme proches. Destin tragique inévitable pour le fils mafieux, comme son père jadis.

Je ne juge pas le film mais ce nouveau montage. Il amoindrit considérablement l'émotion et la quête de rédemption de Michael en se focalisant sur l'affaire avec le Vatican. La cerise sur ce gâteau pourri étant la modification du début et de la fin qui jettent à la poubelle toute référence au passé de Michael et ses actes qui le hantent toujours et pour toujours. Cette nouvelle version en ressort bien plus mauvaise qu'avant et pourtant tout le monde l'encense, les mêmes qui haïssent les éditions spéciales de George Lucas sans doute...

Un Polar modèle du genre, superbement orchestré par Francis Ford Coppola. Son scénario, coécrit avec Mario Puzo, nous propose de maintes scènes d'une intensité extrême. Il nous conte une émouvante et triste histoire familiale au final spoiler: lyrique et explosif
. Trahisons et protections dominent cette intrigue à la fois dramatique et violente de la politique criminelle de la mafia sicilienne,
Outre son solide scénario, le film nous offre de belles images de New York de Rome et de la Sicile, ainsi qu'une superbe composition musicale dans la tradition, de Carmine Coppola et Nino Rota. La réalisation montre un autre bel atout avec sa distribution. Avec Raf Vallone (le cardinal), une belle Sofia Coppola, et un excellent Andy Garcia dans le Rôle du batard, neveu de Don Michael. Une très belle composition d'un Al Pacino comme toujours extrêmes juste dans le rôle du commandantore. spoiler: Le parrain devient 'honnête" en rentrant dans la légalité de l'immobilier international géré par la banque du Vatican. Mais les vieux dossiers subsistent car ses vieux amis veulent investir dans cette affaire pour "purifier" leurs revenus.

Carrément l’overdose. Scénario de série B, aucune originalité par rapport aux deux premiers, toujours les mêmes violences, coups fourrés, même si on y mêle le Vatican ! Je ne suis pas allé jusqu’au fameux final à l’Opéra.

Troisième et dernier opus de l'une des plus grandes réussites cinématographiques sur le monde de la mafia italo américaine.
Francis Ford Coppola ne voulait pas de cet opus, et le résultat est formidable, magnifique.
Un Michael Corleone vieillissant, accablé de remords et voulant lisser son image pour devenir un homme respectable, bien que se fourvoyant avec la banque du Vatican...
Andy Garcia n'a pas le charisme de Pacino ou De Niro, mais il fait le job.
Sofia Coppola , fille du réalisateur du film, est touchante et se révèle une très bonne actrice.
Les autres seconds rôles sont parfois épatants ( le regretté Ellie Wallach ), Joe Mantegna que vous aurez certainement vu dans la série cotée esprits criminels.
Le final, éblouissant, émouvant et d'une puissance folle, donne à Al Pacino ce qui pour moi sera son meilleur jeu d'acteur de sa carrière.
Le parrain 3 : mieux que le premier, moins bon que le deuxième, mais c'est quand même quelque chose !...