Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ykarpathakis157
3 803 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 12 juin 2021
La Dixième Victime est censé se dérouler dans le futur. Une grande partie est très futuriste comme les vêtements et les changements dans la société mais une grande partie ressemble exactement à 1965 comme si le réalisateur n'avait pas assez d'argent pour faire son film correctement. Dans ce futur étrange le meurtre est un sport international et les gens alternent entre la victime et le chasseur. Si la victime parvient à survivre elle est alors le chasseur. Si vous survivez à 10 rounds vous gagnez un million de dollars. Au cours du film nous remarquons que les joueurs complètent leurs revenus en incorporant leurs meurtres dans des publicités télévisées. Tout cela a l'air plutôt bien comme un genre de film passionnant. Malheureusement malgré de bonnes idées il est incroyablement bavard et ennuyeux. Malgré un beau casting composé de Marcello Mastroianni et Ursula Andress on ne peut s'empêcher de penser que l'histoire n'a jamais été vraiment travaillée avant le début du tournage. C'est encore plus évident à la fin lorsque le film ne sait pas quand et comment se terminer. Et si vous ajoutez à cela la musique la plus ennuyeuse de l'histoire du cinéma nous avons du mal à croire à quel point cela peut être mauvais. C'est morne stupide et douloureux avec le soupçon d'une bonne histoire enfouie quelque part mais trop profondément...
Dans un futur proche, des chasses à l’homme sont organisées et légalisées à l’échelle de la planète, pour servir d’exutoire au besoin de violence des hommes, et permettre d’éviter les guerres collectives. Ces chasses sont exploitées par des appétits mercantiles, préfigurant ce que sera la télé réalité. Avec un tel thème de départ, on aurait pu s’attendre à un film anxiogène ou cauchemardesque. Mais Elio Petri et ses scénaristes ont opté pour le ton de la comédie et une imagerie « pop ». Les péripéties sont surprenantes et parodiques et les dialogues sont caustiques et humoristiques, dans la meilleure veine de la comédie Italienne. Une sorte d’OVNI jubilatoire.