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AMCHI
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2,5
Publiée le 24 mars 2013
Comme pour Le Prix du danger de Boisset Elio Petri adapte une nouvelle de Robert Sheckley qui montre aussi une société futuriste peu éloignée de la nôtre ou la mort est un jeu. Petri appuie trop sur la farce et le côté satirique de l'histoire et oublie le côté suspense d'une telle histoire d'ailleurs le propos dénonciateur d'une future société sans aucun respect pour la vie humaine s'en trouve diminué de plus La Dixième victime souffre souvent d'un manque de rythme. Ce film vaut pour son côté kitch et sixtie mais surtout pour le jeu des acteurs avec un Mastroianni teint en blond toujours majestueux et Ursula Andress sexy qui trouve ici un rôle plus intéressant et développé que dans la plupart de ses autres films.
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1,0
Publiée le 12 juin 2021
La Dixième Victime est censé se dérouler dans le futur. Une grande partie est très futuriste comme les vêtements et les changements dans la société mais une grande partie ressemble exactement à 1965 comme si le réalisateur n'avait pas assez d'argent pour faire son film correctement. Dans ce futur étrange le meurtre est un sport international et les gens alternent entre la victime et le chasseur. Si la victime parvient à survivre elle est alors le chasseur. Si vous survivez à 10 rounds vous gagnez un million de dollars. Au cours du film nous remarquons que les joueurs complètent leurs revenus en incorporant leurs meurtres dans des publicités télévisées. Tout cela a l'air plutôt bien comme un genre de film passionnant. Malheureusement malgré de bonnes idées il est incroyablement bavard et ennuyeux. Malgré un beau casting composé de Marcello Mastroianni et Ursula Andress on ne peut s'empêcher de penser que l'histoire n'a jamais été vraiment travaillée avant le début du tournage. C'est encore plus évident à la fin lorsque le film ne sait pas quand et comment se terminer. Et si vous ajoutez à cela la musique la plus ennuyeuse de l'histoire du cinéma nous avons du mal à croire à quel point cela peut être mauvais. C'est morne stupide et douloureux avec le soupçon d'une bonne histoire enfouie quelque part mais trop profondément...
Dans un futur proche, des chasses à l’homme sont organisées et légalisées à l’échelle de la planète, pour servir d’exutoire au besoin de violence des hommes, et permettre d’éviter les guerres collectives. Ces chasses sont exploitées par des appétits mercantiles, préfigurant ce que sera la télé réalité. Avec un tel thème de départ, on aurait pu s’attendre à un film anxiogène ou cauchemardesque. Mais Elio Petri et ses scénaristes ont opté pour le ton de la comédie et une imagerie « pop ». Les péripéties sont surprenantes et parodiques et les dialogues sont caustiques et humoristiques, dans la meilleure veine de la comédie Italienne. Une sorte d’OVNI jubilatoire.
Quel drôle de film. Il pourrait être l'ancêtre de American Nightmare ou de Hunger Games. Mais avec cette vision psychédélique et absurde, futuriste et parodiquement publicitaire, chère à ces années 60-70 on savoure les grossiers effets, inventions et décors imaginés. Nous ne savons plus si nous sommes dans de la science-fiction, de la comédie, ou un film d'action, mais nous prenons plaisir à naviguer de l'un à l'autre. La libération sexuelle est en marche, plus que tout la femme devient objet de convoitise qui se mérite. Caroline Méredith est parfaite en beauté fatale, tueuse à sang chaud. Le modernisme et l'empire de la mode s'installent, malgré la mise en garde contre quelques dangereuses idioties mercantiles. L'humanité entre dans l'ère de l'image et du paraître. Les magnifiques acteurs que sont Ursula Andress et Marcello Maestroianni. ne s'imaginaient pas à l'époque vers quelle folie les sociétés modernes se dirigeaient. D'apparence légère, ce film pour qui sait le regarder dénonce déjà les dérives d'un futur virtuel. Ma note sera de 2,74 sur 5. Nous ne sommes qu'en 1965, et les visionnaires s'amusaient déjà de la décadence humaine.