Vivre ses rêves, voilà une double remarque sur ce récit ou spoiler: une jeune orpheline de réfugie dans son sommeil. Une enfant perturbée par la disparition, puis la mort de son père qui décide d'aller le chercher au travers de rêves. Un dérouler ingénieux ou elle rencontre un "criminel", hors la loi superbement jouer par Jason Momoa qui, de son jeu rebel d' "Aquaman", nous transporte jubilatoirement dans son quotidien farouche mais très haut en couleur. Une qualité visuelle remarquable qui par moment fait royalement croire à un monde réel malgré l'évidence de lieux irréels. Un récit qui évoque beaucoup la nouvelle et mauvaise relation entre un oncle sans enfant et enfermé dans son travail et cette jeune fille profondément perdue de cette double nouvelle. Un récit remettant aussi en cause la vie adulte d'un homme n'ayant pas tourné la page d'un fait traumatisant pour lui, ayant provoquer en lui un repli moral par "jalousie" je pourrais dire. Un final renversant qui redonne espoir, redonne la vie perdue à cette homme ayant été, tous du long, le fameux "bouc" moustachu" qui en dit beaucoup, de par son personnage rêveur, ce qu'il souhaite être quotidiennement chaque nuit. Poésie nocturne, visuellement canon et hyper colorée ou les rêves ne restent pas parfois, dans l'inconscient.
Partez au bout de vos rêves, vous ne serez pas déçu du voyage. Cette adaptation d'une BD feuilletonnante de Winsor McCay qui a fait le bonheur des plus jeunes entre 1905 et 1914 nous prouve que les enfants savent encore être sensibles à la poésie d'autrefois, tant le film se permet un dépoussiérage très léger sur les rêves, gardant l'âme de la BD. On retrouve donc une petite fille qui a perdu son papa et veut juste passer encore quelques temps avec lui dans le monde des rêves (on peut commencer à pleurer, ou c'est trop tôt ?), accompagnée (malgré lui) d'un grand faune dandy très drôle (Jason Momoa, qui s'éclate ouvertement : on a adoré), et de sa peluche Cochon si attendrissante. Magie, tristesse, aventures, et fun, La Petite Nemo et le monde des rêves a été une très bonne surprise, seulement ralentie par sa durée un brin excessive (plus de deux heures, qui se ressentent), et par un monde "réel" nettement moins construit que le parallèle du monde des rêves (à part le tonton qui essaie de s'occuper de Nemo, mais peine à la tâche, on n'a pas beaucoup d'intérêt dans le monde réel, qui prend pourtant une part considérable du temps d'écran). Les effets spéciaux sont très bons, facilitant vraiment l'immersion dans les rêves déjantés de cette petite, et le final nous a tantôt pincé le cœur, tantôt remis du baume dessus (une cicatrice, un pansement...et le bisou de Maman en prime), vraiment une vraie belle fin d'histoire. En bonus, Marlow Barkley en Nemo est très convaincante, et on ne s'attendait pas à (enfin) apprécier Jason Momoa dans ce film jeunesse (il nous a réconcilié avec son jeu), tant le bougre s'amuse comme un petit fou sous ses cornes et son trench coat classieux. Accrochez vos ceintures, ce binôme ultra sympathique vous emmène là où la raison s'achève...
Le petit Nemo, devenu la petite Nemo sans raisons et sans que ça y change grand chose (soyons positifs, on a échappé à “iel verticalement contrarié.e Nêm”) a eu un curieux destin. Créé par Winston McCay à l’aube du du 20ème siècle, il fut l’un des pionniers de la bande-dessinée, et la première fois où l’imaginaire faisait irruption dans une publication pour les enfants. Malgré son statut historique de fondateur, Nemo et le monde de Slumberland font aujourd’hui partie des bibelots oubliés de la pop-culture. Si on ne tient pas compte d’un film d’animation et d’un jeu vidéo à la fin des années 80, il faut retourner en 1911 pour découvrir une adaptation des aventures de cet enfant rêveur dans un monde onirique. Evidemment, c’est aujourd’hui Netflix qui s’y colle…et sabote dans les grandes largeurs ce qui avait mis plus d’un siècle à se concrétiser. Que le film soit à la peine pour marquer sa différence avec d’autres productions Fantasy pour enfants est prévisible, qu’il soit linéaire, étale du pathos à la truelle et croit utile de tout sur-expliquer, …allez, je passe l’éponge, il faut que j’arrête de tout ramener à une époque où on prenait moins les enfants pour des cons, ça ne sert à rien et je me fais du mal. En revanche, il est dommage que les univers imaginaires, passé le premier contact avec eux à la faveur d’un voyage en lit-à-pattes, ne soient…que des décors de fond, seulement quatre ou cinq malheureux décors de fond en plus, que les héros traversent au pas-de-course, sans jamais interagir avec eux. La police des rêves qui semble tout droit sortie des années 70 ? OK, pourquoi pas, mais ce n’est pas plus explicable ou justifié que le changement de sexe du héros. Je sais, j’ai beau jeu de râler : pas plus qu’aucun autre être humain vivant de mon entourage, je n’ai lu un BD de Little Nemo ou vu une adaptation…mais je sais quand même qu’il s’agissait d’un truc d’un autre temps qui se fichait bien d’être cohérent, se montrait occasionnellement sombre et cruel et renfermait pas mal de métaphores psychanalytiques (le film y fait d’ailleurs référence, mais uniquement pour les besoins d’un gag). Du coup, sans me sentir personnellement trahi (si Nemo est un souvenir d’enfance, ça doit être celui de mes arrières-grands parents), l’idée d’exhumer un machin oublié pour le normaliser me dépasse une fois de plus complètement. Dernier point : je sais que tous les acteurs ont envie d’élargir leur palette, de casser leur image, et d’être comme The Rock, le nouvel ami des petits…mais avec Jason Momoa, je crois que c’est peine perdue. On ne croit pas une minute à son satyre bedonnant roublard et foncièrement gentil et on s’attend à tout moment à ce qu’il éventre la petite Nemo dans un mouvement d’humeur. On reparlera de sa reconversion quand il saura faire autre chose que froncer les sourcils.
Un film très sympathique ! L'émotion est au rendez-vous, tout comme le rêve ! J'ai personnellement apprécié le personnage de Flip joué par Jason Momoa avec son style assez steampunk et son jeu qui mélange un peu celui de Johnny Depp et Jim Carrey. L'histoire fait penser à une association entre Alice au Pays des Merveilles et les Orphelins Baudelaire, elle présente le deuil de façon relativement douce et nous plonge dans le monde des rêves, mais aussi des cauchemars. Le film essaie de faire passer le message: on n'oublie pas les êtres chers qu'on a perdu, mais il ne faut pas oublier de vivre sa vie; je trouve qu'il y arrive relativement bien. Je recommande pour une soirée cinéma avec la famille !
Un film merveilleux. Cela faisait longtemps en tant qu'adulte que je n'avais pas ressentie cette magie devant un film. Amusant, émouvant, captivant. Tous les personnages, sans exception, sont attachants. Un film pour toute la famille à voir et à revoir !
Le film débute avec une fillette qui attend puis aide son père gardien de phare dans un univers déjà plutôt paradisiaque. C'est mignon tout plein mais évidemment on a bien du mal à y adhérer ; on voit mal une fillette vivre en recluse sur un îlot isolé, on a aussi du mal à adhérer à un phare aussi confortable et luxueux. On se dit que le film aurait gagné en crédibilité et en contraste rêve/réalité en situant le récit plutôt vers 1930 ou 1950. Néanmoins on se laisse prendre petit à petit, séduit d'abord par un monsieur cochon craquant et par un Flip style satyre et/ou Pan moderne. Le film reste un conte fabuleux sur une quête initiatique d'une enfant qui va découvrir la force des rêves qui va l'aider à faire son deuil. Certaines scènes sont magiques comme la partie du bal latino en fleur, tandis qu'on compense les passages médiocres en se disant que ce sont des rêves et donc que tout est possible. Les gags restent souvent amusants, drôles parfois avec un abattage délirant de Jason Momoa alias Flip dans un contre-emploi fun et jouissif. Francis Lawrence signe une fable familiale très réussie, c'est rythmé, drôle et émouvant avec une fin maîtrisée et presque inattendue. Site : Selenie.fr
Histoire beaucoup plus subtile et profonde que je l'aurais cru... J'ai été très touchée. Agréablement surprise par Jason Momoa, peu habitué à ce genre de rôle. Une petite perle à découvrir !
+ Personnage de l'Oncle et cochon attachants + Les personnages sont bien écrit + Effets spéciaux + Scénario fantastique mais on y croit + Vilaine pas relou
- Quelques petites incohérences - Encore un enfant qui fait des chose d'adultes
Personnellement, j'ai bien aimé ce film. L'aventure est prenante, assez originale en soi, les acteurs sont bons. Bien que le personnage de Flip soit grandement inspiré de "Jack Sparrow", le tout m'a emporté dans ce monde fantastique et notamment grâce à Némo qui est vraiment très touchante.
En vrai c'est neuf , divertissant, attachant et puis voila quoi on passe du bon temps L'histoire est développé juste comme il faut, et l'humour est présent juste par petite touche comme il faut
Je suis peut être trop bon public mais j'ai trouvé ce film touchant, bien interprété avec des effets spéciaux superbes tout en abordant un sujet pas forcément évident Par contre il ne faut pas s'arrêter au résumé ci-dessus...
J'adore les film sur le monde des rêves et même si celui-ci est très centré enfant, j'ai bien aimé. La photographie est magnifique même si certains scène 3d sont en dessous des autres.