AlloCiné
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Votre avis sur Les Promesses ?
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HamsterPsycho
Très agréablement surpris par ce film politique français, aux quasi allures de thriller. C'est surprenant de bout en bout, bien rythmé et équilibré, donc. Même s'il s'agit de politique et d'intrigue immobilière et financière, on suit très bien ce qu'il se passe et les enjeux. Les personnages apportent chacun leur intérêt. Si le personnage d'Isabelle Huppert est central, celui de Reda Kateb (son directeur de cabinet) est au moins aussi important. Une fois de plus, Reda Kateb crève l'écran par son jeu sobre mais puissant. A leurs côtés, Naidra Ayadi et Soufiane Guerrab mériteront à l'avenir des rôles plus importants, on l'espère.
AZZZO
"La promesse" est un film subtil. Pour montrer la réalité et la complexité de l'action politique, Thomas Kruithof suit les pas d'une maire de banlieue et de son dir-cab'. Cela permet de faire découvrir au spectateur l'importance des jeux de pouvoir, le contexte des prises de décisions publiques et la force de l'engagement. C'est à la fois une très belle réhabilitation du rôle des élus en ces temps de populisme exacerbé mais aussi une analyse de la fragilité de l'action publique lorsque ces mêmes élus sont obligés de transiger avec leurs promesses pour parvenir à leur fin. C'est très juste, très réaliste, magnifiquement joué par Isabelle Huppert et Reda Kateb, et cela permettra de mieux comprendre la complexité de la politique pour ceux qui n'ont jamais exercé de mandat. Un film intelligent.
Le film nous fait entrer dans les coulisses du pouvoir, celui d'une collectivité, avec ses combats du quotidien pour ses administrés, on est dans un univers de banlieue avec un appel du pied à sa dirigeante, émanant des plus hautes sphères de la capitale... Assez rare au cinéma, le thème est intéressant et encore plus intéressante est la façon dont il est traité : sur fond de mandat de maire (mairesse) arrivant à son terme définitif ; le scénario nous fait entrevoir les ambitions, les coups-bas, les entourloupes, hypocrisies et autres manipulations de ces acteurs de notre démocratie, celles contre lesquelles ils/elles doivent se battre et celles avec lesquelles ils/elles doivent composer aussi. Les acteurs et actrices sont bien choisis et on marche à fond avec Isabelle Huppert et Reda Kateb vers ce qui doit encore avoir du sens : la politique locale face au pouvoir central. Edifiant.
Un film intelligent, des acteurs précis, un magnifique dénouement qui affirme l'engagement profond de Huppert contre le sale pouvoir, digne d'un film de Chabrol.
J'avais peur que ce film soit un peux plombant et qu'après avoir vu la bande annonce je n'aurais rien à découvrir. Pas du tout, c'est très fin, profond. Ce film évite les caricatures et les étiquettes et dresse un portrait crédible du monde des politiques, ni tout beau ni tout moche mais peuplées gens passionnés qui se battent.
Du même niveau que l'exercice du pouvoir avec des personnages proches du local et du quotidien et des acteurs du monde du pouvoir au plus haut niveau.
Isabelle Huppert et Reda Kated excellents.
Du même niveau que l'exercice du pouvoir avec des personnages proches du local et du quotidien et des acteurs du monde du pouvoir au plus haut niveau.
Isabelle Huppert et Reda Kated excellents.
Ufuk K
"Les Promesses " présenté l'an dernier à la Mostra de Venise (Orizzonti) est un drame politique cohérent. En effet même si j'ai noté des approximations dans le scénario, l'histoire sonne juste elle fait écho à notre société actuelle faite d'inégalités sociales, crise du logement avec en prime une immersion cruelle et sans pitié dans les coulisses du pouvoir avec un tandem Isabelle Huppert et Reda Kateb qui fonctionne bien.
Les rouages de la politique ou comment concilier ses idées et son ambition. Excellente interpretation d'Isabelle Huppert et Reda Kateb.
A voir
A voir
Avec « Les Promesses », le réalisateur Thomas Kruithof fait un sacré pari : captiver le spectateur pendant 1h40 sur un sujet technique (pour ne pas dire technocratique), pas glamour pour un sou, en montrant les dessous d’une vie politique locale compliquée, pleine de compromis, de renoncement et loin, très loin des idéaux les plus purs. Thomas Kruithof fait donc le pari de la sobriété à tous les étages : un rythme soutenu mais sans scènes qui sortent du lot, une musique discrète, une réalisation conventionnelle, il ose quelque chose que le cinéma n’ose pas très souvent : il mise sur le fond, et il parie sur l’intelligence des spectateurs. Pour réussir, il s’offre juste le luxe de deux acteurs formidables : Isabelle Huppert d’abord, dont le talent protéiforme n’est largement plus à prouver, et Reda Kateb. Alors je suis une fan de cet acteur depuis bien longtemps, du temps où il occupait des seconds rôles. Même à cette époque là, avec juste quelques scènes il sortait du lot. Alors ici, dans le rôle de Yazid, un directeur de cabinet qui ira loin, intelligent, pugnace, fidèle mais qui n’hésite pas à renverser la table quand il le faut, il livre, je trouve, une de ses prestations les plus abouties. Les seconds rôles ne sont pas en reste, Naidra Ayadi en première adjointe droite dans ses bottes, Hervé Pierre en patron du parti (socialiste ?), Soufiane Guerrab en homme de main d’un marchand de sommeil ou Jean-Paul Bordes en porte parole des copropriétaires (tout en colère sourde, très convaincant), tous profitent de seconds rôles suffisamment bien écrits pour qu’ils puisse donner du relief à leur jeu. Mais en réalité, la star du film, c’est le scénario et c’est bien là-dessus qu’il faut s’attarder. La réhabilitation des logements insalubres, la politique de la ville mais aussi la cuisine politicienne, le jeu des ambitions personnelles, tout cela est étroitement entremêlé dans « Les Promesses ». Alors oui, le film ne brosse pas le combat héroïque d’un maire désintéressé contre une machine politicienne cynique et déconnectée des réalités. Clémence et Yazid ont beau avoir les mains dans le cambouis, ils ont à faire avec des réalités cruelles : c
spoiler:
elles des copropriétaires qui refusent de payer leur charge et du cercle vicieux que cela provoque, celle des marchands de sommeil qui ont intérêt à ce que surtout rien ne change, celle d’un pouvoir régalien qui n’a pas d’argent pour tous les projets et qui doit arbitrer entre les pauvres d’une cité et les pauvres d’une autre, une jurisprudence qui ferme des portes déjà étroite, une code des marchés publics qui vous vaut des inimitiés, mais qu’il faut bien respecter. Et plus en plus de tout cela il y a des écueils très humains : la difficulté de décrocher, la peur de « l’après », les ambitions personnelles (et légitimes) qu’on peut nourrir.
« Les Promesses » montre, avec une clarté assez bluffante, la réalité compliquée d’une vie politique locale où il ne suffit pas de « vouloir » pour « faire ». En fait, « Les Promesses », c’est le contraire d’un film populiste. Alors forcément, ce n’est pas aussi facile d’accès qu’un pamphlet, ce n’est pas aussi exaltant qu’un film qui montrerait les bons (le maire, les gentils administrés, les pauvres) contre les méchants (le Gouvernement, les marchands de sommeil, les partis politiques). « Les Promesses » est un film passionnant mais un peu exigeant, parfois même un petit peu austère, et qui ne conviendra pas à tout le monde, qui ne convaincra pas tout le monde. Mais moi, j’ai eu l’impression de comprendre de bout en bout tous les enjeux, et rendre clairs et intelligibles des enjeux aussi techniques n’est pas la moindre des qualités du scénario. Si on veut chercher le petit défaut, spoiler: on pourra dire que le suspens de la fin, qui donne l’impression que tout se décide en deux minutes entre deux portes, n’est pas forcément hyper crédible. C’est un artifice de cinéma qui a fait ses preuves, et comme le film est très sobre et sérieux pendant 90 minutes, on lui pardonne cette toute petite facilité dans les 10 dernières : c’est de bonne guerre !
Je recommande « Les Promesses », ce n’est pas si souvent que le cinéma français nous propose un film avec un fond aussi pertinent et citoyen, aussi intelligent qu’il est peu manichéen.
« Les Promesses » montre, avec une clarté assez bluffante, la réalité compliquée d’une vie politique locale où il ne suffit pas de « vouloir » pour « faire ». En fait, « Les Promesses », c’est le contraire d’un film populiste. Alors forcément, ce n’est pas aussi facile d’accès qu’un pamphlet, ce n’est pas aussi exaltant qu’un film qui montrerait les bons (le maire, les gentils administrés, les pauvres) contre les méchants (le Gouvernement, les marchands de sommeil, les partis politiques). « Les Promesses » est un film passionnant mais un peu exigeant, parfois même un petit peu austère, et qui ne conviendra pas à tout le monde, qui ne convaincra pas tout le monde. Mais moi, j’ai eu l’impression de comprendre de bout en bout tous les enjeux, et rendre clairs et intelligibles des enjeux aussi techniques n’est pas la moindre des qualités du scénario. Si on veut chercher le petit défaut, spoiler: on pourra dire que le suspens de la fin, qui donne l’impression que tout se décide en deux minutes entre deux portes, n’est pas forcément hyper crédible. C’est un artifice de cinéma qui a fait ses preuves, et comme le film est très sobre et sérieux pendant 90 minutes, on lui pardonne cette toute petite facilité dans les 10 dernières : c’est de bonne guerre !
Je recommande « Les Promesses », ce n’est pas si souvent que le cinéma français nous propose un film avec un fond aussi pertinent et citoyen, aussi intelligent qu’il est peu manichéen.
Un film très réaliste, de superbes acteurs.. Coup de projecteur sur la mission d'un maire et son équipe au coeur de la ville et des préoccupations des maires pour répondre aux besoins de la vie locale. j'ai passé un excellent moment.
Un film vrai efficace montrant sans détour la préoccupation d'une Maire pour sa ville et les obstacles pour réussir
Excellent. Tout est parfait. On ne voudrait pas que ce film se termine tellement on s' attache aux acteurs de cette histoire. BRAVO à tous.
Très beau film réaliste sur le combat au quotidien pour vivre ensemble, se faire entendre et sur la Real politique ! Jeux d'acteurs formidables et dialogues d'une grande finesse !
Ai vu "Les promesses" film de Thomas Kruithof avec un duo de choc Isabelle Huppert et Reda Kateb. Clémence termine son deuxième et dernier mandat de Maire d'une ville de banlieue dans le 93. Elle aimerait finir sa carrière politique sur action d'éclat, obtenir de l'Etat 63 millions d'euros pour la réhabilitation d'une cité totalement en décrépitude et à l'abandon. Avec Yazid son Directeur de Cabinet et Naidra son adjointe, Clémence forme une équipe solidaire et surtout convaincue de ses combats, de ses idéaux politiques ouverts sur la solidarité, l'entraide aux démunis... même si ce n'est jamais mentionné, on devine une municipalité socialiste. Mais un jour Clémence est contactée par Matignon pour éventuellement être Ministre... Toutes les ambitions inavouées éclosent au grand jour, les jeux de pouvoirs s'entremêlent. Le scénario extrêmement bien construit est d'une grande limpidité et les entrelacs politiques sont accessibles aux non initiés. Et cette simple histoire de gestion d'une Municipalité au jour le jour, devient ici un thriller avec un véritable suspens. Réunions de quartier, meeting de campagne municipale, entrevue sous les ors de la République la caméra de Thomas Kruithof est presque froide et documentaire. Isabelle Huppert est hypnotisante et tout à fait crédible en Maire qui remue ciel et terre au quotidien, tout en sentant que l'avenir lui échappe... s
spoiler:
on fils unique quitte la maison qui elle même se fissure de partout, ses responsables politiques lui tournent le dos..
. Reda Kateb est intense en jeune homme admiratif de Barak Obama qui essaye de faire le lien entre les habitants de la cité dont il est issu et le monde politique dont il rêve de gravir tous les échelons. Une scène magistrale, lors d'un diner, où l'on voit Yazid raconter les débuts difficiles d'Obama en politique pendant que Clémence se décompose petit à petit. Cette scène est tout à fait à l'image du film, subtil, très bien écrit, documenté, nuancé, réaliste, sobre. En aucun cas les politiques ne sont décrits comme des arrivistes-pourris-gâtés. Dans une des plus grandes salles du Forum des Halles, la séance était pratiquement complète d'un public de tous les âges. Un très bon thriller qui peut redorer le blason de la chose politique, de l'engagement, des convictions d'améliorer la cité... à voir absolument d'autant plus en ces temps de campagne électorale.
. Reda Kateb est intense en jeune homme admiratif de Barak Obama qui essaye de faire le lien entre les habitants de la cité dont il est issu et le monde politique dont il rêve de gravir tous les échelons. Une scène magistrale, lors d'un diner, où l'on voit Yazid raconter les débuts difficiles d'Obama en politique pendant que Clémence se décompose petit à petit. Cette scène est tout à fait à l'image du film, subtil, très bien écrit, documenté, nuancé, réaliste, sobre. En aucun cas les politiques ne sont décrits comme des arrivistes-pourris-gâtés. Dans une des plus grandes salles du Forum des Halles, la séance était pratiquement complète d'un public de tous les âges. Un très bon thriller qui peut redorer le blason de la chose politique, de l'engagement, des convictions d'améliorer la cité... à voir absolument d'autant plus en ces temps de campagne électorale.
Une immersion dans le monde politique local et d'une mairie avec ces manipulations , trahisons , mensonges mais aussi ces difficultés a contenter tout le monde. C'est bien joué , voir très bien pour certains second rôles. Sujet pas facile et pas très glamour mais le film reste assez prenant.
De Thomas Kruithof (2022)
Certainement le film sur le ''politique'' le plus passionnant de ces dernières années.
De bout en bout , du début à la fin , le film captive tel un thriller le ferait sauf qu'ici pas de meurtres ou faits crash. Les arcanes vues de l'intérieur et de l'extérieur d'une petite ville de banlieue et comment à tous les niveaux , du local au national, les élus et les politiques essaient de la gérer. Le film n'est en rien un réquisitoire, loin de lui l'idée. Mieux il réussi la performance de remettre le politique au centre avec certes ses contradictions d'homme entre carriérisme et choix personnel à qui on sacrifie l'engagement collectif. Non, il décrit tout à savoir la vie de tous les jours, des petits tracas aux gros problèmes vécus par les administrés et surtout le combat, l'engagement des élus qui y croient et qui veulent encore y croire. A la veille d'élections ce serait certainement le film à voir et à partager pour contrer les argumentaires nauséabonds et populistes du '' tous pourris''. Des petits soucis des uns, des questionnements des autres, des marchants de sommeils aux tractations des appareils politiques , le film est didactique et passionnant . Et surtout servi par deux acteurs au sommet et très impliqué à savoir Isabelle Huppert et Reda Kateb. Du vrai cinéma !
Certainement le film sur le ''politique'' le plus passionnant de ces dernières années.
De bout en bout , du début à la fin , le film captive tel un thriller le ferait sauf qu'ici pas de meurtres ou faits crash. Les arcanes vues de l'intérieur et de l'extérieur d'une petite ville de banlieue et comment à tous les niveaux , du local au national, les élus et les politiques essaient de la gérer. Le film n'est en rien un réquisitoire, loin de lui l'idée. Mieux il réussi la performance de remettre le politique au centre avec certes ses contradictions d'homme entre carriérisme et choix personnel à qui on sacrifie l'engagement collectif. Non, il décrit tout à savoir la vie de tous les jours, des petits tracas aux gros problèmes vécus par les administrés et surtout le combat, l'engagement des élus qui y croient et qui veulent encore y croire. A la veille d'élections ce serait certainement le film à voir et à partager pour contrer les argumentaires nauséabonds et populistes du '' tous pourris''. Des petits soucis des uns, des questionnements des autres, des marchants de sommeils aux tractations des appareils politiques , le film est didactique et passionnant . Et surtout servi par deux acteurs au sommet et très impliqué à savoir Isabelle Huppert et Reda Kateb. Du vrai cinéma !
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