AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,8
2363 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Les Promesses ?
5
32 critiques
4
88 critiques
3
54 critiques
2
13 critiques
1
4 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Film politique et social, denrée un peu rare ces derniers temps dans le cinéma, le film "Les promesses" a le mérite de les tenir. Scénario intéressant et bien mené, personnages justes et formidablement campés jusque dans les seconds rôles, le film aurait peut-être pu bénéficier d'une mise en scène plus personnelle et moins classique. Qu'importe, l'adhésion l'emporte finalement grâce à la teneur du du sujet, la qualité de son traitement et la justesse du duo d'acteurs principaux.
Reda Kateb
Reda Kateb
Ce film de Thomas Kruithof est plutot réussit, il met en scène Isabelle Huppert et Reda Ketab. Ce film parle de politique mais pas que, la politique beaucoup de personnes la voit comme quelque chose appart, un autre monde, des autres gens... Ce film nous montre que la politique c'est avant tout, des hommes et des femmes qui se battent aussi pour le bien de la population, dans ce cadre-ci pour un quartier. Alors bien entendu nous aurons toujours des narcissiques qui nous gouverne et qui pense qu'a leur porte monnaie, cependant comme dans ce film, il y a aussi des gens qui se battent pour les autres. Cette maire prete a renoncer à tout pour le bien d'une cité le montre. Excellentissime Reda Ketab, j'ai mis 3 sur 5 car je pense qu'on aurait encore pu nous montrer plus, et j'aurais peut etre fait une mini série plutot qu'un film donc je reste sur ma faim....
Captivant du début à la fin, on accroche vite à l'histoire qui pourrait être réel. Les acteurs sont parfaitement choisis.
J'ai bien aimé. C'est bien joué et j'ai trouvé la trame très intéressante et divertissante (et pas prise de tête du tout).
mieux qu'espère ! déçu en bien ! description très crédible de la vie politique locale et de ses contradictions entre recherche de justice et arrangements nécessaires. Reda Kateb est d'une grande justesse de ton. Isabelle Hupert peut vraiment tout faire car elle arrive à être convaincante dans ce rôle de maire d'une ville de banlieue difficile. et puis après la projection la chance de participer à un débat avec le réalisateur et son premier assistant.
"Les Promesses", un film qui tient les siennes !
Remarquable court-métrage (😉 le film dure 1h38, beaucoup moins que les 2h30 qui sont devenues la norme depuis quelques temps, on appellera donc ça un court-métrage désormais) remarquable court-métrage donc que "Les promesses" de Thomas Kruithof (celui de "La mécanique de l'ombre").
En politique, on sait que les promesses n'engagent pas grand monde. Et c'est bien de politique qu'il s'agit ici : de politique "locale" plus exactement, celle de la mairie d'une commune du 9-3.
C'est monté comme un thriller avec une ambiance haletante à la "Baron noir" (Jean-Baptiste Delafon est co-scénariste) et l'on y découvre le quotidien d'une maire de banlieue prise entre la résolution des problèmes de sa ville (et de ses cités) et les pressions "parisiennes" de la Grande Politique Nationale.
Montage au cordeau (pour tenir dans les 1h38 😉), intrigue concentrée et une galerie de personnages parfaitement bien campés.
Reda Kateb y est parfait en ex-gosse de banlieue ambitieux et Isabelle Huppert porte le film : elle y excelle dans ce rôle trouble qui arrive à manipuler tout son petit monde, l'air détaché, l'air de ne pas y penser vraiment, comme elle sait si bien le faire.
Pas sûr que la chose politique sorte vraiment grandie de cette affaire (même la politique "locale" ne trouvera pas grâce aux yeux du spectateur) et l'on conseillera aux plus jeunes de choisir un autre métier.
Remarquable court-métrage (😉 le film dure 1h38, beaucoup moins que les 2h30 qui sont devenues la norme depuis quelques temps, on appellera donc ça un court-métrage désormais) remarquable court-métrage donc que "Les promesses" de Thomas Kruithof (celui de "La mécanique de l'ombre").
En politique, on sait que les promesses n'engagent pas grand monde. Et c'est bien de politique qu'il s'agit ici : de politique "locale" plus exactement, celle de la mairie d'une commune du 9-3.
C'est monté comme un thriller avec une ambiance haletante à la "Baron noir" (Jean-Baptiste Delafon est co-scénariste) et l'on y découvre le quotidien d'une maire de banlieue prise entre la résolution des problèmes de sa ville (et de ses cités) et les pressions "parisiennes" de la Grande Politique Nationale.
Montage au cordeau (pour tenir dans les 1h38 😉), intrigue concentrée et une galerie de personnages parfaitement bien campés.
Reda Kateb y est parfait en ex-gosse de banlieue ambitieux et Isabelle Huppert porte le film : elle y excelle dans ce rôle trouble qui arrive à manipuler tout son petit monde, l'air détaché, l'air de ne pas y penser vraiment, comme elle sait si bien le faire.
Pas sûr que la chose politique sorte vraiment grandie de cette affaire (même la politique "locale" ne trouvera pas grâce aux yeux du spectateur) et l'on conseillera aux plus jeunes de choisir un autre métier.
Je voulais partager avec vous mon avis sur le film « les Promesses » avec Isabelle Huppert et Reda Kateb.
C’est un bon film bien scénarisé et interprété. Isabelle Huppert est très en forme et Reda Kated enrichit encore une fois sa palette de jeu.
Le début du film m’a semblé un peu ronronner avant que l’histoire ne s’emballe et emporte mon adhésion.
Je lui trouve la grande qualité de montrer les bons et les mauvais aspects de la vie politique en ne jouant pas la carte du dogmatisme.
La description des mœurs politiques est également très réussie.
Je me suis demandé si c’était également une histoire de série TV ou de cinéma et finalement le cinéma est un endroit adapté à son visionnage car le sujet mérite notre concentration.
C’est un bon film bien scénarisé et interprété. Isabelle Huppert est très en forme et Reda Kated enrichit encore une fois sa palette de jeu.
Le début du film m’a semblé un peu ronronner avant que l’histoire ne s’emballe et emporte mon adhésion.
Je lui trouve la grande qualité de montrer les bons et les mauvais aspects de la vie politique en ne jouant pas la carte du dogmatisme.
La description des mœurs politiques est également très réussie.
Je me suis demandé si c’était également une histoire de série TV ou de cinéma et finalement le cinéma est un endroit adapté à son visionnage car le sujet mérite notre concentration.
À la fois très documenté et d’un romanesque assumé, Les promesses nous embarque aux côtés de Clémence Collombet, maire d’une ville de Seine-Saint-Denis (géniale Isabelle Huppert) et de son directeur de cabinet Yazid Jabbi (formidable Reda Kateb). Ensemble, ils se démènent pour obtenir un financement national décisif de plusieurs dizaines de millions d’euros qui leur permettra de rénover une cité populaire et déclassée, peuplée de petits propriétaires en colère et de marchand de sommeil spéculant sur la dégradation de la copropriété. Plongée passionnante dans l’exercice du pouvoir à l’échelle locale, Les promesses illustre les tensions entre les idéaux, l’ambition personnelle et une réalité qui s’impose et impose avec elle sont lot de compromis, de compromissions et de nécessaires petits arrangements entre alliés de circonstance. Ne tombant jamais dans la facilité, ce film captivant illustre aussi l’enchevêtrement des différentes couches officielles et officieuses des cercles du pouvoir, desquelles un projet impactant la vie de centaines de personnes peut voir le jour comme être enterré à tout jamais. Brillant.
L’exercice du pouvoir
Le 1er film de Thomas Kruithof, La mécanique de l’ombre en 2017, était plus que prometteur. Ces 98 minutes de thriller politique sont à la hauteur des attentes. Maire d’une ville du 93, Clémence livre avec Yazid, son directeur de cabinet, une bataille acharnée pour sauver le quartier des Bernardins, une cité minée par l’insalubrité et les "marchands de sommeil". Ce sera son dernier combat, avant de passer la main à la prochaine élection. Mais quand Clémence est approchée pour devenir ministre, son ambition remet en cause tous ses plans. Clémence peut-elle abandonner sa ville, ses proches, et renoncer à ses promesses ? S’il y a une chose que le ciné hexagonal sait faire, c’est bien les films politiques. Celui-ci est remarquable, tant par son scénario bien tordu, mais jamais manichéen, et par ses personnages complexes. Un casting +++ par-dessus tout ça et voilà un excellent film qui tient… ses promesses.
Kruithof a voulu s'intéresser au courage politique et nous prouve que c'est bien à l’échelon local qu'il persiste encore. En brassant une matière humaine et sociale passionnante et viscérale ici, autour de problèmes de copropriétés dégradées et de marchands de sommeil, le scénario frappe juste et fort. La « promesse », c’est l’unité monétaire de la politique. C’est ce que les personnages échangent tout au long du film. Mais ce sont aussi les promesses que l’on se fait à soi-même, la ligne de conduite qu’on se promet de suivre. Et il peut y avoir un fossé entre la réalité et cette ligne idéale. Symboliquement, l’héroïne ne cesse de monter et de descendre des escaliers dans tous les lieux où elle va. C’est évidemment à l’image de la carrière complexe et souvent contrariée d’une femme politique en proie aux doutes, aux contradictions et aux embûches de toutes sortes. Enfin, un autre excellent choix, avoir laissé de côté toute idéologie, ce qui permet de mieux se concentrer sur le combat quotidien des protagonistes. Une réflexion sur le pouvoir assujetti d’un suspense haletant. Une vraie réussite… Et puis quel casting !
Je ne vous referai pas une fois de plus mon couplet sur l’admiration que je porte à l’immense Isabelle Huppert. Egale à elle-même, elle irradie ce film de tout son talent et de toute sa présence, tout en donnant l’impression de ne pas y toucher. Du grand art ! Mais à ses côtés il y a l’impeccable Reda Kateb, toujours aussi juste et sobre. Un très grand acteur ! Le reste de la distribution, Naidra Ayadi, Jean-Paul Bordes, Laurent Poitrenaux, Soufiane Guerrab, passe les plats avec justesse et élégance. Tout en tensions, sur les méandres de l'ambition confrontée à la loyauté, la lâcheté, ou le courage du renoncement… un sujet ambitieux parfaitement traité et mis en images. Captivant.
Le 1er film de Thomas Kruithof, La mécanique de l’ombre en 2017, était plus que prometteur. Ces 98 minutes de thriller politique sont à la hauteur des attentes. Maire d’une ville du 93, Clémence livre avec Yazid, son directeur de cabinet, une bataille acharnée pour sauver le quartier des Bernardins, une cité minée par l’insalubrité et les "marchands de sommeil". Ce sera son dernier combat, avant de passer la main à la prochaine élection. Mais quand Clémence est approchée pour devenir ministre, son ambition remet en cause tous ses plans. Clémence peut-elle abandonner sa ville, ses proches, et renoncer à ses promesses ? S’il y a une chose que le ciné hexagonal sait faire, c’est bien les films politiques. Celui-ci est remarquable, tant par son scénario bien tordu, mais jamais manichéen, et par ses personnages complexes. Un casting +++ par-dessus tout ça et voilà un excellent film qui tient… ses promesses.
Kruithof a voulu s'intéresser au courage politique et nous prouve que c'est bien à l’échelon local qu'il persiste encore. En brassant une matière humaine et sociale passionnante et viscérale ici, autour de problèmes de copropriétés dégradées et de marchands de sommeil, le scénario frappe juste et fort. La « promesse », c’est l’unité monétaire de la politique. C’est ce que les personnages échangent tout au long du film. Mais ce sont aussi les promesses que l’on se fait à soi-même, la ligne de conduite qu’on se promet de suivre. Et il peut y avoir un fossé entre la réalité et cette ligne idéale. Symboliquement, l’héroïne ne cesse de monter et de descendre des escaliers dans tous les lieux où elle va. C’est évidemment à l’image de la carrière complexe et souvent contrariée d’une femme politique en proie aux doutes, aux contradictions et aux embûches de toutes sortes. Enfin, un autre excellent choix, avoir laissé de côté toute idéologie, ce qui permet de mieux se concentrer sur le combat quotidien des protagonistes. Une réflexion sur le pouvoir assujetti d’un suspense haletant. Une vraie réussite… Et puis quel casting !
Je ne vous referai pas une fois de plus mon couplet sur l’admiration que je porte à l’immense Isabelle Huppert. Egale à elle-même, elle irradie ce film de tout son talent et de toute sa présence, tout en donnant l’impression de ne pas y toucher. Du grand art ! Mais à ses côtés il y a l’impeccable Reda Kateb, toujours aussi juste et sobre. Un très grand acteur ! Le reste de la distribution, Naidra Ayadi, Jean-Paul Bordes, Laurent Poitrenaux, Soufiane Guerrab, passe les plats avec justesse et élégance. Tout en tensions, sur les méandres de l'ambition confrontée à la loyauté, la lâcheté, ou le courage du renoncement… un sujet ambitieux parfaitement traité et mis en images. Captivant.
Excellent film, intelligent, fin, sans manichéisme sur le monde de la politique et des gens qui en font leur métier. On est tenu en haleine jusqu'au bout sans que jamais on tente de nous manipuler. Remarquable.
Scénario impeccable, réalisation soignée servie par des acteurs qui jouent leur partition sans une seule fausse note.
Film sans aucun manichéisme ce sui etzit pour un tel sujet le piege a évité
Film sans aucun manichéisme ce sui etzit pour un tel sujet le piege a évité
Cinéphiles 44
En 2017, Thomas Kruithof nous avait tenus en haleine avec son polar paranoïaque “La mécanique de l’ombre”. Cette année, le réalisateur offre à Isabelle Huppert le rôle d’une maire d’une petite ville de banlieue parisienne qui s'apprête à laisser sa place à son adjointe après deux mandats. Son chef de cabinet, joué par Reda Kateb, est à ses côtés dans tous ses combats. Celui en cours concerne les 3 000 logements des Bernardins qui tombent en ruine. Clémence et Yazid se battent avec détermination pour obtenir la subvention de soixante-trois millions d’euros que l’Etat projette de verser à l’une des cités insalubres pour sa réhabilitation. Entre magouilles, secrets, chantages et mensonges, “Les Promesses” est un thriller politique bien mené malgré son rythme inégal. A force de réciter leurs textes le plus fidèlement possible, nos protagonistes semblent avoir oublié de donner une âme à leurs propos. Résultat, nos personnages paraissent fantomatiques, présents sans être proches, à faire ce qu’ils ont à faire. Avec du recul, c’est peut-être ça la force du film, parler, négocier et faire des promesses en conservant une distance et se garder toute empathie.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Rares sont les films français qui se placent au cœur du quotidien des politiciens. Celui ci, extrêmement bien documenté, emprunte la forme du thriller , ce qui lui confère une tension et une nervosité qui le rendent passionnant de bout en bout. Ce qui apporte aussi son lot d’invraisemblances sur le dénouement final.
L’autre versant du film est le portrait très réussi de cette femme , maire d’une commune populaire de la région parisienne. Portrait subtil à la fois incarné et finalement très mystérieux ( l’intime rode sans jamais être raconté). Le principal atout du film c’est bien sûr Huppert, magnifique dans ce personnage complexe, mi machine de guerre, mi femme blessée. Débarrassée de ses tics habituels, rayonnante, elle nous propose une image subtile d’une élue ordinaire face à des choix privés et publics cruciaux. A ses côtés, un Rheda Kateb au sommet et une pléiade de comédiens formidables dont beaucoup viennent du théâtre. Une belle réussite.
L’autre versant du film est le portrait très réussi de cette femme , maire d’une commune populaire de la région parisienne. Portrait subtil à la fois incarné et finalement très mystérieux ( l’intime rode sans jamais être raconté). Le principal atout du film c’est bien sûr Huppert, magnifique dans ce personnage complexe, mi machine de guerre, mi femme blessée. Débarrassée de ses tics habituels, rayonnante, elle nous propose une image subtile d’une élue ordinaire face à des choix privés et publics cruciaux. A ses côtés, un Rheda Kateb au sommet et une pléiade de comédiens formidables dont beaucoup viennent du théâtre. Une belle réussite.
Excellent. Une Isabelle Huppert éclatante, prenante dans son incarnation la plus totale. Le scénario est bien ficelé et colle bien aux réalités. Une belle image du combat pour un quartier. C'est très bien réalisé, et met aussi en avant les petites mains, dans les cités et dans les cabinets politiques. Excellente réalisation.
Un film politique made in France comme j'en aime de temps en temps co-écrit et réalisé par Thomas Kruithof !!
C'est son deuxième long métrage après "La mécanique de l'ombre" avec François Cluzet que j'avais vu et apprécié. Avec "Les promesses", l'envers du décor est situé dans le monde politique ou une maire hésite a se représenter dans la région de Seine Saint-Denis avec un projet de fuites et sans papiers dans les immeubles de sa ville, un poste proposé de ministre et des coubas avec son fidèle adjoint et confident avec des combines d'à coté qui n'arrange rien et va prendre de l'ampleur petit à petit dans le récit. J'ai eu un peu de mal a rentrer dans le film, je trouvais la première partie à "Les promesses" un peu classique mais la deuxième partie monte d'un cran en puissance dans le déroulement de l'histoire. Le scénario est écrit de façon intelligente et servi sur le plat par deux interprétations superbes d'Isabelle Huppert et Reda Kateb. Une oeuvre intéressante que je conseille.
C'est son deuxième long métrage après "La mécanique de l'ombre" avec François Cluzet que j'avais vu et apprécié. Avec "Les promesses", l'envers du décor est situé dans le monde politique ou une maire hésite a se représenter dans la région de Seine Saint-Denis avec un projet de fuites et sans papiers dans les immeubles de sa ville, un poste proposé de ministre et des coubas avec son fidèle adjoint et confident avec des combines d'à coté qui n'arrange rien et va prendre de l'ampleur petit à petit dans le récit. J'ai eu un peu de mal a rentrer dans le film, je trouvais la première partie à "Les promesses" un peu classique mais la deuxième partie monte d'un cran en puissance dans le déroulement de l'histoire. Le scénario est écrit de façon intelligente et servi sur le plat par deux interprétations superbes d'Isabelle Huppert et Reda Kateb. Une oeuvre intéressante que je conseille.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse