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tupper
132 abonnés
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3,5
Publiée le 29 janvier 2022
Ce thriller politique a pour originalité de ne pas être centré sur les hautes sphères du pouvoir, mais de s’intéresser à la politique locale dont elle dépeint les enjeux et les mécanismes de manière captivante. Le talentueux duo Isabelle Huppert, Reda Kateb, tiraillé entre dévotion, ambition, trahison et manipulation, livre une très belle prestation.
Nous sommes dans le 93. C’est un jour important pour Clémence (Isabelle Hupert), maire depuis 12 ans car une commission se réunit pour accorder ou non, une aide de 63 millions d’euros afin de réhabiliter la cité des Bernardins, copropriété en faillite et dans un état d’insalubrité. Ainsi commence « Les promesses », et cette introduction très rythmée grâce à un montage alterné est très maitrisée. La suite le sera tout autant, et le rythme ne faiblira pas. Maire intègre, proche de ses administrés, Clémence est en fin de mandat, et ne se représente pas. L’obtention de cette subvention serait pour elle une façon de terminer en beauté sa mandature. Formidablement aidé par son directeur de cabinet Yazid (Reda Kateb), elle va tout faire pour arriver à ses fins mais reniera certains de ses principes et ne tiendra pas toutes ses promesses. C’est ce que nous raconte le film en décryptant les rouages du monde politique et ses arcanes et en soulignant la solitude des deux personnages principaux, phagocytés par leur métier. Bien écrit, bien mis en scène et interprété, ce film appréhendé comme un thriller, tient lui toutes ses promesses.
Très ennuyeux, le scénario est inintéressant, les dialogues plats. Les acteurs m'ont semblé bons, sauf Isabelle Huppert qui m'a fortement déçu. Elle ne rentre pas dans le personnage. A éviter.
Un sujet intéressant mais le cinéma français l'a déjà traité, en mieux, dans des films comme "L'exercice de l'État". Reste le plaisir de retrouver Isabelle Huppert épaulée par une brochette d'excellents acteurs.
La GIFLE, tellement bon moment de cinéma, c'est beau, c'est fort, on est dans les cages d'escalier de la Cité et sur les tapis feutrés des ors de la République, on est la maire de la ville et son dircab, on est les habitants qui les sollicitent dès qu'ils les croisent, qui les aiment ou leur en veulent.. on est chacun des personnages de cette chronique de vie, on la veut cette subvention, on a peur du poste de ministre... BREF, on sort de la salle de cinéma avec plein de flash back et de questions, comme on aime se sentir après un film quoi. ça fait du bien. On y pense trois jours après la séance, on a envie d'en parler à tout le monde, le cinéma quoi. Merci Thomas Kruithof.
Les acteurs sont justes , subtiles et nuancés , ce qui donne toute sa force à ce film social , et un regard sur la politique , objectif , sans cynisme, mais à l'image de la nature humaine , contrastée , faite de compromission, de stratégies, de gagnants , de perdants ...
Tout est exposé en quelques minutes : maire, administration judiciaire, directeur de cabinet, cité décrépie, copropriété, marchands de sommeil, jungle de politiques. Une promesse tenue n'est pas un mensonge. HUPPERT en femme forte est excellente! KATEB, mine de rien est lui aussi le parfait homme de l'ombre, fidèle en qui elle peut avoir toute confiance. Le film se transforme même en thriller avec pour suspense l'arrivé ou pas de la subvention de 63 millions. Beau film!
Y suis allée uniquement par Kateb que je vénère, en suis sortie ravie par tout le film. Classique mais passionnant, se voit comme un polar, et, à ce titre, réussi. Et Kateb ne m'a pas déçue./
Je ne suis pas très "politique" mais je me suis régalée à voir ce film, tellement on est emporté du début jusqu'à la fin par ce scénario si bien écrit et juste, des acteurs grandioses, et ce rythme du "thriller" dans lequel Thomas Kruitof excele et qui vous tient en haleine pendant tout le film. Tout y est , c'est un vrai régal !
Je me suis laissée convaincre par les têtes d’affiche et les excellentes critiques sur ce film. C’est d’un ennui et d’une longueur sans nom ! On était peu nombreux dans la salle et la moitié des spectateurs se sont endormis
Un film politique made in France comme j'en aime de temps en temps co-écrit et réalisé par Thomas Kruithof !! C'est son deuxième long métrage après "La mécanique de l'ombre" avec François Cluzet que j'avais vu et apprécié. Avec "Les promesses", l'envers du décor est situé dans le monde politique ou une maire hésite a se représenter dans la région de Seine Saint-Denis avec un projet de fuites et sans papiers dans les immeubles de sa ville, un poste proposé de ministre et des coubas avec son fidèle adjoint et confident avec des combines d'à coté qui n'arrange rien et va prendre de l'ampleur petit à petit dans le récit. J'ai eu un peu de mal a rentrer dans le film, je trouvais la première partie à "Les promesses" un peu classique mais la deuxième partie monte d'un cran en puissance dans le déroulement de l'histoire. Le scénario est écrit de façon intelligente et servi sur le plat par deux interprétations superbes d'Isabelle Huppert et Reda Kateb. Une oeuvre intéressante que je conseille.
L'histoire, renforcée par un bon jeu d'acteurs, est globalement crédible (excepté le dénouement rocambolesque et risible). Démonstration est joliment faite d'une édile qui serait vraiment dévouée à la cause de ses administrés malgré les sirènes du pouvoir. Reste que ça manque de rythme et au final le blason des politiques est loin d'être vraiment redoré. Tout ça pour ça ? Peut-on se dire au générique de fin....
« Les promesses » de Thomas Kruithof (2022) – son second film - est bien curieux ! N’ayant pas été – fort heureusement – à l’ENA, j’ai eu du mal à saisir les finesses politiques de ce film. Pour moi, Clémence (Isabelle Huppert), maire d’une grande ville dans les Essonnes, a priori de centre droit (mais ce n’est pas dit explicitement), souhaite avant la fin de son mandat mettre un route le chantier de rénovation de la cité des Bernardins (3 000 habitants) devenue insalubre et aux mains de marchands de sommeil … mais il faut pour cela obtenir une subvention gouvernementale de 63 millions d’€uros. Dans ce travail, elle est aidée par son Directeur de Cabinet, Yazid (Reda Kateb), « issu d’une minorité » (sic), qui semble plus politicard qu’elle. Mais on propose à Clémence de rencontrer le Premier Ministre en vue d’un poste au Ministère de la ville en vue d’un remaniement ministériel incluant des personnes de la société civile … mais pour des raisons météorologiques (sic), elle ne verra que son chef de cabinet qui émettra un avis défavorable … et Laurence de briguer alors un nouveau mandat bien qu’elle ait promis de passer la main à sa première adjointe. Malgré les ordres de son chef de parti, elle maintiendra sa candidature et parallèlement Yazid l’aidera pour ce chantier de rénovation ! Bref, je n’ai pas compris les subtilités de ce film et suis navré de voir que des grandes décisions de terrain – ici la rénovation d’une vieille cité – échappent à la démocratie locale et soient in fine entre les mains de quelques décideurs politiques élitistes sous l’arbitrage du Président de la République. Isabelle Huppert est toujours très souriante et la main tendue sur le terrain, contrairement à Reda Kateb - dans un rôle assez inattendu - et pas toujours d’allure sympathique… tous les 2 étant confrontés à la jungle de la haute politique !