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    Sunless Shadows
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    3,7
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    6 critiques spectateurs

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    Margaux C.
    Margaux C.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Film magnifique et extrêmement émouvant ! Sur la même lignée que les deux précédents, jamais déçue par ce réalisateur plein de talent. Bravo !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 139 abonnés 7 481 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2022
    Trois ans après Des rêves sans étoiles (2016) où le réalisateur s’intéressait déjà à des détenues mineures au sein du centre de détention et de réhabilitation de Téhéran, Mehrdad Oskouei poursuit dans le même registre sauf que cette fois-ci, les adolescentes ont toutes pour point commun d’avoir commis un crime. A chaque fois il s’agissait d’un homme (leur père, frère, petit ami ou copain).

    Les témoignages de ces filles font froid dans le dos puisqu’elles parlent de meurtre sans le moindre remord, voir même avec philosophie. Remettons-nous dans le contexte, elles vivent dans un monde régi par les hommes et où la place de la femme est quasi inexistante. Elles ont toutes été mariées de force à l’âge de 12ans et n’ont donc pas pu choisir la personne avec qui elles feraient leur vie et doivent en plus de ça, subir la violence de ces derniers.

    Avec Sunless Shadows (2019), le réalisateur instaure un nouveau processus pour que les adolescentes puissent s’exprimer librement. Il y a installé une caméra que les jeunes filles peuvent déclencher quand elle le désire, leur permettant de s’exprimer aussi bien auprès du réalisateur qu’auprès des membres de leurs familles (à leurs mères, voir même aux pères qu’elles ont assassinés). Elles ont toutes plus ou moins le même profil, mariées trop jeune, confrontées à un mari ou père violent et surtout, à une société patriarcale qui ne condamne pas les hommes violents.

    Si le film a le mérite de dénoncer le sort subit par les femmes en Iran (leur condition, le poids de la société ou encore les injonctions imposées par la religion), le film laisse cependant dubitatif concernant leur détention derrière les barreaux. L’image que cela renvoie détonne et laisse perplexe. En effet, ces dernières vivent en communauté, au sein d’un dortoir (on est loin des cellules exiguës de 9m²), l’une d’elle vit même avec son enfant, elles écoutent de la musique, ont un aquarium, chantent, jouent, reçoivent des visites extérieures avec lesquelles elles partagent des repas. Bref, quand on entend l’une d’elles (une ancienne prisonnière) dire qu’elle a passé (en prison) les meilleures années de sa vie et qu’elle préfère être ici (en prison) plutôt que dehors, ça laisse dubitatif.

    A la fois on peut les comprendre, vu le contexte (la société iranienne), mais en même temps, cela renvoie une image idéalisée de la prison, comme une colonie de vacances. A telle point que, montrer ce film à des adolescent(e)s ne serait peut-être pas la meilleure des idées…

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Martine Sacome
    Martine Sacome

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2022
    Ce documentaire nous transporte dans les centres de réintégration Iranien pour femmes
    celles ci sont emprisonnées après avoir tué leur père leur mari ou leur frère après avoir enduré les mariages forcés les coups et les viols....
    c'est un documentaire coup de poing .
    a voir et a faire voir aux lycéens.
    la caméra est juste, elle laisse parler ces jeunes filles et les filme sans jugement.
    ces centres sont une parenthèse en attente d'une décision....
    a ne pas manquer
    Eskimal
    Eskimal

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Film extrêmement émouvant qui montre la vie de jeunes filles dans un centre pénitentiaire en Iran. A la fois coupables de crimes et victimes de la société patriarcales, elles retrouvent le sens de la vie et de la solidarité notamment autour d’un bébé qui fait ses premiers pas en prison. Elles se livrent à la caméra avec beaucoup de pudeur et de sincérité grâce au travail de Mehrdad Oskouei.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    349 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2022
    C’est une réalisation de Mehrdad Oskouei qui n’en est pas à son premier documentaire après Les Derniers Jours de l’Hiver et Des rêves sans étoiles. Ces deux se passaient déjà dans des centres de détention.




    Sunless Shadows va nous faire un zoom sur l'emprisonnement d’adolescente en centre de détention. L’Iran s’est fait critiquer plusieurs fois par Amnesty International pour son traitement des mineurs dans le cadre judiciaire. Ce sont surtout les cas d’exécution de jeunes d’à peine 17 ans qui ont scandalisé l’ONG et différents pays. Pour rappel, l’Iran est le second pays au monde avec le plus d’exécution par an, après la Chine.

    Dans notre cas, ces femmes n’ont pas d’épée de Damoclès au-dessus de la tête. On va parler des différents cas. Ces adolescentes sont là, car elles ont tué leur père ou leur mari. Étant dans la même situation, on voit comment elles se solidarisent. Il est rare de donner la parole au meurtrier. Mehrdad Oskouei va vouloir connaitre les raisons qui les ont poussés à faire cet acte. Aucune ne va éprouver de regret, car même avec les années de prison, elles sont convaincues d’avoir fait le bon choix. Il est intéressant donc de leur donner la parole afin de nous faire notre opinion.

    Souvent, elles n’ont pas été seules à accomplir ce crime. La parole sera donc donnée aux proches, notamment aux mères. Dans certains cas, elles seront derrière les barreaux attendant d’être exécutée contrairement à leur fille. Il y a beaucoup d’émotion dans ces témoignages croisés. Se mettre à leur place, fait qu’on est presque à les défendre au final. Le panorama est assez complet pour ressentir la douleur de l’enfermement et de la peur de perdre ses proches.

    On en vient logiquement à une critique de la société iranienne. Sans pour autant se déresponsabiliser, ces adolescentes vont expliquer le rôle coupable de la société dans ces morts. Que ce soit une femme mariée trop jeune à un homme la méprisant, ou un père violent, chaque fois les autorités vont fermer les yeux sur le comportement nuisible qu’elles subissent. Les plaintes ne changent rien et certaines sont persuadées que sans avoir passé à l’acte, c’est elles qui seraient six pieds sous terre. Il est très intéressant de voir cet aspect de la société iranienne. Aucun pays n’est parfait et les défauts sont parlants sur l’application des règles. Culturellement, même si Sunless Shadows n’est pas une fin en soi, c’est un enrichissement.
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Les films de fiction en provenance d’Iran présentent presque toujours une importante facette documentaire. Réalisé par un homme dans un milieu féminin, "Sunless Shadows" (Des ombres sans soleil) est cette fois ci un véritable documentaire. Cet homme, Mehrdad Oskouei, est sans doute le plus grand documentariste de son pays, et ses films, présentés dans un grand nombre de festivals de par le monde, ont reçu au total une centaine de récompenses. Pour réaliser" Sunless Shadows", il s’est introduit dans 2 lieux de privation de liberté réservés à des femmes ou à des jeunes filles et il s’est focalisé sur une accusation bien précise concernant celles qu’il a rencontrées : meurtre d’un élément mâle de leur famille, père, mari ou frère. Des meurtres qui, très souvent, impliquaient une jeune fille et sa mère et qui, pour elles étaient la seule façon de mettre fin à des comportements violents répétés. Des meurtres où les accusateurs demandant des peines les plus sévères possible étaient des frères, des fils ou des oncles.Lle film revient souvent sur 3 notions de la justice iranienne que l’on commence à connaitre à force de voir des films en provenance de ce pays, tout en étant incapables de vraiment les comprendre : la loi du talion, le pardon et le prix du sang. A noter que le film ayant été tourné en 2019, il n’est fait aucune mention des conditions sanitaires déplorables dans lesquelles se trouvent actuellement les prisons iraniennes. Pas seulement en Iran, d’ailleurs !
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