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Gilles
1 critique
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4,0
Publiée le 29 janvier 2022
Film atypique, plus profond qu'il ne le laisse paraitre au premier abord, et assez jouissif dans l'ensemble. On alterne des moments de rire, gêne, tendresse, le tout porté par des acteurs extras. C'est ma première critique sur Allociné, mais je me suis senti obligé de créer un compte car je trouvais qu'il était injustement noté.
Un bon moment de loufoquerie avec des personnages tous bien campes et sans leçon de vie, c'est léger et pétillant, ça fait du bien et ça m'a fait beaucoup rire.
Des numéros d'acteurs connus décalés. Chacun se moque de lui-même. Mais derrière leur humour, ces artistes cachent une véritable angoisse: celle de vieillir et de n'avoir plus rien à dire.
Je pense que c'est l'un des films qui m'a le moins plu de toute ma vie. Je n'ai pas ri une seule fois, les gens quittaient le cinéma au fur et à mesure, et je ne comprends pas comment les acteurs ont pu accepté de jouer dans un film pareil compte tenu du scénario inexistant. Je comprends la démarche de vouloir faire du "vite fait bien fait", mais ça n'excuse pas tout.
Ce serait un film new yorkais avec quelques personnages connus on ferait a ce film un meilleur accueil. On magnifie les personnages vieillissants et veules à souhait, mais il a une belle construction théâtrale entre celui qui essaie et le groupe qui récite sa partition par coeur. Tout cela servit par des talents cabots comme jamais. La vieillesse est un naufrage, la c'est un joyeux Titanic.
Le tout est un peu confus, il faut le reconnaître. L'intrigue quasi inexistante, c'est un fait. Mais chacun ressortira probablement de la salle en ayant vu un film différent, car Baer nous livre un film d'équilibriste, fort d'une galerie de vieilles gloires tour à tour touchantes, exaspérantes ou pathétiques. On en retient finalement un message nostalgique sur le temps qui passe et anti-nostalgique car ce ne sont que les gens qui passent...
Avec des acteurs à très forte personnalité, forcément ça explose assez souvent ! La scène finale de Benoît Poelvoorde en chanteur populaire est une vraie surprise.
Décevant surtout de la part d'Edouard Baer, qu'on apprécie tellement, vraiment ces copains seniors qui se réunissent dans un bistrot connu et pas des moindres de Paris et qui se racontent leurs histoires sans finir leurs phrases est ennuyeux, on comprend rien à certaines situations. Pourquoi le pauvre Benoît Poolvorde est banni de ce dîner ?? En fait , heureusement qu'il est là pour rehausser la qualité du film, l'interprétation de la chanson à la fin procure de l'émotion.
On voit que pendant le COVID ils se sont ennuyés a mourir. Comme lellouche, mettre 80 artistes (aussi talentueux soient ils) ne fait pas un bon film pour autant. Les repliques tombent a plat, c'est surjoué (la scene du debut avec daniel prevost). Bref on s'ennuie et ce ne sont pas les rares bons mots (vus dans la bande annonce) qui y changeront grand chose.
Cette production d'Edouard Baer est une vraie déception. Lorsque l'on connaît le talent et l'univers de ce comédien, le spectateur s'attend à y retrouver sa patte dans le film. Malheureusement, le film est creux et il ne se passe pas grand chose à la table des convives. Le spectateur ne s'implique pas dans les anecdotes ou coup de gueule de la bande. Le film se déroule et rien retient l'attention. Malgré un casting XXL avec du Poelvoorde, Damiens, Prévost, Depardieu, Sagnier, etc... le spectateur est indifférent à l'histoire. Dommage de disposer de comédiens de ce niveau et de ne pas les exploiter. Film à oublier, Adieu...
Surpris par l'unanimité critique contre ce film, j'ai été le voir. C'est ce que je pensais : une réunion de mâles blancs de plus de 50 ans, sans femmes ou presque, sans éléments issus de la diversité, voilà qui hérisse le poil de la critique bien-pensante. Et j'ajoute, sans ados boutonneux. Du cinéma choral qui certes n'est pas du Altman ou du Allen mais qui, au-delà d'une lecture immédiate procurée par d'excellents numéros d'acteurs, constate la fin d'une époque, du marivaudage, de la vieillesse qui gagne ces hommes, l'approche de leur mort, qui signifie la mort du Paris hérité des Trente Glorieuses. Adieu Paris.