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marietheking
9 abonnés
23 critiques
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4,5
Publiée le 28 janvier 2022
Humanité sublimement pathétique. Une caméra très belle qui filme les outrances et les silences. On est cruellement touché.e au moment où l'on pensait rire. C'est du beau cinéma, magnifiquement joué et regardé. Bravo à tous.
Dommage, une bonne idée, une bonne brochette d'acteurs.... A peine pour un dimanche soir sur petit écran et encore... Mention spéciale tout de même à M. Benoît Poelvoorde, qui relève le film et fait qu'on reste jusqu'à la fin....
Archinul, pathétique, acteurs vieillissants au crépuscule de leur art, incompréhensible, du Edouard Baer tout craché ! Que sont-ils allés faire dans cette galère ??
Charmant film. Les acteurs sont immenses, on passe un très agréable moment en leur compagnie. Souvent drôle, parfois gênant (malaisant sciemment !), on prend du plaisir tout du long. Je le recommande assurément !
Quel bonheur de voir cette génération, qu'on ne reverra plus, autour d'un déjeuner hilarant. Casting 5 étoiles, et quelle émotion de voir Jean-François Stevenin dans l'un de ses derniers rôle.
Avoir un capital sympathie élevé n’a jamais suffi pour faire un bon réalisateur ce qu’helas Edouard Baer démontre à chaque film, et dans celui-ci particulièrement. Il doit y avoir au maximum 5 minutes sympathiques dans le film. Le reste oscille entre vacuité ennui et gêne. Que le scénario soit mince admettons mais qu’alors il y ait des dialogues brillants, de la fantaisie, du Rochefort à son meilleur. Las ! Ce repas de vieux dans lequel on ne comprend pas ce que vient faire François Damiens est sinistre. Il y aurait pu y avoir des personnages drôles, des souvenirs poétiques, quelque chose qui dise que vieillir n’est pas si moche. Mais non rien, un Gerard Daguerre à qui on fait jouer une rengaine. un Arditi colérique qu’on a envie de gifler, un Stevenin sous-employé. Certes il n’y a pas de Covid mais c’est encore moins gai.
Réunir quelques magnifiques comédiens, les laisser disserter en les accompagnant au piano, ne fera jamais un grand film. Pourtant, quelque charme opère, autour de ces comédiens confus entre leurs gloires fantasmé et une réalité touchante. On sourit un peu, on aime quelques joutes verbales, et on se souvient que le style c'est ce qui reste quand tout le reste à disparu. Au final, malgré un intérêt limité, de l'humour, de l'humeur et un soupçon de nostalgie et de mélancolie. Pas si mal
Adieu Paris : l'ironie du titre du nouveau film d'Edouard Baer est-elle sensée passer au dessus de la tête du public provincial dont nous faisons humblement partie? Parce que, s'il y a une chose que les protagonistes ne sont pas près de ( ni même prêts à ) faire, c'est bien de quitter Paris ( hormis Poelvoorde qui arrive "directement de Namur " - spoiler: et qui d'ailleurs ne participera pas au repas pour une raison nébuleuse -), leurs ronds de serviette à La Closerie des Lilas et leur fascination-vénération commune pour ce Yoshi, dont le spectateur ne saura jamais s'il est grand gourou zen ou escroc rusé. Et bien sûr, ça jacte, ça bagoule, ca jaspine, Paris oblige. Oui, sauf que ce n'est pas Audiard qui signe les dialogues et qu'on a connu Baer plus inspiré. Restent quelques bons moments quand les convives sortent enfin des stéréotypes que leurs différents statuts leur imposent et que les vraies natures se révèlent et, ce ,malgré l'impression de facticité et de déjà -vu.
The place to be... Comme chaque année, des amis, qui sont des figures importantes de la société, se réunissent pour un diner qui fait rêver tout Paris. Tous les gens du milieu espèrent y être conviés, mais il s'agit d'un cercle très fermé. Avec son nouveau film, Edouard Baer se fait plaisir en réunissant un casting de grande qualité qui est cohérent avec ce qu'il essaie de raconter avec ces personnalités qui ne sont plus forcément à leur sommet, pour la plupart du moins. On est d'ailleurs jamais très loin de la réalité même s'il s'agit d'une fiction. Si c'est plaisant de voir autant de bons acteurs réunis, c'est quand même un film où les gens se regardent et qui est un peu excluant. Ils se font plaisir et je ne doute pas qu'ils se sont amusés à tourner le film, mais ce n'est pas un plaisir communicatif. Des discussions animées, des querelles, des vérités balancées, mais un film fade malgré le trublion Benoît Poelvoorde. Difficile d'imaginer un tel casting sur les planches, mais c'est une histoire qui aurait probablement mieux fonctionné en tant que pièce de théâtre. Finalement, il s'agit d'un film décevant qui m'a fait me sentir à l'écart comme le personnage de Benoit.
Je crois que c’est le premier film d’Edouard Baer réalisateur que je vois. Le bouche à oreille était très mauvais mais le beau casting m’a décidé, et puis je voulais me rendre compte par moi-même (vive les cartes illimitées !). Casting à majorité masculine, car on dirait bien que les rôles féminins (Léa Drucker, Isabelle Nanty et Ludivine Sagnier) ont été rajoutés pour que Baer ne soit pas taxer de sexiste ou de misogynie. Sans vouloir aller dans ce sens, ces personnages ne servent à rien (sauf peu être celui de la serveuse) et d’ailleurs interviennent très peu. Pour le reste, on va dire qu’il n’y a pas de scénario, juste une série de conversations, de scènes de picole et de bouffe, quelques belles tirades, des références artistiques, et des comédiens en roue libre. Pas de direction d’acteur donc, ni de réelle mise en scène non plus. Mais il y a quelque chose de touchant qui ressort de tout cela, de la mélancolie, de la nostalgie, entre les ravages de la vieillesse et de la maladie, sans oublier l’amitié et ses aléas. Baer porte un regard plein de tendresse, d’admiration et de bienveillance sur ses personnages et ses acteurs, le tout mêlé à beaucoup d’humour. Au final, un peu brouillon, voir bordélique, et sans doute agaçant pour certains, mais un beau film, aussi drôle que triste, sur le temps qui passe. Beaucoup aimé.
Voilà un film, si on peut appeler cela un film, qui va en laisser beaucoup sur le carreau. On sait Édouard Baer adepte d’un cinéma particulier depuis qu’il a coiffé la casquette de réalisateur (mais en total accord avec l’homme et l’acteur). Avec « Adieu Paris », il pousse le curseur de l’originalité encore plus loin, laissant son humour décalé à moitié de côté, pour une sorte de déclaration d’amour aux acteurs en forme d’essai introspectif au rire amer. Un film de cinéphiles ou destiné à ceux qui aiment ces grandes et vieilles pointures du cinéma français. On pense un peu à Bertrand Blier à la vue de cette drôle de réunion pour le moins surprenante en tous points. Si, au début, on pensait que les acteurs allaient jouer leur propre rôle et bien il n’en est rien et c’est plutôt surprenant et amusant à l’instar du concept de ce déjeuner pas comme les autres. Cette réunion entre amis, intitulée « Les amis de Yoshi », on en trouve le déroulé quelque peu bizarre et trop décalé au début; mais l’affaire prend tout son sens ensuite.
On ne va pas faire l’inventaire de la distribution. Elle est royale et c’est tout le patrimoine du cinéma français masculin qui se retrouve à cette table. Mais quelques dames viennent féminiser tout cela et on aurait aimé que ce dîner soit mixte de manière à élargir le champ des possibilités et non par désir d’équité, car c’est juste du cinéma. Rien que de les voir réunis, on se délecte et on remercie Baer de les avoir appelés et même à en avoir fait sortir certains de leur retraite. On voit bien que les dialogues semblent un peu improvisés et c’est ce qui fait le charme de ces échanges autour d’une bonne bouffe et de bonnes bouteilles. Ils prennent un plaisir fou à échanger des banalités ou des choses plus profondes. Et on se régale autant qu’ils se régalent. Mais le souci vient plus que tout cela est inégal, certaines séquences étant amusantes et drôles tandis que d’autres se révèlent plus chiantes et vraiment dispensables. C’est le propre de ce type d’ovni cinématographique osé et original mais, il faut l’avouer, parfois aussi défaillant.
Heureusement, « Adieu Paris » a le mérite d’être court et de ne pas laisser le spectateur conquis s’ennuyer tandis que les autres auront déjà quitté la salle. Baer n’a pas beaucoup travaillé l’image comme à son habitude, se contentant de filmer son repas par-dessus la jambe. Ce côté approximatif colle plutôt bien au sujet alors on ne lui en voudra pas. On regrette que le grand Depardieu, encore une fois impeccable dans ces monologues et sa dégaine lassée, n’atteigne jamais cette tablée. Et on retient surtout la belle mélancolie de Jackie Berroyer ainsi que la prestation étonnante de Bernard Murat, le moins connu de tous. Pour l’humour, c’est Jean-François Stévenin qui tient la dragée haute. Le rôle de Poelvoorde est le moins emballant et le comédien est en surchauffe. On sort du film comme après un bon dîner : en digestion intellectuelle mais persuadé d’avoir vu quelque chose d’un peu improvisé et boiteux mais rare. Et surtout avec une petite nostalgie inexplicable en bouche...
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Cette réalisation ne vaut que par les grosses pointures mises à contribution. Mais ça ne prend pas trop parce qu’on ne cerne pas très bien un fil conducteur autre que des querelles et autres récriminations entre les protagonistes sans qu’on ne sache trop pourquoi d’ailleurs et dont le « plus fort en gueule » (Pierre Arditi ici) ne fait le plus souvent que brailler. La vieillesse qui se lasse de l’amitié ? Un peu court et en tout cas assez impénétrable même si les joutes verbales, prises isolément, ont ici ou là quelque chose de plaisant. Quand on voit les notes des spectateurs étalées à l'extrême comme elle le sont ici, c'est qu'il y a un problème. Le fond aurait pu y être mais la forme (théâtrale) ne lui convient pas ou n'est pas alimentée comme il aurait convenu.
Difficile a décrire et a noter. C'est certainement écrit en partie mais en partie improvisé , parfois amusant , parfois sans grand intérêt , certains personnage bien définis , d'autres non. Bien joué dans l'ensemble mais frustrant car tant de bon comédiens pour au final au film pas abouti.