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    Adieu Paris
    Note moyenne
    2,0
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    127 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2022
    Pas un dîner de cons mais un déjeuner de vieux cabots, leur déjeuner annuel à la Closerie des Lilas. Quelle belle brochette de plumets enneigés, entre les Arditi, Murat, Le Coq, Prévost et j‘en passe, mais pas de meilleurs. Si un, il faut le sortir du lot, Jackie Berroyer, personnage lunaire comme à son habitude, gentil bonhomme qui n’a rien à échanger avec les autres, surtout pas l’acrimonie qu’ils partagent tous, au fond d’eux-mêmes, vis-à-vis des autres convives, salement aigris. Maintenus à l’écart de la brochette, Poelvoord. On ne sait pas ce qu’il leur a fait lors de leur dernière rencontre, eux ne le savent pas non plus, le vieux ça oublie vite les paroles mais ça se souvient de la musique. Ils ne savent donc pas pourquoi ils en veulent à Poelvoord, mais ils savent qu’ils lui en veulent. Jean-François Stevenin sera le dindon de la farce, parce que tous ces ivrognes refuseront de payer l’addition qui restera sur les bras du bistrotier. Pauvre JF, il ne s’en remettra pas… Depardieu convoqué au déjeuner n’a pas voulu venir, il était aux dépravés absents, on le voit dans quelques scènes ruminer à l’écart sa rancoeur.

    Globalement, le spectateur finit par s’ennuyer un peu devant ce spectacle si peu réjouissant, même si quelques échanges ou quelques situations sont savoureuses. L’autoportrait de Daniel Prévost est glaçant mais d’une rare justesse, Le Coq est pathétique en vieux beau qui a dépassé la date de péremption, Murat est toujours sur ses rails (de coke), Arditi pérore et imite Arditi en pire, Damiens est moins vieux que les autres mais il aura vite fait de rattraper son retard d’ici le prochain repas… L’avant-dernière scène où Poelvoord chante la chanson « Ordinaire » de Charlebois a des accents tragiques...

    Edoard Baer s’est fait peur avec ces vieux, son personnage qui fait une courte apparition au restaurant nous le dit, et il nous fait aussi très peur ! Quelle déchéance, quelle désolation ! Baer, sous ses allures de dandy, détaché mais toujours plein d’humour et de classe, est un grand inquiet, un grand pessimiste. Pas une raison pour nous faire partager ainsi ses angoisses existentielles. Fais gaffe l’Edouard, ton tour va arriver, ta crinière va blanchir. Il est grand temps que le cinéma t’offre le grand rôle que tout le monde attend pour toi, un rôle de méchant ou d‘ordure qui te ferait sortir de ta zone de confort. Sûr que tu y serais excellent !
    Fatiahel
    Fatiahel

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 janvier 2022
    Vide, creux, indigeste. J'ai eu envie de partir du début à la fin. La prochaine fois, allez juste vous faire un resto entre vous, mais ne nous conviez pas à assister à ça. Même certains acteurs donnent l'impression de s'ennuyer à mourir.
    Alice L
    Alice L

    165 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Un plaisir de passer ce diner avec cette incroyable bande !!! On rit, on pleure... et on retrouve le génie d'edouard Baer comme acteur et réalisateur
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Dans le ton d’une grande comédie à l’italienne, Edouard Baer réussi un dîner de têtes réjouissant
    Quel plaisir de voir tous ces grands comédiens réunis
    Simon R
    Simon R

    53 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Qu'est-ce qu'on aime assister à ces joutes verbales avec ces monuments du cinéma français !
    Un casting d'exception, et un film qui alterne entre franche rigolade mais surtout vraie moment de mélancolie.
    On pense (enfin moi) aux Acteurs de Blier, avec cette douce nostalgie des temps passés.
    Magnifique !
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Si le film débute avec un certain entrain on décèle aussitôt une mélancolie et même un certain cynisme mais sans jamais se départir d'empathie et de lucidité qui se confirmera au fil du récit. Les amis de 30 ou 40 se font vieux, et surtout on constate forcément que l'âge n'a pas le même effet sur tous, tous égaux sauf vis à vis du temps qui passe, ce qui se précise d'autant plus que les anciens s'obligent à inviter désormais la "jeune" génération eux-mêmes subissant la pression plus ou moins assumée d'être enfin adoubé par les aînés. Ainsi, même dans les mots un peu faiblards de certains protagonistes, dans le verbe pas si haut, il y a une vérité et une authenticité qui donne une vraie texture à l'ensemble. Néanmoins, sur le fond les discours ou autres dialogues sont sur le fond bien pauvre, Baer ne raconte rien ou pas grand chose. Un autre gros défaut réside dans les rôles féminins qui paraissent ajoutés parce que sans femmes le film aurait pu être taxé de sexisme. Edouard Baer signe un film aussi réjouissant sur la forme que triste sur le fond, comme un constat d'échec malgré les quelques étincelles où l'optimisme se dispute au pessimisme. Un film à voir.
    Site : Selenie
    Louis E.
    Louis E.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 janvier 2022
    Très très déçu. Le talentueux E Baer a totalement raté son film. Film pénible, pas drôle. 3 minutes sauvable.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2022
    Un film choral dans lequel les acteurs ont certainement pris un énorme plaisir à bavarder, picoler et manger ensemble autour d’une table de restaurant. Malheureusement, Edouard Baer a oublié de convier le spectateur à ce festin. Dans ce film sorti en 2021, le réalisateur réunit un casting cinq étoiles composé de vieilles gloires (Pierre Arditi, Daniel Prévost, Bernard Le Coq, Jackie Berroyer, etc.) et de plus jeunes (Benoît Poelvoorde et François Damiens). Sur ce point, c’est un régal. En revanche, coté scénario c’est un peu la déroute avec comme seul fil conducteur des réflexions peu abouties sur l’amitié, la célébrité et la jalousie. Existe-t-il une forme d’autodérision ? Difficile de répondre tant les comédiens semblent en roue libre et sans aucune direction à suivre. Bref, un contenu inégal mais finalement insuffisamment incisif et jamais vraiment drôle.
    HomoLibris
    HomoLibris

    30 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 février 2022
    Un groupe de vieux du showbiz festoient comme chaque année, entre gens du même monde, personnages outranciers tour à tour drôles, pathétiques, agaçants, méprisants, véhéments, paumés, lourds, grandiloquents, apeurés, snobinards, ennuyeux, ...
    L'ensemble donne un film de guingois, passablement décousu et inégal qui tourne un peu en rond, même si quelques passages atteignent un absurde délicieux et si quelques répliques sont pour le moins savoureuses. Jeu d'acteur très inégal, à la hauteur de la distribution hétérogène (là, aucune surprise). Photographie et cadrage quelconque. Huis-clos dans un bistro sans classe.
    Il est des films esthétiques, des films qui distraient, des films qui donnent à réfléchir, des films qui contestent, des films qui font peur, des films qui …
    Mais là, je ne vois d'autre finalité que d'intéresser un microcosme dont je ne fais, heureusement, pas parti.
    kristin75
    kristin75

    11 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 février 2022
    Un film où la laideur de l'image la dispute à celles des comédiens, dont l'ego et le nombrilisme sont effarants. Epuisant, bavard, et pas drôle. On a connu Edouard Baer beaucoup plus inspiré, et surtout beaucoup plus poète!
    Laurent B.
    Laurent B.

    7 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2022
    Film de qualité inversement proportionnel au nombre, au talent et à l'age cumulé des acteurs qui l'interprète. c'est pauvre, longuet, sans aucun scénario ni histoire. On s'ennuie ferme car les rôles sont ternes, les dialogues souvent creux, répétitifs et, parfois surjoués. Édouard Baer a commis un film très décevant en croyant compensé son manque de talent pour la réalisation par le cumul de grands acteurs.
    Bref, à éviter et oublier d'urgence !
    Jean-Max Méjean
    Jean-Max Méjean

    9 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    L’intention était louable, le résultat un peu moins. Edouard Baer aime les comédiens, il en est un lui-même issu du célèbre cours Florent, passé comme tant d’autres à la réalisation. Adieu Paris raconte une journée improbable, celle qui réunit pour un repas annuel une bande d’amis, parmi lesquels on reconnaît la plupart de ceux qui squattent les génériques des films français. On a bien dit ceux, sans tordre le cou à la nouvelle bible politiquement correcte de la mixité. En effet, pas de femmes, elles sont interdites dans ce genre de coteries, comme dans les clubs anglais. Et la règle est très stricte puisqu’Isabelle Nanty, qui interprète la compagne virtuelle de Benoît Poelvoorde, ne pourra pas entrer à la Closerie des Lilas, malgré son insistance. Des acteurs connus, trop connus, de l’entre-soi, la Closerie des Lilas, etc., tout pour faire en effet un film boboïde ?
    Pourtant, au départ, ce n’était pas son intention, déclare Edouard Baer dans le dossier de presse du film : « Au début, j’envisageais un semi-documentaire sur des gens que j’admirais. Souvent, les générations d’acteurs admirent celle d’avant, pour le travail des acteurs mais aussi pour leur personnalité. Il y a cette impression qu’ils sont aussi fascinants à la ville que sur scène, des types qui peuvent tenir le coup dans des dîners face à des buveurs. Il y a eu la bande Belmondo-Rochefort-Marielle, puis Poiret-Serrault, Piéplu, Galabru... j’ai beaucoup aimé tous ces gens- là. » Malheureusement, il est passé du projet de documentaire à un film de fiction qui se présente quand même comme un documentaire dans lequel s’agite presque désespérément une troupe de comédiens parmi lesquels on reconnaîtra Pierre Arditi en chef de clan intransigeant, mais aussi Bernard Le Coq en vieux beau, Jackie Berroyer en vieux gaga, Daniel Prévost en histrion insupportable, François Damiens en sculpteur raté, Bernard Murat en cocaïnomane, etc. Le seul personnage sympathique et crédible est peut-être Gérard Depardieu flanqué de sa fille, interprété par Ludivine Sagnier, justement parce qu’il refuse de se rendre à ce repas fielleux et préfère finalement regarder le spectacle de Paris depuis la terrasse de son immeuble. Et Jean-François Stevenin bien sûr, en propriétaire du restaurant, un peu escroc, un peu naïf, dont c’est encore une des dernières apparitions à l’écran.
    Au final, un film de trop peut-être, dont on ne sait vraiment pas quelle est l’utilité, sinon de faire plaisir au réalisateur, mais pas vraiment aux acteurs qui ne ressortent pas particulièrement grandis de cette expérience, c’est le moins qu’on puisse dire. On se demande si, avec le temps, ce film ne va pas servir finalement d’étalon pour montrer aux futures générations quel était l’état de décomposition du cinéma français au XXIème siècle. Jean-Max Méjean
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2022
    Les traditions ne sont plus ce qu’elles sont, notamment lorsque l’on approche de la fin d’un cycle, si toutefois nous ne l’avons pas déjà accepté. C’est dans cette direction hasardeuse et bavarde, qu’Edouard Baer vient signer un quatrième long-métrage, teinté d’un cynisme théâtral comme il les aime. Mais c’est également à la forte association avec la scénariste Marcia Romano (De son vivant, Suprêmes, L’Événement), que sa relecture d’un groupe masculin semble couvrir assez d’archétypes pour en disséquer les failles. Et sachant que cette coquette réunion dînatoire entre amis descend directement du vécu du cinéaste, il y a de quoi interpeller quant au caractère sacré et obsolète d’une élite parisienne. Conscient de ses propos, Baer délivre un discours de rupture avec ce monde et ceux de sa génération qui la composait, cette fois-ci en invitant ses nouveaux amis et collègues à surmonter cette étape, un verre à la main et une lame aiguisée dans l’autre.

    Mais quel est donc réellement cet adieu, si cher au réalisateur, que le récit ne cesse de sonder et de démontrer ? L’art de la table, c’est également un passage par l’art d’un simple café dans un bistrot, celui qui finit par étaler les couverts et de se laisser emporter par le verre de trop. Tout cela conduit à un repas qui ne suit aucun fil rouge, si ce n’est pour les multiplier et les greffer à d’autres propos. Oui, c’est aussi farfelu qu’une soirée en famille, où l’on adore se détester et c’est avec cette affection que les personnages sont dirigés. Le contre-coup de cette manœuvre perd rapidement en intensité, dès lors que l’intrus entre en collision avec le groupe. Ne pouvant partager une simple divergence d’opinions ou un quignon de pain avec des hôtes vieillissants et embourbés dans leur confort, le spectateur l’est tout autant, assis au fond de son siège, en attendant que la boutade fasse son œuvre, si jamais elle trouve preneur.

    Nous aurions pu nous réconforter, de voir s’exprimer autant de cadors dans le même cadre, mais jamais ils ne se démarquent. Le concept même d’une conversation au coin de la table a déjà réussi à surprendre, en pensant notamment à « La Grande Bouffe », « Festen » et « Perfetti sconosciuti ». Mais sachant autant de comédiens, comme de cadreurs en roue libre, il n’est pas aussi plaisant ou nécessaire de nous inviter à trinquer. Nous comprendrons aisément comment des personnages deviennent plus aigris, d’autres plus effacés ou dans l’ombre d’une jeunesse perdue, mais tout revient sur la thématique de la fin, d’une mort inévitable, dans un avenir proche. Elle se lie intimement avec une rupture nostalgique, en prenant soin de tailler une mélancolie sur-mesure, pour des hommes qui tentent de panser une douleur par des mensonges.

    « Adieu Paris » représente un lot de traditions, brisées par le temps et le manque de repères. C’est une page qui se tourne en échange d’un monde, peut-être encore inexploré, pour ceux qui ont encore assez d’appétit pour se servir. Malheureusement, c’est à travers de nombreuses maladresses que l’on se donne rendez-vous, au coin du bar ou à table. Ainsi, nous ressentirons toujours le contre-champ de cette expérience, qui manque de convier le cinéma comme débat pertinent ou comme plat de résistance.
    William Forgues
    William Forgues

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2022
    A lire les critiques, certains devraient postuler directement chez Télérama…
    J’imagine que c’est exactement un de ces films qu’on ne verrait pas aux Cesars également.
    Donc hormis cette intelligentsia (lol), laissez moi vous dire que ce film est exactement ce que vous espérez trouver. Un film sympa, qui fait sourire, réfléchir, et surtout plaisir.
    Pour ceux qui s’attendent à un film d’auteur insupportable, ce sera une déception… (coucou Télérama)
    Pour ceux qui payent leurs places, et souhaitent passer un bon moment durant 1h40, ben vous serez pas déçu, et vous sortirez content comme prévu.
    Bref, avis exaspéré car insupportable de lire des avis digne de l’académie des cesars, toujours très loin de réalité, un simple entre-soi devenu vomitif.
    Ça fait pas de mal de dire « bonne comédie ». Ça suffit.
    Romain P
    Romain P

    28 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Quel plaisir de retrouver cette bande d'acteurs ! C'est irrésistiblement drôle, émouvant et attachant
    Les meilleurs films de tous les temps
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