En voulant traiter du sujet de l'antisémitisme, on se retrouve avec un film de paranoïaque rempli de "clichés" plus cocasses les uns que les autres - on fait balancer 2-3 crasses à Cluzet sur la fin histoire de. Faudrait pas que Rénier, Bejo et Zaccai nous aient soulé gratuitement pendant 1h40 et soient décrédibilisés. Bref pas terrible pour servir la cause. Une tension qui va crescendo mais avec un rythme mou et une fin ridicule.
Scénario complètement tordu. On ne voit absolument pas pourquoi les personnages sont terrorisé par un type dans la cave qu'il leur a achetée et comment ça peut déraper sur le domaine négationniste antisémite. ils ne connaissent même pas le blocage des mails. Le côté artificiel et bancal de l'histoire fusille le film.
François Cluzet au sommet de son art, acteur plus que confirmé, talentueux, il excelle une nouvelle fois dans ce rôle ! Le sujet est bien épineux, d'actualité, ce petit bonhomme qui ne ferait peur à personne cache bien des secrets. Le film démarre plutôt bien et rapidement puisque dés le début, l'ancien prof d'histoire achète la cave d'un résident d'un immeuble cossu. Alors que l'intrigue se met en place, à mi chemin elle retombe un peu, c'est une déception jusqu'au dénouement final qui reprend un peu de vigueur. L'attitude du propriétaire peut agacer car tout est prétexte à mettre ce vieux grisonnant dehors, tiré parfois par les cheveux, on martèle encore la souffrance du peuple Juif (à juste titre...). Politiquement correct, on ne laissera pas le choix de la liberté de pensée à chacun, ceci dit c'est un bon film à voir.
Le film ne pas convaincu : Cluzet joue le rôle du négationniste qui veut se faire passer pour la victime, et Rénier/Bejo jouent les bobos gentils mais qui ne cautionnent pas d'avoir vendu leur cave à cet individu à la moralité douteuse.spoiler: Au final le personnage de Rénier déraille jusqu'à agresser voire tenter de tuer le personnage de Cluzet : on se demande qui est le méchant et qui est le gentil dans l'histoire (c'est peut être le but?), mais le déroulement des faits m'a rendu perplexe. Certes, les idées du personnage de Cluzet sont détestables, et le personnage est sans gêne et légèrement mythomane, mais cela mérite t'il ce déchainement de violence verbale puis physique? malaisant
Quel gâchis ! On s'attendait à un film montrant avec minutie le travail peu connu des révisionnistes, ces chercheurs de l'extrême, amateurs de réalités occultées : indiens d'Amériques massacrés, traites des noirs par les maghrébins,. Hélas, tout n'est que poncifs, Béjo et Renner, peu inspirés, confondent révisionnisme et négationnisme, et la fille se demande si l'on peut penser différemment. De scènes en scènes, on nage en plein endoctrinement. Quant à l'homme terré dans la cave, (un Cluzet comme dans tous ses films, pris au piège d'une paranoïa intérieure) ancien prof licencié de l'État français pour avoir osé défier la doxa, Bref, un film cousu de fil blanc, pétri de (faux) bons sentiments et à l'intrigue de téléfilm bien loupée. Dommage le sujet était passionnant !
"L'Homme de la cave", thriller psychologique français réalisé par Philippe Le Guay (Normandie Nue, Alceste à bicyclette, Les femmes du 6e étage), sorti en 2021. Un scénario inspiré d'une histoire vraie, où se mêlent les rôles de persécutés et persécuteurs au sein d'une co-propriété. Une réalisation de qualité, une bonne distribution avec : François Cluzet, Jérémie Renier, Bérénice Bejo et (une jeune actrice prometteuse), Victoria Eber, Un thriller bien mené.
Dans une résidence cossue au coeur de Paris, un couple décide de vendre sa cave à une personne voulant y entreposer des affaires. Mais celui-ci va vite y prendre ses aises et s'y installer. Jacques Fonzic (François Cluzet) va s'avérer être un négationniste complotiste qui va mettre à rude épreuve les nerfs du couple Béjo/Renier et leur fille. Scénario intéressant et réaliste, le cinéaste Philippe Le Guay nous tient en haleine une partie du film avec un Jérémie Renier très juste. Malheureusement, c'est moins le cas de François Cluzet, hirsute, et débitant ses théories à la chaîne. Néanmoins, ce film sévèrement attaqué par la critique dégage un suspense indéniable même si le dernier tiers et la conclusion sont quelque peu bâclés. Intéressant mais pas indispensable.
J'ai passé un très bon moment devant ce film au scénario original (dans tous les sens du terme). François Cluzet irrésistiblement drôle et Jérémie Renier, comme d'habitude, magistral ! Sujet délicat : le négationnisme. Pourquoi ces gens se pourrissent la vie en faisant monter leur propre peur devant un "petit monsieur" professeur d'histoire déchu, devenu SDF ? Le rapport entre les deux frères est très bien vu, l'un vit sa judéité sans honte alors que l'autre fait tout pour oublier le lourd passé familial (à en oublier qu'il est juif....) . Un bon point pour Jonathan Zaccai au passage.
Je retiens de "L'Homme de la cave" un François Cluzet dans un rôle à contre-courant de son pedigree : c'est un acteur de grand calibre. Mais c'est l'un des rares satisfecits, entre jeu d'acteurs frisant l'amateurisme et scénario décousu : quelle morale ? Interroger d'accord, mais il faut néanmoins poser des jalons sur lesquels se guider.
Philippe Le Guay est un cinéaste davantage connu pour ses comédies de mœurs, du succès surprise « Les femmes du 6ème étage » en passant par le sympathique « Alceste à bicyclette ». Le voir s’atteler à un thriller domestique où un intrus s’immisce dans le quotidien d’une famille nous rappelle aux grandes heures de ces séries B américaines de plus (« Harcelés ») ou moins (« L’Intrus ») bonne qualité. La nouveauté ici qui donne toute son originalité et sa valeur ajoutée à « L’homme de la cave » est sans conteste l’ajout de thématiques rares dans le cinéma : en l’occurrence le révisionnisme et le négationnisme, tous deux personnifiés par cet inconnu un peu trop invasif. Un choix louable (inspiré d’une histoire vraie) qui ne se marie pas aussi bien avec le côté suspense qu’on ne l’aurait souhaité de prime abord.
Moralement, le traitement que propose le cinéaste de ce personnage trouble pose parfois problème. En effet, si ce n’est le final, on a presque de l’empathie pour cet homme et on comprendrait presque son combat. Non pas qu’on adhérerait aux thèses nauséabondes qu’il véhicule mais plutôt à sa façon de réfléchir qui, dans notre époque troublée où les médias nous assènent de narratifs tout sauf neutres, pourrait être inspirante. Il y a donc un certain danger à caractériser cet homme comme une victime pendant une bonne partie du film. Un choix volontaire ou pas qui peut déranger. Il n’empêche, d’aborder de telles idées est courageux et particulièrement intéressant. Mais « L’homme de la cave » navigue à vue entre les genres et ces thématiques ne se fondent pas toujours dans la cadre d’un thriller où on est censé prendre peur pour cette famille. Niveau tension et frissons, on repassera donc, même si le film se suit sans ennui et avec intérêt.
Le Guay photocopie la réalisation de ses comédies, déjà formellement peu inspirée et très proches de nombreux téléfilms, et c’est dommage. Cela rend son thriller des familles plutôt triste à l’image, voire même moche. Les acteurs sont bons et permettent de passer outre ces défauts. François Cluzet est impeccable dans ce rôle complexe. Sa voix douce et son altruisme apparent tranchent avec ses accès de folie bien négociés pour une composition nuancée dont il a le secret. Jérémie Rénier lui tient la dragée haute tout comme Bérénice Béjo. Si « L’homme de la cave » est parfois maladroit et se pare d’un final poussif qui dénote du reste, il n’en demeure pas moins un film plus que correct qui ose un sujet hautement abrasif. Pas toujours de la meilleure manière mais le résultat est assez rare et prenant pour qu’on ne s’offusque pas de tous ses menus défauts l’empêchant d’être un vrai bon film.
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Anti-thèse des " femmes du 6eme étage", ce nouveau métrage de Philippe Le Guay partait pourtant d'une idée solide pour offrir un film fort, original, et ancré dans une société gangrénée par le complotisme et l'extrémisme. Hélas, on a le sentiment que le réalisateur s'est laissé lui-même prendre au piège de cette histoire sordide. En manquant de subtilité dans la démonstration souvent didactique, Le Guay finit par se laisser dévorer avant de conclure d'une fin solide, laissant le spectateur sur le bord du chemin avec une foule de questions sans réponses.
En nauséabond, François CLUZET est magistral. Même si le film est réalisé comme un téléfilm, sa construction progressive révélant la nature du personnage est implacable : il manipule et instille le doute d'une manière débonnaire et insidieuse. la famille est déboussolée ainsi que tous les copropriétaires de l'immeuble. Le négationnisme vénéneux est parfaitement révélé, croupissant dans cette cave insalubre. Un film choc!