Avis : Les Femmes du square - Page 6

Coécrite et parfaitement mise en scène par Julien Rambaldi, cette Comédie sociale nous propose un joli scénario, une histoire émouvante au ton grave, dénonçant l'injustice envers des sans papiers Ivoiriennes défendues par Angèle.
Angèle : jeune femme féministe un peu "Border Line", devient une nounou d'enfer chez une bobo à Paris. Un joli rôle, parfaitement assuré par Eye Haïdara.
Le film nous offre des scènes truculentes et de bons moments d'émotion ; la connivence entre sa nounou et le jeune Arthur véritablement craquant, nous procure des scènes fortes.

Film moyen qui repose sur l'actrice principale. L'intrigue est cousue de fils blancs, tout se devine à l'avance car beaucoup de clichés et tout se voit dans l 'essentiel dans la bande annonce. On sourie plus qu'on rie. Cela reste malgré tout un bon moment. Peut etre une suite pour faire évoluer certains personnages serait pertinent ..

Un film sympathique . Le scénario est un peu simpliste mais on se laisse emporter par l'énergie débordante de l héroïne et par l intelligence de ce jeune garçon très doué pour la comédie.

Film sympa malgré une réalisation qui aurait pû être plus travaillée. Ne vous privez pas de ce film.

Feel good movie sur une thématique pas si souvent abordée. C'est juste drôle et tendre et servi par une distribution bien agréable.

J'ai eu un peu peur en voyant les critiques mais finalement j'ai bien rigolé même si le sujet est grave et certainement très courant
On doit pas oublier les jeux d'acteur le petit Arthur tire vraiment toutes les ficelles il est mignon émouvant c'est le gamin qu'on aimerait tous avoir par excellence !
La nounou joue très bien même si c'est son rôle de tête à claques je la trouve vraiment excellente et de surcroît très belle
Et Ahmed est vraiment bluffant et très touchant dans ce petit rôle d'avocat Léa Drucker est une grande dame comme d'habitude bref tout y était pour passer un bon moment

Quelle belle histoire !
Les enfants se rapprochent des nounous exploités.
Les critiques contre les bourgeois hypocrites.
L'esclavage existe bien et belle dans nos jours.
Mais le bien finit par gagner contre le mal et c'est très bien comme ça.

Un début très drôle avec des dialogues qui claquent( enfin surtout ceux prononcés par Angèle). Puis le film tente de devenir social et cède à certains clichés qui le desservent: spoiler: les méchants employeur blancs, l'avocat amoureux qui renie sa carrière, la victoire chorale des "petits
".Eye Haidara est percutante et naturelle quand Léa Drucker donne le minimum. Ahmed Sylla a encore du travail pour pouvoir tout jouer.

Ce film, certainement dérange car il force le trait comme toutes les comédies. D'un côté des bourgeois cyniques qui vivent dans des bonbonnières et s'en foutent plein les poches et de l'autre, des nounous sous-payées et qu'on hésite pas à renvoyer en fabriquant une faute grave.
Mais c'est sans compter l'arrivée d'une trafiquante sophistiquée qui s'immerge dans le monde des nounous serviles pour fuir les représailles de la mafia.
Même si on ne rit pas aux éclats, le scénario est plutôt bien écrit et a le mérite de nous rappeler l'abnégation de nombreuses femmes et pas toujours des nounous, qui permet à de nombreux enfants de devenir des adultes équilibrés.

Film bon enfant qui rend à dénoncer les conditions des auxiliaires d'enfants. Prévisible et peu crédible, il a l'avantage de se regarder facilement. L'actrice principale est la seule vraie bonne surprise

Comédie sociale joyeuse et bien interprétée !
On s'attendait à une suite de clichés ( noirs/ exploitation..) mais sommes surpris en bien.
Eye Haidara nous enchante comme toujours! Quelle énergie et quelle actrice de talent!

J'avais découvert la bluffante Eye Haidara dans Le sens de la fête, comédie hilarante menée par le regretté Jean-Pierre Bacri. Elle confirme son talent dans cette comédie sociale à la fois drôle, touchante, et juste dans sa description sociale du milieu des nounous africaines dans les beaux quartiers parisiens. Impossible de ne pas penser, dans une veine similaire au film "les femmes du 6è étage" qui se déroulait dans le Paris des années 60 et parlait des bonnes portugaises. Autre époque, autre vague d'immigration, on passe des bonnes portugaises des années 1960 aux nounous africaines des années 2020, mais quelque part, des similitudes intemporelles : l'exploitation des immigrés récents par les classes aisées, les préjugés de classe et d'origine, les incompréhensions, mais aussi côté positif, l'ouverture à l'autre et la découverte réciproque et décapante d'un autre réalité de vie et d'une autre culture qui donne lieu aussi à l'enrichissement mutuel.

Les femmes du square ce n'est pas qu'un banal "feel good movie", mais une peinture juste et subtile de deux milieux sociaux aux antipodes mais amenés à se cotoyer (bourgeoisie parisienne versus mères célibataires africaines vivant en banlieue). Toute la distribution d'acteurs est remarquable de justesse et de sensibilité, à commencer évidemment par la drôlatique Eye Haidara, d'un bagout stupéfiant, mais sans oublier l'étonnante Léa Drucker toute en retenue dans son rôle de bourgeoise piégée par son milieu et la dictature des apparences sociales, ainsi que le ravissant jeune acteur (Vidal Arzoni) qui joue son fils Arthur (10 ans dans le film) avec un naturel et une sensibilité touchants, et encore les actrices jouant les autres nounous africaines.

On rit beaucoup, mais au-delà du rire, ce film fait réfléchir, par exemple sur la différence de vie entre le petit Moussa (le fils de Angèle/ Eye Ahidara) resté en Côte d'Ivoire séparé de sa mère et obligé de quitter l'école pour travaillé et Arthur qui a le même âge, qui vit à Paris dans un milieu social favorisé mais souffre du divorce de ses parents et de la séparation avec son père. Arthur éprouve de la sympathie pour Moussa. Finalement, malgré leurs différences, tous les enfants du monde se ressemble.

Belle fable sociale pleine d'humanité qui fait un bien fout dans ce monde violent et tourmenté.

Une belle soirée avec ce film
Plein d émotions avec cette nounou qui veut pouvoir faire venir son fils
Ces bourgeois qui exploitent les travailleurs et n hésitent pas à mentir pour s en débarrasser.
De l amour et plein de bons sentiments
Tout ce que j aime

Pas convaincu par Les Femmes du Square, qui n'est ni tellement une comédie (on ne rit pas) ni tellement un film sociologique (le trait est grossi et les personnages sont des caricatures). Tout est très long et pas très intéressant.

Nos nounous à nous

Julien Rambaldi fait volontiers dans le film social. Même si on est loin de Ken Loach, il tisse des histoires révélatrices des maux de notre société mais en gardant systématiquement une place pour le sourire. En témoignent deux de ses films, Bienvenue à Marly-Gomont et C’est la vie. Angèle, jeune femme ivoirienne, s’en est toujours sortie grâce à sa tchatche et à son culot. Pour s’éviter les représailles d’une bande de malfrats, elle parvient à se faire embaucher comme nounou d’Arthur, un garçon de 8 ans des beaux quartiers. En découvrant les conditions de travail des autres nounous et leur précarité, Angèle décide de prendre les choses en mains. Sous l’œil admiratif d’Arthur et avec l’aide d’Édouard, jeune avocat qui ne tarde pas à tomber sous son charme, Angèle va alors se battre pour rendre justice… 105 minutes enlevées, drôles mais laissant toujours place à l’émotion et qui met à toujours un combat social passé sous silence. Une belle surprise.
Le scénario a voulu mettre en évidence ce mur invisible qui se crée entre les parents et les aides à domicile. Curieusement, les deux s’accommodent de l’inacceptable : salaires misérables – quand ils sont payés -, travail non déclaré, abus de position dominante, mépris généralisé de ces femmes le plus souvent toute dévouées. C’est tout ce qui est dénoncé ici. Ce n’est sans doute pas que le square choisi pour le tournage – le square d’Anvers Paris 9ème -, se situe telle une frontière symbolique entre un Paris chic et d’un autre beaucoup plus populaire de part et d’autre du boulevard Rochechouard. Même si on ne lésine pas sur les invraisemblances, on entre très vite en empathie avec l’héroïne, ses amis et leur combat. Réalisation dynamique avec beaucoup de plans-séquences, lumière soignée et un casting très investi. Un joli moment.
1er grand rôle pour Eye Haïdara, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a un sacré abattage. La réussite de cette comédie engagée repose sur ses épaules. Et elle assume. A ses côtés, on découvre un Ahmed Sylla très sobre et Léa Drucker, le tout jeune Vidal Arzoni, - une belle découverte -, Bwanga Pilipili, Marc Zinga… Tout le monde joue la même partition avec une tendresse communicative. Ce n’est certes pas un grand film, mais un de ces moments de cinéma plus qu’honorable et qui mérite de trouver son public. Comme quoi les bonnes intentions et les bons sentiments peuvent faire de bons films. Allez-y !