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Jorik V
1 282 abonnés
1 952 critiques
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3,5
Publiée le 20 avril 2023
Une preuve qui rassure avec ce charmant film en tous points : la comédie française n’est pas totalement morte et plusieurs films à l’humour varié nous le prouvent (« Un homme heureux » pour le plus franchouillard et « Alibi.com 2 », pour les adeptes de ce type d’humour, sont de bons exemples). Tout n’est donc pas complètement formaté pour un prime-time sur une grande chaîne, ni rempli d’un humour générique ou alors déjà-vu, lourd et prévisible. Bien sûr, « Les femmes du square » coche certaines cases du cahier des charges de toute comédie populaire mais dans le bon sens du terme, comme l’inévitable moment de trahison puis réconciliation ou celui DU moment comique du film que l’on verra forcément toujours en extrait ou dans la bande-annonce. Ici c’est quand le personnage principal se fait passer pour une avocate la première fois par exemple. Des passages obligés acceptables et même très réussies pour ce qui est du second et qui n’entravent aucunement la réussite de l’ensemble.
L’atout maître de ce quatrième long-métrage de Julien Rambaldi (le sympathique « Bienvenue à Marly-Gomont) est sans conteste son casting principal. Révélée dans « Le Sens de la fête » du duo Toledano-Nakache, Eye Haïdara est un tourbillon de charisme et d’énergie qui déborde de l’écran et distille sa force au sein de tout le long-métrage. Elle possède un abattage comique certain, tout comme un mélange de séduction et de malice qui correspond aussi à la partie romantique du film mais également un côté combatif indéniable et inné qui colle parfaitement à son aspect social. Car, en effet, « Les femmes du square » est aussi une œuvre sociale qui contient donc un fond engagé. Ici il est question de toutes ces nounous invisibles, souvent issues de l’immigration, qui s’occupent des enfants de la bourgeoisie (aussi invisibles que les héroïnes du maître-étalon français de ce type de long-métrages, « Les Invisibles »). Et ce sous-texte social n’est pas un prétexte, il est admirablement traité entre tendresse et bons sentiments (peut-être un chouia trop certes) mais surtout une bonne dose d’humour.
On apprécie justement que cet humour soit crédible et fin, loin des gags forcés propres à de nombreuses comédies à la mode. Il provient davantage des dialogues bien écrits et de situations réalistes que de moments lourds et presque exagérés où le rire est presque commandé. On sourit plus qu’on ne rit, peut-être, mais on sourit de bon cœur et souvent. L’absence de manichéisme est également louable puisque tous les bourgeois ne sont pas des profiteurs (le personnage de la toujours très juste Léa Drucker le prouve). Quant au jeune Vidal Arzoni il impressionne dans la peau du gamin à garder, fûté et mature, qui permet de relancer « Les femmes du square » vers la fin après un petit ventre mou. C’est la scène de l’anniversaire qui est un régal de comédie et de malice et fait bien se terminer un film qui commençait un peu à patiner niveau rythme et le fait ainsi se terminer de la plus belle des manières. Un feel-good movie drôle, juste, fin et qui fait du bien.
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J'ai passé un excellent moment avec un film sans temps mort et de très bons interprètes. Tous les personnages jouent juste. Pouce en l'air pour le gamin qui est impeccable. Le sujet est difficile mais traité là sans sensiblerie. Malheureusement, c'est un sujet actuel... On aimerait, dans la vraie vie, un happy end comme dans le film...
Comédie qui a le mérite de réchauffer et de donner le sourire !!! Et Angèle (Eye Haîdara) en tête de spontanéité, de vitalité et de ténacité. On en voudra pas à un scénario un peu stéréotypé, car les personnages : Hélène ( Léa Drucker) ou le jeune Arthur (Vidal Arzoni) offrent une partition très juste, notamment le petit Arthur objet d' une complicité amusante avec Angèle. On retrouve l'esprit vu dans "le sens de la fête", sur au autre thème, les nounous exploitées, certes, qui permet de passer un super bon moment, de gaité, avec aussi un peu d'émotion. J'ai trouvé justement bienvenue, cette approche "difficile" et d'en faire jaillir une histoire sympathique, attachante, pleine de vie.....!!**
Dans les squares des grandes villes il y a beaucoup de poussettes remplies de petits enfants blancs, et derrière ses poussettes il y a des femmes africaines ou asiatiques que la société a tendance à invisibiliser. Ce film leur rend hommage d'une jolie manière et montre aussi l'enrichissement humain que la diversité culturelle provoque. A la sortie de la salle on préférerait cent fois que nos enfants fassent leur éducations avec une nounou comme Eye Haidara plutôt que n'importe quel précepteur engoncé.
Film social à tendance feelgood sur la thématique des métiers du lien comme on dit, à savoir les nounous. Les femmes du square ne donne pas dans une tendance Ken Loach où Frères Dardennes mais n'est pas honteux pour autant. Julien Rambaldi réussit à jouer un peu mais sans les éviter, avec les stéréotypes et les situations attendues, tout en restant grand public. Eye Haïdara endosse un premier rôle mérité et taillé pour elle avec talent. Certes le film ne propose rien d'innatendu, engagé où de singulier mais se révèle plaisant, bien filmé et rythmé. Ce qui n'est pas si fréquent dans le cinéma français "mainstream". Une agréable surprise.
Cette comédie sociale met en lumière les nounous des beaux quartiers, souvent invisibilisées. Heureusement, la grandiose Eye Haïdara est là pour les défendre, aidée par Ahmed Sylla. Un film tendre et utile.
Les Femmes du square dénonce la flexibilité et la précarité dans le métier de nourrice grâce à une écriture assez habile, l'énergie et le talent d'Eye Haïdara entourée par un casting attachant: Vidal Arzoni (l'enfant), Bwanga Pilipili (la nourrice lésée), Ahmed Sylla (l'avocat).
En 2022, Julien Rambaldi signe une sympathique comédie sociale en explorant l’univers des nounous au service de bonnes familles. Il convient de reconnaître que sans l’interprétation totalement solaire de l’actrice Eye Haïdara ce long-métrage se cantonnerait au statut de téléfilm. Le pamphlet sur la lutte des classes demeure alambiqué tandis que la romance avec l’avocat (Ahmed Sylla) est cousue de fil blanc. Finalement, seule la relation entre cette baby-sitter et le jeune garçon procure de vrais moments de tendresse. Bref, un gentil divertissement bourré de bonnes intentions.
Film très réussi et aussi très drôle. Évidemment, c'est Eye Haïrada qui le porte. Mais le scénario est très habile. On aurait préféré éviter des longueurs dans la deuxième partie. Et l'on se demande comment cette nounou désargentée peut arborer de superbes tenues, manifestement pas d'occasion !
Ces femmes-là, enfin cette histoire et la manière tambour battant avec laquelle elle est menée, s'inscrit dans la bonne production de films français de l'année. J'ai beaucoup aimé ! Ce qui m'a plu entre autre sujet, jeu d'acteurs, scénario, c'est l'angle plaisant -car il met en lumière la force combative de l'optimisme- d'aborder une réalité déplaisante pour la plupart des femmes en question, et pas que pour elles, hélas.
Une bien jolie histoire très bien jouée par la pétillante Eye Haidara et son soupirant A Sylla. Le jeune acteur est formidable de naturel. C'est un compte bien contemporain bien réel au happy end prévisible... mais on passe un excellent moment.
Il y a au moins trois de mes 4 étoiles qui sont obtenues par Eye Haïdara. Les films se suivent et elle est à chaque fois extraordinaire. Son abattage est jubilatoire et la sobriété de Ahmed Sylla en fait un contrepoint parfait. La quatrième étoile est accordée à son jeune partenaire, tout en sensibilité. Merci de ne pas nous avoir servi pour la énième fois un "sale gosse", accroché à son téléphone et qui manie l'insolence comme si ses punchlines étaient écrites par Seinfeld. Oui, la relation entre l'enfant et sa nounou est la grande réussite du film.
Un excellent film très bien réalisé ou le scénario explique la vie parisienne des familles J'ai très apprécié, j'ai été séduit par la position des femmes gardes enfants