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    En décalage
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    3,0
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    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    65 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2022
    Film looooonnng !!!!

    N'y allez pas gardez votre énergie .

    Quelle déception. J'avais beaucoup d'attente vu la bande annonce mais le résultat n'est pas au rdv .

    Non seulement les personnes sont insignifiant mais l'actrice principale est particulièrement molle !

    L'histoire est en elle (encore faut il qu'il y est une histoire) est pas intéressante . Ça manque de suspens et d'intrigues. Du coup on décroche très rapidement au bout de dix minutes de film on sait que tout le film sera comme ça donc on compte les minutes.

    Je pense que l'absence de musique aussi n'aide pas car du coup on dirait que tout est fait pour endormir le spectateur. Déjà que le scénario est pas top mais en plus une absence de musique la totale .

    L'actrice principale m'exaspère car elle est molle et prend tout son temps pour le moindre geste ou action ( on dirait qu'elle fait exprès pour bien rendre le film encore plus chiant ...)
    jean l.
    jean l.

    159 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2022
    Quel beau film ! Le point de départ est juste génial , une spécialiste du son, s’aperçoit qu’elle n’est plus synchrone : elle entend avec retard ce qui modifie totalement sa vie
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    176 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2022
    Le film a été présenté en première mondiale aux 18e Journées de Venise, et il a également été projeté au Festival du film de Toronto et au Festival du film de Sitges
    En imaginant le dysfonctionnement dont le destin frappe l'héroïne du film, Juanjo Giménez Peña n'a pas cherché à reproduire des faits réels.
    Juanjo Giménez Peña est tombé sur l’histoire de "PH", un pilote de ligne sud-coréen qui perçoit les paroles de son interlocuteur quelques secondes après que ses lèvres ne se mettent à bouger.
    Juanjo Giménez Peña et le directeur de la photographie Javi Arrontes ont mis au point deux angles de base concernant la mise en scène : un pour les séquences synchrones, l’autre pour les séquences asynchrones.
    Le metteur en scène avait comme références des stimuli très variés sortis de films ayant marqué son enfance, comme Carrie ou Dead Zone, les comics Marvel racontant les origines des super-héros ou encore des films plus récents comme Thelma ou Border.
    Durant la postproduction de En décalage, Juanjo Giménez Peña et son équipe ont sacrifié bon nombre de séquences narrativement conventionnelles au profit de séquences plus sensorielles
    un film qui est sans musique de film mais un film humain et tres puissant un film choc pour les oreilles
    Vince
    Vince

    42 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2022
    En décalage ou Tres en espagnol, est le nouveau film du réalisateur catalan Juanjo Giménez mettant en scène Marta Nieto dans le rôle principal, une jeune femme appelée C., ingénieur de son pour la publicité et le cinéma, et qui vit à 100 % de son travail, une véritable passionnée. Elle passe régulièrement ses journées, seule dans le studio, à mixer le son sur les films et publicités, à enregistrer des effets de son, à éditer, mixer, superposer les sons, les musiques et ambiances. Le studio est en quelque sorte son refuge, où elle est à l’abri des relations avec son ancien petit ami, sa mère ou encore ses collègues de travail. On note alors une ambiance à la Blow Out (1981) de Brian de Palma avec John Travolta ou encore Conversation secrète (1974) de Francis Ford Coppola avec Gene Hackman, qui ont forcément dû influencer le très beau film de Juanjo Giménez. Le film a notamment remporté le prix Goya 2022 du meilleur son, qui est mérité puisque le sonore dans ce long-métrage est l’un des thèmes principaux.

    Mais tout d’un coup, C. commence à « se désynchroniser », et d’un point de vue cinématographique, cela devient très intéressant à partir de ce moment puisque nous avons l’impression que le film a été mal sonorisé, et que les sons sont « en décalage ». En effet, nous voyons C. toucher des objets, marcher, courir, ouvrir une porte, et les sons proviennent dix secondes, une minutes puis deux minutes plus tard… et C. va alors faire tout son possible pour réparer ce problème.
    L’introduction dans le studio est très bien réalisée, on entre directement dans l’ambiance du film, aux allures d’un Blow Out ou d’un Conversation secrète, avec Marta Nieto touchant à de nombreuses touches dans son studio de mixage, regard attentif, produisant des sons avec ses mains en singeant une gifle dans le micro, en mixant, en superposant d’autres sons. Le réalisateur joue précisément avec le thème du son dans son film, et de la perception de celui-ci en temps réel, en décalage dans le passé ou dans le futur. Lors de cette scène, au départ, on entend rien, on voit juste Marta Nieto, et le son se lance ensuite. De plus, le film met en lumière les travailleurs dans l’ombre dans le monde du septième art, comme les ingénieurs du son. D’autres thèmes s’imbriquent tout au long du film, où le réalisateur place une réflexion profonde sur l’handicap, le stress, la vie en générale dans une Barcelone à cent à l’heure, oppressante et étouffante, ainsi que les relations familiales et conjugales.

    En outre, le point fort de ce film est la prestation exceptionnelle de Marta Nieto, qu’on a pu découvrir dans le court-métrage Madre (2017) de Rodrigo Sorogoyen avant de devenir un long-métrage du même titre, en 2019 qui eut un succès fulgurant, et Marta Nieto incarnait une mère de famille, dont son enfant fut enlevé, et qui tentait de refaire sa vie en France où elle rencontre un jeune garçon qui aurait pu être le sien. Elle était d’une justesse remarquable dans Madre, et ici, elle livre une nouvelle prestation, aussi forte de justesse et de lucidité en termes d’émotions, de sentiments, de regards, gestes, sourires, prestance, etc. De mon humble avis, l’interprétation de Marta Nieto est l’une des meilleures de l’année dans le cinéma espagnol, aux côtés de Penélope Cruz dans Madres Parelales et Blanca Portillo dans Maixabel.

    Néanmoins, le film possède quelques défauts notamment après l’opération de C. où celle-ci en ressort « guérie » et a la capacité d’entendre des sons du passé. Son cerveau n’est plus en décalage avec le futur sinon avec le passé, et si elle se trouve dans une pièce, elle peut entendre ce qu’il s’est produit dans le passé comme ses origines lors de son enfance, lorsqu’elle se retrouve dans la chambre de sa mère… Cette partie est moins bien réussie que la première de par la complexité du scénario, on note une certaine vacuité de celui-ci ainsi qu’une certaine lenteur qui apparaît également… De plus, ce qui m’a gêné est que lors de la première heure du film, le réalisateur nous plonge dans un film plutôt réaliste, avec un décalage du son qui arrive quelques secondes voire minutes après mais la fiction intègre son long-métrage de manière prématurée et dénature complètement le propos de son film. En effet, C. arrive à entendre les sons en avance de ce qui va se produire, ou très loin dans le passé, et cela m’a décontenancé, au point que cela crée une certaine redondance des scènes, et par la même occasion, une certaine longueur qui dessert le film ; c’est-à-dire que notre suspension d’incrédulité fonctionne au départ du film mais plus par la suite, où on perd ce qui nous intéressait au départ avec le problème du retard lié au cerveau mais l’arrivée ou l’instant même de l’incursion du fantastique ou de la fiction endigue tout ce qui nous animait dans ce film, et on n’y croit plus, tout simplement. Par moments, on a même l’impression d’être devant un nouveau film de « super-héros ». Ainsi, sans ces quelques problèmes, le film aurait pu être l’un des films espagnols de l’année, mais il reste tout de même une très belle œuvre espagnole de l’année 2021, un bel essai réalisé par Juanjo Giménez. 4/5
    TheCatofsky
    TheCatofsky

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Bien, je ne sais pas si je surnote ou sous note le film.
    Commençons par dire qu'il ne s'agit pas d'un thriller, mais d'une fantaisie(Le postulat de base se développe la moitié du film jusqu'à arriver à des éléments fantastique spoiler: On passe d'un décalage sonore (déjà un peu fantastique) à pouvoir écouter les bruits qui se produiront dans une pièce (du coup certains éléments de la première partie ne fonctionnent plus)
    ). Ensuite, le film dure 1:45", c'est soit trop long soit trop court, car le film possède des scènes raccourcies et du coup certaines semblent inutiles. spoiler: Elle se fait écraser par une voiture lors de sa première crise, le son revient alors à une position adéquate, mais le montage ne nous le fait pas comprendre. Ainsi, on nous montre un faux climax qui se résout de lui-même et qui sera dénué d'importance sur le long terme.
    . Enfin attaquons la double intrigue, durant les 3/4 du film on nous fait croire que le postulat et la trame principale, mais une deuxième trame émerge et malgré sa supposée importance, elle ne sert pas à grand-chose si ce n'est rallonger de 30 " le long métrage et à parasiter la première.
    Touts les points prétendants ne sont pas aidés par l'inéxpression du personnage principal (qui rend certaines décisions assez inhumaines).
    En résumé on n'a l'impression que le film va se terminer au terme de n'importe quelle séquence (si vous trouvez mon explication décousue, le film le sera tout autant)
    GROS SPOIL; spoiler: Le film s'achève sur C qui développe un pouvoir d'avancement temporel, personnellement je vois ça comme la fin de n'importe quelle autre séquence du film. Elle est ouverte oui, mais dans ce cas autant finir sur la scène de son renvoi (20" en moins), sur la street dance (30" en moins) ou sur le cinéma (40 en moins), voir même lors de la remise des prix (50 en moins).

    ERRATUM; Le plus gros problème est l'agglomération de plein de petites erreurs diverses)
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