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klap2fin
17 abonnés
376 critiques
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2,0
Publiée le 15 novembre 2022
Une sorte de conte de fée moderne qui sombre le plus souvent dans le mièvre et la guimauve. C’est joli, mignon et bien réalisé mais ce monde idéalisé dans lequel dégoulinent les bons sentiments demande à être particulièrement tolérant envers une histoire la plupart du temps convenue et sans grand intérêt. Un film qui plaira aux mieux disposés autant qu’il rebutera les plus adeptes du sens critique.
Ce film est frais, agréable et plaisant à suivre... en plus l'actrice joue super bien, Mrs Harris est tour à tour émouvante, bouleversante même et l'instant d'après elle vous exaspère tant sa naiveté et son culot sont douloureux à voir dans le monde de la Haute Couture & on passe vraiment un bon moment à regarder cette femme de ménage dans le monde guindé du Paris des années 50... en plus les robes Dior sont à couper le souffle pendant le défilé et ca, c'est la cherry sur le sunday ! PS : Pis pour une fois Isabelle Huppert m'a pas trop gâché mon plaisir alors ça vaut la peine de le souligner quand meme... c'est pas rien !
Une robe pour Mrs Harris est un film très tendre où Ada, femme de ménage londonienne décide de s’offrir une robe Christian Dior à la mort de son mari, tué pendant la guerre. Pour cela, elle se rend à Paris et va y rencontrer un monde jusqu’alors inaccessible. C’est mignon. Un bon moment.
Si vous aimez les contes de fée à l'anglaise ai je envie de dire, (même si la nationalité de Anthony Fabian reste floue), les comédies à l'orange, ce film entre Londres et Paris, avec lesley Manville dans le rôle principal, c'est un peu Cendrillon, avec des airs lointains de Catherine Frot qui aurait franchie la manche (the Channel)...Elle est secondée Par Lambert Wilson, et Notre Isabelle Huppert nationale ( qui jouent un peu les méchants) dans une romance où la musique joue un grand rôle, jusqu'à faire larmoyer le pauvre spectateur....Car le film joue sur la corde sensible, pendant une bonne heure et demie, avec la gentille britannique, qui arrive malgré elle, dans le chateau du roi à Paris, ( ici Christian Dior)...Elle se voit évidemment rejetée, même si le scénario se complexifie avec un tact tout britannique, qui va lui permettre de jouer la princesse charmante, la bonne fée, qui dans la France d'après Guerre, va faire la leçon à tout le monde...C'est très agréable et bourré de bons sentiments, s'il en est....Comment résister aux larmes ????? Si vous avez une idée, écrivez moi.....Moi j'ai pleuré devant ce conte de fée, que n'aurait pas désavouer, un Capra, ou un Lubicsh....Je conseille, d'autant si vous êtes une femme aimant les belles robes, ou un spectateur émotif.....A bon entendeur.....
Recouvrez-vous d'un plaid, ou mieux encore, de la bonne vieille couverture en laine avec les bordages en satin, celle qui semble si chaude et confortable mais qui finalement vous gratte et vous fait froid sur la peau quand le satin vient en contact. Ceci pourrait paraître réconfortant, mais c'est également très inconfortable. Et c'est à l'image de ce Mrs. Harris qui part pour Paris dégoter une robe Dior pour seul bonheur, à porté du porte monnaie. Lesley Manville, qui interprétait la princesse Margaret dans la dernière période de la série The Crown, est cette charmante et rassurante Mrs. Harris, veuve militaire et femme de ménage qui au détour d'une chambre s'épanouie à la vue d'une de ces robes. Nous n'échapperons pas à la mièvrerie de ce conte un peu trop facile qui amène à se côtoyer deux classes sociales à l'opposé l'une de l'autre. Les a priori, les amourettes de passage... Je me suis presque demander si je n'étais pas en train de regarder un épisode de Joséphine ange gardien.
Magnifique film à voir en famille sans modération. Ma femme et mes enfants ado ont adoré. L'histoire est tendre et émouvante. Les acteurs sont attachants. Bravo pour la photographie, les effets scéniques, les chorégraphies qui sont d'une grande qualité. C'est ce que l'on attend du cinéma. Certains y voient un coup de pub pour Christian Dior moi j'y vois un hommage au patrimoine français.
Le moins qu’on puisse en dire, c’est qu’on ne sait pas grand-chose sur Anthony Fabian – ni son âge, ni sa nationalité -, sinon que ce torrent d’eau de rose est son 1er film. Dans le Londres de l’après-guerre, Ada Harris gagne sa vie en faisant des ménages. Si elle mène une vie très solitaire depuis le décès de son mari Eddie, porté disparu au combat. Ada n’est pourtant pas du style à se plaindre, ni même s’appesantir sur son sort, et pourtant, elle qui se croyait les pieds bien ancrés dans la réalité, est tout à coup submergée par une vague de rêve et d’émerveillement quand elle découvre une magnifique robe signée DIOR, nonchalamment accrochée dans la chambre d’une de ses riches clientes. Elle se surprend alors à penser qu’une si belle œuvre d’art, si pure, si éthérée ne peut que changer la vie de quiconque la possède. 116 minutes – un peu longuettes parfois -, plus tard, on sort de là avec l’impression d’avoir vu un film comme on en fait plus, une histoire comme on ose plus en écrire, une mise en scène d’un classicisme à pleurer, le tout porté à bout de bras par un casting brillant mais qui peine à s’en sortir indemne. En bref, une fable gentiment socialiste où une femme de ménage au grand cœur investit la très chic maison Dior. Cette comédie ne se contente pas d’être surannée, mais elle est truffée d’invraisemblances. Entre la grève des éboueurs parisiens, - ah la manif famélique ! – le Paris fantasmé, les monuments éclairés la nuit en 1957 (???), la bluette mièvrissime entre les deux timides de l’histoire, la robe sur mesure pour une petite femme qui, va s’adapter à ravir sur femme plus grande et à l’opulente poitrine… il y en a tellement que je ne peux tous les raconter… Alors on nous fait le coup du voyage initiatique pour cette veuve qui, certes, sait ce qu’elle veut mais navigue dans un monde trop déconnecté du réel, peuplé de personnages trop caricaturaux pour qu’on puisse s’intéresser à ce conte de fées une seule seconde. A part quelques apparitions anecdotiques sur les écrans de cinéma, Lesley Manville est avant tout une actrice de séries télé. Elle tient donc là son 1er grand rôle qu’elle assume avec beaucoup d’assurance et d’humour… et il en fallait pour se sortir de ce guêpier. Elle est entourée par un casting luxueux avec Isabelle Huppert, Lambert Wilson, Alba Baptista, Lucas Bravo, Jason Isaacs, Guilaine Londez, Ellen Thomas,…Eh oui, il y a du monde et du beau monde. Cette distribution très française se justifie quand on sait que le titre original est Mrs. Harris Goes to Paris. Ce film inutile est adapté d’un des 4 romans qui racontent les aventures de cette Mrs Harris… Pourvu que personne n’ait l’idée saugrenue d’adapter les 3 autres… Une avalanche de clichés, une intrigue cousue de fil blanc – forcément, chez Dior -, un film inoffensif qui ferait passer une sitcom décérébrée pour un scénario des Frères Dardenne. A pleurer !
Plus de contenu sur le site ici : https://doisjelevoir.com/2022/11/08/une-robe-pour-mrs-harris-une-chaleureuse-histoire-de-londres-a-paris/
C’est une réalisation d’Anthony Fabian. Il s’agit d’une adaptation du roman de Paul Gallico, Mrs. ‘Arris Goes to Paris, publié pour la première fois en 1958. Celui-ci s’inscrit dans une série de quatre livres. Le scénario a été écrit avec Keith Thompson Olivia Hetreed, et Carroll Cartwright. Cette comédie dramatique britannico-française est sorti le 2 novembre 2022 en salle.
Le luxe n’est pas qu’un simple bout de tissu, il peut être vu comme un accomplissement, voir un rêve. Une idée qui prend un tout autre sens quand le rôle principal est tenu par la chaleureuse Lesley Manville.
Cette comédie romantique va nous amener entre Londres et Paris. Elle se déroule dans les années 30. Une époque très bien reproduite. C’est très agréable de déambuler dans les villes à cette époque. Les décors et les costumes sont géniaux. Ils ont été créés par l’oscarisée Jenny Beavan. En revanche, le mélange français-anglais ne marche pas toujours. Le passage d’une langue à l’autre en plein milieu d’une explication laisse perplexe. La langue de Molière a plus été placé pour le charme que dans une logique construite.
Il se passe toujours quelque chose dans l’aventure de cette femme de ménage londonienne allant à Paris pour une robe Dior. Nous n’avons pas le temps de nous ennuyer tant, il y aura des embûches sur le chemin. Pour autant, le contenu reste toujours mignon. On se prend d’affection pour elle. Voir cette dame tout mettre pour réaliser un rêve est attendrissant. Cela donne un souffle d’espoir au spectateur. Quoi qu’il arrive, Ada ne s’arrête pas dans son élan. Elle trouve toujours une porte de sortie. Sur le fond, Une robe pour Mrs. Harris a une portée sociale. La robe Dior est le symbole d’une réussite. En voulant l’avoir, Ana montre que même une prolétaire a le droit à la beauté.
Que dire de la prestation de Lesley Manville. La Britannique sublime son personnage. Son côté bienveillant lui va parfaitement. Pour venir agrémenter l’histoire, deux Français vont faire leur apparition avec Isabelle Huppert et Lambert Wilson. Leurs rôles sont opposés, mais chacun va apporter à sa façon la “french touch”. La Portugaise Alba Baptista met une dose de douceur en mannequin Dior. Bien que moins présent, Jason Isaacs joue chaque passage à 100% et permet à son personnage de rentrer dans les mémoires.
Quand j’ai vu la bande annonce, je me suis dite « ça parle de Dior, année 50, Film anglais = humour anglais » c’est un film pour remonter le moral (vu la période que l’on vit) parfait pour une soirée d’automne. Comme dire : vs allez nager dans les clichés quI sentent bons la France :ordures pas ramassées, la cheffe d’atelier marâtre, etc. Du Paris pure sirop kitch. sans parler d’un bonne couche de politiquement correcte minoritaire. Bref welcome dans un film au saveur d’un loukoum rose, niais à souhait. Même les acteurs n’arrivent pas à y croire. Dommage