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Roub E.
Un film policier efficace même si la mise en scène est assez plate. La direction artistique elle est plus réussie et la remise dans le contexte de l époque est bien faite. Les deux personnages principaux bénéficient d une belle écriture et m ont entrainé dans cette histoire d anciens nazis qui prospèrent dans l Espagne post franquiste avec des complicités locales. C est sobre mais convaincant.
Un polar espagnol sous fond de nazisme plutôt réussi avec d'excellents acyeurs (méconnus) chez nous. Ce film ne révolutionne pas le genre mais l'idée de mettre l'action en 82 au moment de la coupe du monde est une belle idée.
J'avais un peu peur de me retrouver spectateur d'un énième film gentils alliés versus méchants nazis. Il n'en est rien, le film s'intéresse plus aux mécanismes qui au contraire protègent les génocidaires. Intéressant et touchant sur la fin.
Non sorti en salle pour cause de COVID, je l''ai découvert comme bcp sur Canal +. Quelle claque ! Basé sur des faits historiques bien réels et ahurissants, construit comme une enquête policière, le réalisateur instaure son suspense dans une atmosphère à la fois pesante, et passionnante. Une nouvelle pierre à l'édifice du devoir de mémoire et de justice. Mention spéciale pour la photographie, et pour Ricardo Gomez, grosse révélation, parfait dans la peau de ce héros de + en + seul et tourmenté. Ne le ratez pas !
Un polar espagnol vintage qui se laisse regarder pour son scénario intéressant mais si mal exploité, avec une réal et une interprétation extrêmement cheap.
soniadidierkmurgia
L’Amérique du Sud a certes été le principal refuge des dignitaires nazis après la chute du IIIème Reich où ils ont souvent aidé les Etats-Unis à mettre en place puis à maintenir des dictatures leur permettant d’asseoir leur mainmise sur cette région du monde qu’ils ont toujours considérée comme leur terrain d’influence exclusif. Mais l’Espagne plus proche et dirigée jusqu’au seuil des années par le général Franco n’a pas été en reste sur l'ensemble de son territoire. Sur la Costa Blanca dans la cité balnéaire de Dénia, une petite communauté est venue y couler une retraite paisible tout en tissant un réseau d’influence lui permettant de faire de bonnes affaires. Comme toujours dans pareil cas, les relations avec les édiles locaux sont empreintes d’opacité. C’est à partir de cette réalité historique qu’Oscar Aibar réalise un film policier de très bonne facture dont il a écrit lui-même le scénario en compagnie de Marie Luisa Calderon à partir d’un fait réel dont parlent encore les plus anciens, les traces du quartier « nazi » étant encore palpables dans le Dénia actuel. Un jeune policier prometteur (Ricardo Gomez) plutôt taiseux aux méthodes musclées débarque de Madrid à Dénia en remplacement d’un collègue décédé pour se reposer de l’agitation de la capitale. Effectivement les troubles à l’ordre public sont rarissimes dans la cité balnéaire encore balbutiante. A tel point que le café du coin est devenu l’annexe du commissariat. Le jeune homme taciturne en tentant de remotiver un peu les troupes et notamment « Colombo », le collègue blanchi sous le harnais (Pere Ponce) avec lequel il fait équipe,
spoiler:
découvre que l’explication donnée à la mort de celui qu’il remplace n’est pas si simple que tout le monde fait semblant de le croire. De fil en aiguille, Andrès (Ricardo Gomez) va prendre connaissance du mal qui gangrène l’environnement local et au premier rang duquel la police. Une petite communauté d’anciens nazis semble prospérer sur place tout en instaurant un climat malsain, subtil mélange entre bakchichs et intimidation
. Le franquisme s’étant éteint conjointement à la mort du Caudillo le 20 novembre 1975, ses partisans restent nombreux à vouloir en prolonger les stigmates. Très habilement construit autour du genre policier, « The replacement » tient en haleine grâce à une réalisation qui sans être très inventive, restitue assez bien l’ambiance de l’époque malgré des moyens plutôt modestes. Mais ce sont les acteurs qui par leur charisme font plonger le spectateur dans ce marigot où barbouillent corruption, lâcheté, bêtise et idéologie rance. Ricardo Gomez, sorte d’hybride saisissant entre Robert de Niro, Al Pacino et Dustin Hoffman est tout simplement impressionnant tout comme Pee Ponce en flic vieillissant rongé par la maladie, nouant une relation quasi filiale avec ce jeune flic impétueux dont il sent qu’il pourra faire ce que lui n’a pas eu l’audace de tenter. On remarquera aussi Vicky Luengo dans le rôle du médecin en charge de soulager le vieux Colombo qui ne veut pas renoncer. Un film tout à fait recommandable comme sait en livrer à dose régulière le cinéma espagnol depuis plus de vingt ans.
. Le franquisme s’étant éteint conjointement à la mort du Caudillo le 20 novembre 1975, ses partisans restent nombreux à vouloir en prolonger les stigmates. Très habilement construit autour du genre policier, « The replacement » tient en haleine grâce à une réalisation qui sans être très inventive, restitue assez bien l’ambiance de l’époque malgré des moyens plutôt modestes. Mais ce sont les acteurs qui par leur charisme font plonger le spectateur dans ce marigot où barbouillent corruption, lâcheté, bêtise et idéologie rance. Ricardo Gomez, sorte d’hybride saisissant entre Robert de Niro, Al Pacino et Dustin Hoffman est tout simplement impressionnant tout comme Pee Ponce en flic vieillissant rongé par la maladie, nouant une relation quasi filiale avec ce jeune flic impétueux dont il sent qu’il pourra faire ce que lui n’a pas eu l’audace de tenter. On remarquera aussi Vicky Luengo dans le rôle du médecin en charge de soulager le vieux Colombo qui ne veut pas renoncer. Un film tout à fait recommandable comme sait en livrer à dose régulière le cinéma espagnol depuis plus de vingt ans.
Tiré d'une histoire vraie,glaçant,rappel historique des liens de Franco et les nazis,sans compter que l'on verra après ce film la région d'Alicante d'un peil moins amène.Film salutaire.
Une belle reconstitution de cette époque et l'année 1982, du contexte e espagnol et de la Coupe du monde de football des personnages attachants de l'action du suspense ! Un très bon film et un bon moment. On ne voit pas les deux heures defiler.
FaRem
"El sustituto" raconte l'histoire d'Andrés, un policier qui arrive sur la côte méditerranéenne pour remplacer un policier mort d'une overdose. Il est chaleureusement accueilli dans un cadre agréable où on lui dit qu'il va s'ennuyer, car il ne se passe jamais rien à Dénia. Et pourtant il va rapidement prendre conscience que les autorités locales mais aussi la ville sont gangrénées par d'anciens membres du Troisième Reich qui se sont implantés sur place. Ils n'ont pas eu besoin de s'imposer, car ils ont trouvé des gens qui partagent les mêmes idées qu'eux. Aucun spoiler là-dedans, car le lien est évident entre les Allemands et l'Espagne... Le film d'Óscar Aibar est inspiré de faits réels du moins pour le contexte avec ces nazis qui ont trouvé refuge en Espagne et le réalisateur construit une intrigue policière autour. Andrés tente de faire la lumière sur les nombreuses morts par overdose et sur la mainmise des Allemands sur les différents business de l'immobilier. Encore une fois, tout est un peu trop évident et c'est probablement le plus gros défaut du film. Le scénario est cousu de fil blanc et l'intrigue s'essouffle vers le milieu où il y a un important passage à vide. Pour autant, c'est un film qui se laisse suivre avec plaisir notamment grâce à son bon duo composé par Ricardo Gómez et Pere Ponce. Au final, c'est pas mal, mais un poil trop long par rapport à ce scénario sans surprise.
Scénario sur la base de faits réels très intéressant, les acteurs sont très bons, la réalisation impeccable, un très bon film à voir absolument
Un polar en Espagne dans les années 80, soit peu de temps après le décès Franco. Un contexte bien exploité dans cette intrigue - meme si sans trop de surprise pour le dénouement - ce déroulement permet d être tenu dans un certain intérêt pour suivre tout ça jusqu'à la fin. Le bon jeu d acteurs et cette réalisation fluide contribuent à recommander ce film.
Guillaume
Un polar de bon aloi, tirant quelques ficelles bien usitées, mais à la mise en scène sérieuse et convaincante. Avec des rappels historiques fortement teintés d'un message politique.
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