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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Confrontation de deux grandes actrices, aussi troublantes l'une que l'autre. Quoi de plus difficile que de ne pas comprendre le désir de l'autre et de se savoir trompé ? Mais qui est finalement celui qui trompe ???
Prenez la bande annonce, recopiez la scène dix fois au moins dans des endroits différents, n'oubliez pas d'ajouter au montage quelques noirs inutiles et flagrants, faites boire et fumer vos acteurs, et voilà ! vous avez Nathalie !
Décevant... On devine le scénario rapidement. Cela peut dans certains cas ne pas être un problème mais ici, aucun autre élément du film ne nous permet de le sauver et on s'ennuie vite. Plutôt dommage vu le casting...
Troublant. Les acteurs y sont pour beaucoup ( principalement Emmanuelle Béart ). L'arnaque est prévisible mais le charme qui se dégage du film tient le spectateur en haleine jusqu'au bout. Mention spéciale à Depardieu tout à fait convaincant dans son rôle.
Je vais sûrement faire une tâche dans tous ces jolis commentaires. Mais je suis désolé, encore une fois, le cinéma français montre un décalage très important avec ce qui se fait de bien ailleurs. Pourquoi ce film est-il si gniangnian ? Pourquoi montrer des scènes où rien ne se passe ? Une fin qui finalement ne débouche sur rien, à part sur quelque chose de très prévisible dépuis le début ? Sincèrement, c'est d'un ennui monstrueux. Et quand on voit le prix que coûte aujourd'hui une place de cinéma, c'est même scandaleux ! Il est clair que le budget est passé dans le salaire des acteurs, qui jouent, malgré tout, très bien leur rôle. On y croirait, mais ça manque de pep's. Le sujet pourtant n'était pas si mal, c'était même prometteur. Finalement, on se retrouve à se poser la question : mais où veut-on en venir ???? Bah en fait nulle part ! Ca ne mène à rien. Je n'ai absolument pas aimé perdre mon temps à ce point. Il n'y avait aucun suspens, ni de rebondissements intéressants. A mourir d'ennui, sauf pour ceux qui sont amoureux du cinéma francais, qui n'a pas évolué depuis le temps de la préhistoire. Dommage !
Je viens d'avoir la "chance" de voir ce film lors du festival Cinefest ici a Sudbury (Canada). Je n'ai pas du tout accroché, le jeu des acteurs m'a laissé complètement sur ma faim et même la présence d'Emmanuelle Béart n'a rien pu y faire. Je ne sais si cela a une signification mais de tous les films que je suis allé voir pendant ce festival c'est le seul pour lequel aucun applaudissement n'a retentit à la fin du film.
L'interprétation: extraordinaire. 4 étoiles à Emmanuelle Beart, qui campe un personnage très troublant et ambigu.
L'histoire : intéressante. 3 étoiles au script, qui arrive à interpréter les subtilités et les fantasmes de la sexualité féminine.
La direction : mauvaise. Malheureusement, Fontaine arrive â gacher un bon script et une bonne interprétation. Il y a beaucoup de scènes qui profiteraient d'une coupure, et le film traîne beaucoup trop en longueur.
Je suis allé voir ce film en accompagnant une amie et il m'a semblé bien onéreux de perdre 8 euros et près de 2 heures pour voir E. Béart se trémousser, à l'instar de milliers d'autres actrices, déjà vues dans une infinité de rôles similaires. On comprend maintenant que les récents remous crées par une éventuelle suppression des subventions allouées au cinéma français inquiètent autant le milieu : ce cinéma-là ne vit pas du public mais de la charité que l'Etat veut bien lui verser pour maintenir sous perfusion son manque d'imagination et de talent. Les faux problèmes existentiels de nantis vautrés dans l'ennui et qui n'ont d'autre choix que d'imaginer ces cas de conscience factices et ridicules pour se sentir exister, relèvent bien d'un cinéma médiocre déjà dénoncé par des hommes de talent tels que JJ Annaud. Tel les parties de billard français, à trois bandes, le tryptique du mari, de l'épouse et de l'amant/amante, ne cesse de se rejouer en une infinité de variantes aussi insignifiantes les unes que les autres et qui révèlent avec la mollesse propre à ces films le manque d'imagination de leurs auteurs, leur incapacité à proposer autre chose que leurs propre désarroi existentiel de petits bourgeois à jamais enfermés dans le monde clos de leur médiocrité. Voir F. Ardant mimer la douleur digne et contenue de la femme bafouée et délaissée par son époux si vieux, si gras, si laid, somme toute si... fini (ouvrons les yeux,)qu'évidemment il ne saurait la tromper autrement qu'avec une prostituée (même si au début, il ignore la "conspiration"), la voir donc s'évertuer à nous transmettre ces sentiments factices alors qu'elle écoute au téléphone les compte-rendus salaces de E. Béart, voilà qui a au moins le mérite de nous faire rire. A ce titre, je conseille vivement au promoteurs du film de mettre fin à la diffusion de ces extraits à la radio: certains pourraient penser qu'il s'agit d'une comédie et d'autres commencer à se morfondre en songeant à l'inanité du cinéma français. Mais j'y songe, si l'on retire cela, que restera-t-il ? Le vide.