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Un visiteur
0,5
Publiée le 10 août 2010
Ça s’annonce plutôt bien ; on est intrigué, on se demande où tout cela va conduire…à rien ! Une vague approche sur la précognition. On s’attendait d’après le début à quelque de chose de maudit, une société secrète psalmodiant des incantations maléfiques, à un contact avec des êtres d’un univers parallèle…bref, les idées ne manques pas pourtant. Et là grosse arnaque : c’est juste Richard G qui se tape un bad trip sur faux fond angoissant....ouuu j'ai la pétoche !!!
J'ai commencé par le voir une fois, puis deux... et même trois. Au bout de la quatrième fois qu'ils décident de le passer à la télévision, j'ai dis stop, on arrête le massacre. Je pensais qu'avec persévérance je finirai par mieux comprendre et plus apprécier l'ambiance, les acteur, l'histoire... Mais non et c'est même encore pire pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait rien de plus à découvrir. Ce film est une gigantesque imposture. Je m'explique : on s'attend à quelque chose, on espère quelque chose tout le long du film, on crois que toute cette ambiance lourde et pesante va introduire une fin magnifique, une révélation sans précédent... On espère simplement que la torture mentale que représente le visionnage de ce film plat et ennuyeux (de deux heures je le rappelle.) servira à quelque chose et que la chrysalide donnera un magnifique papillon. Mais en réalité, cette fin est comme le reste du film : une immense coque vide.
Un film plat doté d'un scénario sans grand intérêt et des passages longs. C'est pas richard gère qui va sauver la prophecie des ombres du naufrage ni le dénouement qui est du même niveau que ce film.
Une histoire qui a de quoi vous glacer le sang, mais le traitement en donne tout autre chose, même si certaines scènes sont intéressantes, c'est bien trop long pour créer une réelle atmosphère d'angoisse. On s'ennui presque à force de suivre ce journaliste, qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Pas la faute aux acteurs qui sont crédibles, mais un vrai manque de rythme.
Le film repose sur un postulat trop faiblement exploité: des zones d'ombre mal gérées, des personnages pas suffisamment puissants et incarnés, un manque de rythme ou d 'énergie globale, bref un ensemble de choses qui nuit grandement à l'immersion du spectateur. Richard Gere est à son affaire (un peu en pilotage automatique par moments), mais pour le reste il n'y a rien de flambant. Le film passe son temps à enchaîner les scènes de récits comme autant d'anecdotes qui s'aligneraient telles des perles sur un fil, sans vraiment progresser. Un peu dommage après un démarrage plutôt efficace, et alors qu'il y avait de la matière.
Je suis quelqu'un de très friands de ce genre de scénarios surnaturels et inspirés de faits réels de surcroît. Mais force est de constater que ce long métrage est plutôt raté. Entre le manque de rythme criant, un Richard Gere imbuvable dans ce rôle et des incohérences trop visibles, le tout semble bien fade. Mention finale à la scène finale où ce bon vieux Richard se mue en super héros auteur du sauvetage le plus grotesque que j'ai vu depuis longtemps... Ah oui, et quelle niaiserie dans les rapports humains.... Heureusement que l'histoire en elle même arrive à créer un petit peu d'intérêt !
Sur le papier, le pitch était intéressant, d’autant plus qu’il s’inspire de faits réels qui ont eu lieu à Point Pleasant de novembre 1966 à décembre 1967, eux-mêmes relatés par le journaliste John A. Keel par un bouquin portant le même nom que le film. L’affiche nous promet un bon coup de stress tout en aiguisant un peu plus la curiosité du spectateur avec la présence d’une silhouette illuminée aux contours flous. Avec des noms comme Richard Gere, Laura Linney, et Will Patton, le casting finit de donner envie. Eh bien tout cela ne donne rien de bien transcendantal, et se révèle même hyper décevant si on tient compte de tout ce que je viens de parler. D’abord il faut savoir que la retranscription de l’histoire a été faite très librement dans les faits, au point de ne même pas prendre la peine de reconstituer les années 60 pour transposer le tout dans nos jours. De plus, le réalisateur Mark Pellington use de tous les poncifs du genre pour essayer d’instaurer une ambiance oppressante : des images floutées, des effets sonores largement éculés, et une utilisation abusive des ralentis, tout cela accompagné par une musique pas franchement inventive et qui a le don de ralentir un peu plus le rythme déjà très lent à la base du fait de son approche mélodramatique. A défaut de donner une atmosphère inquiétante, le film parait complètement "space" ! Ensuite, figurent un certain nombre d’incohérences, comme le fait que l’agent de police accorde si vite sa confiance à ce journaliste du Washington Post spoiler: en lui montrant les rapports effectués sur les événements étranges . Du coup, le spectateur ne rentre jamais dans l’intrigue, et reste à l’état de simple spectateur désincarné. Oh ! il y a bien quelques moments où on pense que le film trouve enfin la consistance qu’il était censé avoirspoiler: , notamment lors de la conversation téléphonique entre l’entité et le héros … Là, c’est même chaud ! Mais c’est bien trop éphémère pour écarter le relatif ennui qui va nous suivre tout au long du film, les choix scénaristiques du metteur en scène effaçant toute efficacité du jeu d’acteurs alors que Richard Gere essaie de se démener comme il peut, et ce n’est pas la scène finale qui va changer grand-chose, laquelle aurait mérité d’être bien plus spectaculaire qu’elle ne l’est. Au final, l’impression est d’avoir affaire un vrai gâchis tant le film semble mal maîtrisé, pour ne pas dire raté.
"La Prophétie des ombres" retrace l'histoire de John Klein (Richard Gere), un journaliste du Washington Post enquêtant sur de mystérieux phénomènes qui se sont produits dans la ville de Point Pleasant, en Virginie. Le long-métrage de Mark Pellington est un film intéressant et plutôt réussi, qui ne méritait certainement pas toutes les mauvaises critiques qu'il a reçu. Alors, certes, on est loin du grand film, mais il se laisse suivre avec plaisir. Le suspense et le mystère entourant ce fameux "mothman" (homme papillon de nuit) est bien entretenu, malgré une fin des plus prévisibles (mais impressionnante visuellement). Quelques moments d'angoisse parsèment ainsi le long-métrage. Richard Gere ne s'en sort pas trop mal et il est entouré par de solides acteurs (Linda Linney et Will Patton en tête). La musique envoûtante du duo Tomandandy (leur meilleure) achève de faire de cette "Prophétie des ombres" un film assez sympa.
Nous voilà devant un (long) épisode de "X-Files" sans Mulder ni Scully mais avec deux héros du même moule (sous entendu celui qui croit tout et celle qui refuse l'évidence). Ca ressemble un peu à "Timescape" (une catastrophe semble devoir se produire, mais où et quand ?), et le problème de ce genre de films, c'est que lorsqu'on a eu sa dose à force d'avaler des épisodes de "X-Files" et qu'on est un tantinet soit peu critique sur les films fantastiques, celui-ci est complètement dilué dans la masse. Richard Gere crédibilise l'attrait qu'on peut porter au film parce que si ça avait été un autre acteur, inconnu mais aussi bon, ce long-métrage n'aurait sans doute pas eu autant de succès. Le réalisateur insiste bien au début et en fin de film pour nous dire que son oeuvre est tirée "d'une histoire vraie" (en fait c'est inspiré d'un livre autobiographique qui relate soit-disant la prémonition dont fut témoin un journaliste - facile d'écrire un livre après la catastrophe en disant qu'on avait ressenti le truc et prévenu les autorités, mais bon, la preuve, ça marche...). Enfin, pour finir, on est limite dans l'excellente BD "Le Chant des Stryges" (au final, on se demandera qui plagie qui). Bref un film qui n'apporte rien à l'horizon, du déjà-vu et revu, ni bon, ni mauvais, souffrant de beaucoup de longueurs. Et si après l'avoir visionné vous avez l'impression qu'une ombre vous suit, regardez vos chaussures, généralement elle vous collera à partir de cet endroit-là.
Vivement la fin de cette mode sur les revenants remis à jour avec le sixième sens, car ici on atteint des sommet dans l'arts du compliqué et du mauvais.
Bon ça date un peu, raison pour laquelle c’est un peu grotesque… Mark Pellington était bien plus inspiré sur « Arlington Road » en 1999.
Cet intitulé accrocheur « inspiré de faits réel » est vraiment insupportable, ça plus le fait que Richard Gere est vraiment lourdingue dans le mélo. Ca fait beaucoup. Laura Linney est bien dans son personnage, en tous cas plus crédible, c’est une belle actrice et capable de très belle performance comme dans « la Famille Savage ».
Bref on peut passer son tour facilement sur ce film que l’on oublie aussitôt.