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Lili Tout court
2 critiques
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2,5
Publiée le 5 mars 2023
La Veronica, c'est l'histoire de Veronica qui va tout faire pour être célèbre, et ce, au détriment de sa famille. Elle est profondément égocentrique et cela se retrouve dans le cadrage : elle est toujours au centre de l'écran : ce film n'est qu'un enchainement de plans fixes où son visage coupe l'écran en deux. Veronica est horrible du début jusqu'à la fin, et devient de plus en plus inhumaine au fur et à mesure que le film avance. Elle m'inspire du dégout et de l'horreur et ça en devient écœurant surtout que le film semble mener nulle part, il n'a aucune chute, il n'y a plus de rebondissements à partir du moment où l'on comprend qu'il n'y a rien de bon dans la Veronica, cette mère qui spoiler: finira par utiliser une des ses filles sur les réseaux sociaux et tuer ses deux filles car elle en était jalouse. On ne comprend pas le message que cherche à faire passer le réalisateur, et l'inhumanité de la Veronica rend le film monotone au bout d'un certain temps ...
Femme de footballeur célèbre, une position enviée par beaucoup de ces dames. Seulement, Veronica est aussi influenceuse et court après les abonnés. Satire moderne de ce mode de vie, Leonardo Medel dresse le portrait d'une "cruche", en apparence, prête à tout pour existerspoiler: (la campagne avec les grands brulés est l'apogée de sa bêtise ). Même si le film place le curseur très haut en matière de sournoiserie, il a le mérite de dénoncer les réseaux sociaux et leurs dérives. Après, l'angle du thriller choisi par le cinéaste peut déstabiliser le spectateur. Certains verront des ressemblances avec des femmes de ... dans le monde.
Veronica est une influenceuse. Maman d’une petite fille, elle ne montre aucun signe d’affection pour sa fille, qui va mourrir « accidentellement ». Veronica va alors mettre en scène sa tristesse pour faire monter sa cote. Film sur l’imposture des influenceurs, capables du pire pour gagner des abonnés. Mais film d’une paresse énorme… un film d’influenceur !
Alors là, foutage de la gueule. Du début jusqu'à à la fin on ne voit que le visage de l'actrice en gros plan (je ne croyais pas les yeux). Ça c'est pour la forme. Pour le fond, elle a pour but de gagner 2 millions de followers sur Instagram.
Pour y arriver ? Elle confie ses projets devant le caméra toujours elle avec son visage en gros plan. Une sorte de one man show. Seulement, on ne voit que son visage. Pour action ? Il y a son bébé qui pousse des cris stridents.
J'en ai vu des films où je me suis senti d'avoir pris pour un con. Celui-là couronne de tout.
Film prétentieux, pénible à suivre. Des monologues en gros plan, avec l'actrice qui regarde la caméra, cela est génant quand ça dure aussi longtemps. J'ai compris tous les propos du film assez rapidement, le reste n'est que remplissage exaspérant. Je suis furieux ne m'être laissé trompé par les critiques, à ce point là. Pire film vu cette année.
Verónica (Mariana di Girolamo, l'incandescente danseuse de "Ema") est l'épouse d'un joueur de football chilien à la renommée internationale. C'est aussi une mannequin et une influenceuse, omniprésente sur les réseaux sociaux. Après quelques années à Dubaï, elle revient avec son mari au Chili. Malgré sa popularité, Verónica vit mal la naissance de son bébé.
"La Verónica" repose sur un parti pris formel audacieux dont la bande annonce souligne le vertige. Il est entièrement tourné en plan fixe où son héroïne apparaît face caméra. Sacré défi scénaristique que "La Verónica" relève brillamment : chaque plan est immédiatement compréhensible et s'inscrit dans la continuité du précédent.
On y découvre une héroïne ambiguë : Veronica est-elle une starlette superficielle et narcissique ? une maman en plein baby blues qui chasse son spleen en pourchassant une célébrité artificielle ? ou une dangereuse manipulatrice prête à tout pour atteindre son but ?
"La Verónica" rappelle "Sweat", le film polonais sorti en juin dont l'héroïne était une influenceuse en mal d'amour. Il est d'ailleurs intéressant que deux cinémas aussi éloignés que peuvent l'être le polonais et le chilien se soient emparés quasiment en même temps de cette figure-là, si contemporaine et désormais si universelle. "Sweat" soulignait la limite entre vie publique et vie privée : où se niche notre intimité si toute notre vie privée s'affiche sur les réseaux ? "La Verónica" est plus complexe. C'est d'ailleurs plus un portrait de femme qu'une réflexion sur les réseaux sociaux.
L'exercice frôle la sortie de route et menace un temps de fonctionner à vide. Mais le scénario de "La Verónica" est suffisamment rythmé et suffisamment malin pour maintenir la tension - et l'attention. Son dénouement est bluffant et justifie l'intérêt de ce film qu'on aurait tort de réduire à un pur exercice de style.
Si le but du réalisateur était t de dessiner un personnage le plus exaspérant possible, alors le pari est gagné. Ce qui est plus dommage, c'est l'unique idée de mise en scène, où le personnage est constamment au centre de l'image. Très pénible.
C’est une réalisation de Leonardo Medel qui retrouve son actrice fétiche Mariana Di Girólamo. Il a écrit le scénario.
Cette année le cinéma chilien n'est pas un reste avec plusieurs films qui sont déjà sortis sur nos écrans comme récemment Je tremble ô Matador. Cette fois-ci, c'est au tour de La Verónica. Si ce drame a réussi à traverser l'Atlantique, c'est qu'il a des qualités notables. En représentant une branche bourgeoise de la population chilienne, celui-ci ça va montrer un pan de la réalité.
Nous sommes souvent habitués à voir des populations plus populaires dans les films venant d'Amérique latine. Il est donc intéressant d’observer comment se comporte la caste plus riche. On est donc centré sur cette femme, Véronica, femme de footballeur professionnel. Un attribut qui lui colle à la peau, mais que celle-ci n'accepte plus. Elle veut se développer pour gagner en indépendance. Son problème va venir du fait que son bébé se transforme en contrainte, car ça empêche sa croissance.
Mariana Di Girólamo est vraiment géniale dans ce rôle. On avait pu la voir avec un style différent dans Ema (2020) et tout autant de brio. À travers elle on ressent le mal-être de Véronica. Le dicton “l'argent ne fait pas le bonheur” est ici parfaitement adapté. Son manque de reconnaissance la ronge de l'intérieur. Seulement la réponse apportée, de rechercher encore plus de célébrités à tout prix, n'est pas forcément la bonne. Elle va la conduire sur des chemins très périlleux. Un aspect qui est prenant. En plus de cela, on sent que Véronica n’est pas heureuse en mère. Ça va très bien le montrer à travers notamment les cris oppressant de l'enfant.
D'ailleurs, toute la réalisation est vraiment très bien faite. Véronica va toujours être au centre de l'image. Il n'y a aucun plan qui fait exception à la règle. On voit tous les personnages secondaires tourner autour d'elle pour symboliser le fait qu'elle est le centre de l'attention. Pour Veronica, personne d'autre n'a plus d'importance qu'elle. Son sourire cache un égoïsme qui ressort quand elle n'est pas satisfaite.
"La Verónica" est le premier long métrage du réalisateur chilien Leonardo Medel à arriver sur nos écrans. Il apparait presque évident que ce ne sera pas le dernier, ce réalisateur arrivant ici à transformer, par des partis pris cinématographiques judicieux, une histoire somme toute banale en œuvre d’une grande originalité, particulièrement réussie. Quant à Mariana Di Girólamo, son interprète principale, elle fait preuve d’un talent exceptionnel tout au long du film.
Verónica Lara, épouse d’une star de football international et mannequin très populaire sur les réseaux sociaux, tombe en disgrâce lorsqu’elle devient suspecte dans l’enquête sur la mort de sa première fille. Le portrait satirique de cette Victoria Beckham chilienne est un réjouissant jeu de massacre au cours duquel se dissolvent les frontières entre public et privé, vérité et mensonge, éthique et immoralité. le danger entre la vie privé de chacun dans les réseaux sociaux
Leonardo Medel est l'auteur du premier film virtuel chilien, en 2016. Un univers dont il n'est pas si loin dans La Verónica puisque ce long-métrage s'attache à une femme de footballeur dont le seul intérêt semble être d'augmenter son nombre de followers sur les réseaux sociaux. Pic et pic et Instagram, la belle est pourtant mère mais dans sa somptueuse demeure ses préoccupations ne sont guère tournées vers sa progéniture. A sujet on ne peut plus contemporain, Leonardo Medel attache un dispositif très particulier où le visage de son héroïne est sans cesse au centre de l'écran, au fil de 53 plans-séquences exactement. Le film est aussi fascinant qu'irritant, à l'image de son personnage principal, volontairement stupide et égocentrique. Cette comédie noire et satirique va très loin dans la démonstration mais cette audace paie et presque tout est crédible ou tout du moins envisageable dans un tel cas de perte de contact avec la réalité. Omniprésente à l'écran, Mariana Di Girolamo est époustouflante, au moins autant que dans Ema de Pablo Larrain.
Je ne m’étais jamais sentie aussi mal après avoir regardé un film ! et pourtant, j’ai regardé Human Centipede 2 et c’était pas du Dora l’exploratrice... à la fois perturbant et émouvant... on se sait pas si on doit aimer ou haïr cette bonne femme. Ce format « YouTube » où le personnage principal se retrouve constamment au centre et de face et que l’on retrouve du début à la fin, juste incroyable, ça crée une forme de proximité et un malaise... on pourrait presque parler de voyeurisme toléré (ce qui nous ramène totalement au voyeurisme recherché que l’on retrouve sur les réseaux sociaux d’ailleurs)... Cette réalisation, cette histoire qui avance de plus en plus vite et qui plonge de plus en plus dans l’horreur, tout en dévoilement progressivement des vérités plus choquantes les unes que les autres... ma morale intérieure en a pris un coup ! Entre plans superficiels et caricaturés, plans sombres et intrigants, des mises « en scène » (comme dirait Vero, notre protagoniste psychopathe préférée) pour plaire à un public fictif de la taille d’un pays, mais pour faire frissonner le public que nous sommes et tout ça, comme eux, à travers un écran, un écran qui a tout laissé paraître, comme une vitre sans teint, comme une enquête sur la vie de quelqu’un que l’on croit connaître... Si je pouvait décrire ce film en deux mots : magnifique et atroce !